Marguerite de Parme (1847-1893)

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Marguerite de Parme
Description de l'image D. Marguerite de Madrid.jpg.

Titres

Épouse du prétendant légitimiste au trône de France


(5 ans, 2 mois et 11 jours)

Prédécesseur Marie-Béatrice de Modène
Successeur Marie-Berthe de Rohan

Épouse du prétendant carliste au trône d'Espagne


(25 ans, 3 mois et 26 jours)

Prédécesseur Marie-Béatrice de Modène
Successeur Marie-Berthe de Rohan
Biographie
Titulature Duchesse de Madrid Princesse de Parme Princesse de Lucques
Dynastie Maison bourbonienne de Parme
Nom de naissance Margherita Maria Teresa Enrichetta di Parma
Naissance
Lucques, Duché de Lucques
Décès (à 46 ans)
Viareggio, Royaume d'Italie
Père Charles III, duc de Parme
Mère Louise d’Artois, petite-fille de France
Conjoint Charles de Bourbon, duc de Madrid
Enfants Jacques de Bourbon Blanche de Bourbon Elvire de Bourbon Béatrice de Bourbon Alice de Bourbon

Description de cette image, également commentée ci-après

Marguerite, Marie, Thérèse, Henriette de Bourbon, princesse de Parme (en italien, Margherita Maria Teresa Enrichetta di Borbone, principessa di Parma)  —, qui portait le titre de courtoisie de duchesse de Madrid, est une princesse lucquoise puis parmesane née le à Lucques, dans le duché de Lucques (aujourd’hui en Italie) et morte le à Viareggio dans le royaume d’Italie. Fille de Charles III duc de Parme, Plaisance et Guastalla et de Louise d’Artois, petite-fille de France, Marguerite appartient deux fois à la maison de Bourbon (par la branche parmesane et par la branche aînée directe).

En épousant prince capétien Charles de Bourbon (1848-1909) — plus tard, de 1887 à 1909, prétendant légitimiste au trône de France — la princesse Marguerite de Parme devient l'épouse du prétendant au trône d'Espagne et au trône de France.

Biographie

La duchesse de Parme et sa fille Marguerite (1847)

La princesse Marguerite naît le 1er janvier 1847 au Palais Ducal de Lucques. Naît à la fin du règne de son grand-père, le duc Charles II de Parme, Marguerite grandit sous celui de son père le duc Charles III, puis de son frère Robert Ier.

Le 27 mars 1854, alors que Marguerite n’a que 8 ans, son père est poignardé par Antonio Carra. La nouvelle régente (Louise, mère de Marguerite) choisis alors de mené une politique d’apaisement. Très appréciée par la population qui la surnomme « la Bella, la Docta, la Santa francese », la duchesse met en place une campagne d’assainissement, autant hygiénique que budgétaire. Marguerite grandit donc dans une relative insouciance, ballotée entre les organisations de charité et la vie princière.

Cependant en 1859, alors que Marguerite n’a que 12 ans, le Risorgimento se réalise et sa famille est poussée à l’exil. Son frère le duc Robert est alors destitué et le duché de Parme réunit au Royaume de Piémont-Sardaigne. La famille ducale part donc vers la Suisse.

Le 1er février 1864, Marguerite qui est âgée de tout juste 17 ans, perd sa mère qui est emportée par la fièvre tiphoïde. Confiés aux soins du comte et de la comtesse de Chambord, leur oncle et tante, la fratrie part donc s’installer au château de Frohsdorf.

La duchesse de Parme et ses enfants (1851)

Famille

Les parents de la princesse, Charles et Louise sont tous deux membres de la dynastie capétienne, mais ils sont aussi issus de la maison de Bourbon.

Duchesse de Madrid.

Louise d’Artois (1819-1864) est la petite-fille du roi déchu Charles X par son père Charles-Ferdinand, duc de Berry assassiné alors qu’elle n’avait pas un an. Sa mère, la princesse de Naples et de Sicile Caroline, lui donne comme grands-parents prestigieux un roi des Deux-Siciles (Ferdinand Ier), et une archiduchesse (Marie-Caroline d’Autriche). La branche paternelle n’est, pour ainsi dire, plus à la hauteur de son prestige puisque évincée du trône de France depuis seize ans, quand la branche maternelle semble pérenniser une couronne qui lui avait échappé en partie pendant l’épisode napoléonien. Du côté du père, Charles de Parme (1823-1854), les origines princières des grandes maisons européennes sont aussi présentes. Fils de Charles II, Charles a pour grands-parents paternels le roi d’Étrurie Louis Ier et Marie-Louise de Bourbon, infante d'Espagne. Aux origines savoisiennes, sa mère, Marie-Thérèse de Savoie n’est autre que la fille de Victor-Emmanuel Ier et de Marie-Thérèse de Modène, couple royal sarde. C’est à la suite de son père Charles II que le prince Charles devient duc de Parme et de Plaisance sous le nom de Charles III de 1849 à 1854. Avec une mère née à la cour de France, étant aussi une arrière-petite-fille de Charles X, la princesse Marguerite côtoie les milieux légitimistes et en premier lieu son oncle, Henri d’Artois, comte de Chambord, lui-même prétendant légitimiste au trône de France de 1844 à 1883.

