Juridiction d'exception

Aujourd'hui, Juridiction d'exception est un sujet qui a retenu l'attention de millions de personnes à travers le monde. Avec son impact sur la société moderne, Juridiction d'exception est devenu un sujet de discussion dans de nombreux domaines, de la politique et de l'économie à la culture populaire et à la technologie. Avec un impact aussi important, il est crucial de comprendre les implications et les ramifications de Juridiction d'exception dans notre vie quotidienne. Dans cet article, nous explorerons plus en détail Juridiction d'exception et son influence sur différents aspects de la société, offrant une perspective éclairée et pertinente sur le sujet.

Les juridictions d'exception sont des juridictions qui ne sont compétentes « que dans les cas strictement prévus par la loi pour juger certaines infractions et, incidemment, certains types de délinquants ».

Le terme de « juridiction d'exception » peut être aussi utilisé afin d'indiquer le caractère dérogatoire au droit de certaines juridictions à caractère politique.

France

En matière civile

En France, les tribunaux d'exception en matière civile sont :

En matière pénale

En matière pénale, le tribunal de grande instance est la juridiction de droit commun, qui a une compétence générale, et quelques compétences exclusives.

Les autres tribunaux d'exception en matière pénale sont :

Depuis 1986, il existe une formation particulière composée uniquement de magistrat, compétente pour les militaires, l'espionnage ou les qualifications terroristes :

Durant la guerre d'Algérie, de nombreuses juridictions d'exception sont mobilisées. Le Tribunal permanent des forces armées (-1982) est principalement utilisés contre les indépendantistes algériens et pour traiter des infractions à la discipline militaire. Pour juger les partisans de l'Algérie française, dont les membres de l'OAS, six tribunaux sont mis en place à partir du putsch des généraux en 1961 :

  • le Haut Tribunal militaire (1961-1962), jugeant les putschistes les plus gradés, qui est remplacé par la Cour militaire de justice (1962-1963)
  • le Tribunal militaire (1961-1963), jugeant la plupart des affaires de subversion, qui est remplacé en 1963 par la Cour de sûreté de l'État (1963-1981)
  • le Tribunal de l'ordre public (1962) pour les affaires mineures
  • la Cour martiale d'Alger (1962) qui ne juge que deux affaires

Suisse

L'article 30 de la Constitution fédérale de la Confédération suisse interdit les tribunaux d'exception.

Notes et références

  1. Codaccioni , p. 11 ; Garcin , p. 8.
  2. Victor Delaporte, « Aux origines de la Cour de sûreté de l’État », Vingtième Siècle. Revue d'histoire, vol. 140, no 4,‎ , p. 137 (ISSN 0294-1759 et 1950-6678, DOI 10.3917/ving.140.0137, lire en ligne, consulté le )
  3. « Fedlex », sur admin.ch via Wikiwix (consulté le ).

Bibliographie

  • Codaccioni (Vanessa), Justice d’exception. L’État face aux crimes politiques et terroristes, Paris, CNRS Éditions, 2015, 316 p.
  • Delaporte (Victor), « Aux origines de la Cour de sûreté de l’État. La conquête d’un pouvoir de punir par l’exécutif (1960-1963) », Vingtième Siècle. Revue d'histoire, 2018/4 (N° 140), p. 137-152. DOI : 10.3917/ving.140.0137. URL : https://www.cairn.info/revue-vingtieme-siecle-revue-d-histoire-2018-4-page-137.htm
  • Garcin (Claude), La notion de juridiction d'exception en droit pénal : pour une nouvelle classification, thèse de doctorat en droit, Lyon III, 1987.
  • Thénault (Sylvie), Un drôle de justice. Les magistrats dans la guerre d’Algérie, Paris, La Découverte (2e éd. poche 2004), 2001, 347 p.