Après la déchéance de Charles X en , l’instauration de la monarchie de Juillet fait que les Bourbons (Charles X et ses descendants mâles) prétendent au trône depuis que leurs cousins éloignés, les Orléans, règnent avec Louis-Philippe Ier, roi des Français. À la chute de Louis-Philippe (1848), les querelles dynastiques persistent : deux prétendants, l’un dit orléaniste, l’autre légitimiste (respectivement Louis-Philippe II et Henri V) souhaitent accéder au trône. Les branches cadette et aînée sont décidément en guerre l’une contre l’autre quand le prétendant bonapartiste Louis-Napoléon Bonaparte devient empereur des Français, sous la dénomination de Napoléon III en 1852.

Un tournant du légitimisme s’opère en 1883 à la mort du prétendant Henri V : une partie des légitimistes souhaitent suivre la branche cadette d'Orléans quand une minorité, au regard des lois fondamentales et des principes de dévolution de la Couronne préfèrent suivre la branche bourbonienne d’Anjou, nouvelle branche aînée de la dynastie capétienne. Le beau-père de Marguerite, le comte de Montizón — Jean III — devient le prétendant légitimiste à partir de 1883.

Duchesse de Madrid

Le duc et la duchesse de Madrid (1867)

Marguerite devint Duchesse de Madrid en 1868 lorsque son beau-père, Don Juan « abdiqua » en faveur de son fils. De ce fait la princesse devint (pour les carlistes) la nouvelle reine d’Espagne. Cependant bien que l’Espagne ai renversé la reine Isabelle II, les Bourbons de la branche aîné y sont toujours interdis d’accès. Alors le duc et la duchesse partent s’installer à Paris ou Marguerite fait la connaissance de la reine déchue et de son époux. Là, les deux femmes deviendront amies et Marguerite deviendras même la marraine de la dernière née du couple royal espagnole, Eulalie.

Son époux créa en sont honneur l’Ordre de la Charité en 1874. L’ordre était destiné à récompenser tout les militaires ayant pris part à la 3ème guerre carliste. Cependant la guerre se soldat par un échec et le couple dut repartir en exil à Paris.

Là bas, des jeunes saint-cyriens vinrent acclamées le couple princier (ce qui leurs values d’être renvoyés). Alors le gouvernement français prononça leur expulsion du territoire.

Une autre épreuve fut la mort à Nice de son bien aimé grand-père l’ancien Duc de Parme et Plaisance, âgé de 83 ans. De plus, la relation autrefois pleine d’amour et de tendresse entre le duc et la duchesse de Madrid prit fin lorsque le duc prit une maîtresse au sortir de la guerre russo-turque. La duchesse prenant ses distances avec son époux, partit avec ses enfants s’installer à la villa Bourbon de Lucques, demeure héritée de son père.

La princesse Marguerite de Parme meurt le , à l’âge de quarante-six ans. Veuf, Charles se remariera à Berthe de Rohan.

Marguerite et sa famille.

Mariage et descendance

Marguerite de Parme, alors âgée de vingt ans, se marie au futur duc de Madrid, Charles de Bourbon le au château de Frohsdorf (Autriche). Ce dernier, issu de la maison bourbonienne d’Anjou est le fils de Jean de Bourbon, comte de Montizón et de l'archiduchesse Marie-Béatrice de Modène. Du couple princier cinq enfants naissent :

∞ en 1889 à l’archiduc Léopold d’Autriche, prince de Toscane, avec postérité.
  • Jacques de Bourbon (1870-1931), prince des Asturies (1870-1909), dauphin de France (1887-1909), puis duc d'Anjou et de Madrid, sans alliance.
  • Elvire de Bourbon (1871-1929), fille de France et infante d'Espagne, sans alliance mais avec postérité.
  • Béatrice de Bourbon (1874-1961), fille de France et infante d'Espagne
∞ en 1892 à Fabrizio Massimo, prince de Roviano.
  • Alice de Bourbon (1876-1975), fille de France et infante d'Espagne
∞ en 1897 au prince Frédéric de Schönburg-Waldenburg (divorce par la suite) ;
∞ en 1906 à Lino del Prete, dont postérité.

Titulature et Honneurs

Titulature

  • 1 janvier 1847 - 4 février 1867 : Son Altesse Royale la princesse Marguerite de Bourbon-Parme.
  • 4 février 1867 - 29 janvier 1893 : Son Altesse Royale la duchesse de Madrid, princesse de Bourbon-Parme.

Honneurs

Ascendance

Références

  1. a et b Régine, « Portrait : Marguerite de Bourbon (2ème partie et fin) – Noblesse & Royautés », (consulté le )
  2. (en) « "Foreign Intelligence, Spain" », The Times,‎ , p. 5
  3. « ESPAGNE : MÉDAILLE DE L’ORDRE DE LA CHARITÉ POUR LA CAMPAGNE DE 1872-1876, modèle en argent, ayant appartenu à Louis Frédéric GOMBAUD DE SÉRÉVILLE, Troisième République. », sur www.bertrand-malvaux.com (consulté le )

Articles connexes

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