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Titre original | Die Blechtrommel |
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Réalisation | Volker Schlöndorff |
Scénario |
Volker Schlöndorff Jean-Claude Carrière Franz Seitz |
Acteurs principaux | |
Pays de production |
Allemagne de l'Ouest France Pologne |
Genre | Drame |
Durée | 135 minutes |
Sortie | 1979 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Le Tambour (Die Blechtrommel) est un film germano-franco-polonais réalisé par Volker Schlöndorff sorti en 1979, adapté du roman du même nom de Günter Grass paru en 1959.
Le roman de Günter Grass se divise en deux parties. La première, celle exploitée par Schlöndorff pour son adaptation cinématographique, met en scène un petit garçon, Oskar, qui refuse de grandir sous le régime nazi. La seconde se déroule de la fin de la Seconde Guerre mondiale à l'annonce de la mort de Staline, en 1953.
L'histoire du Tambour est racontée sous la forme d'un long monologue, dont le narrateur n'est autre que le héros lui-même, Oskar Matzerath, un bien étrange personnage qui a incroyablement survécu, avec sa grand-mère protectrice, à la Seconde guerre mondiale. Doté d'une intelligence hors du commun, il reçoit en cadeau, pour son troisième anniversaire, le , un tambour de fer-blanc laqué rouge et blanc. Choqué par le monde des adultes, il décide de cesser de grandir. Pour cela, il fait exprès de tomber du haut des escaliers de la cave de sa maison et va ainsi conserver sur le monde un regard d'enfant implacable et inflexible. Il découvre qu'il a le talent particulier de pousser un cri strident de haute fréquence qui casse le verre alentour.
Lorsque les Allemands envahissent l'ancienne ville libre de Dantzig, ils tuent les Kachoubes polonais, parmi lesquels son oncle Jan aux yeux bleus, qui est son père véritable, tandis qu'Alfred Matzerath est son père déclaré, sa mère Agnès accordant ses faveurs tant à son amant Jan qu'à son mari Alfred. Puis Oskar est engagé dans une troupe de nains lilliputiens déguisés en officiers allemands. Ils doivent réjouir, lors de leurs représentations, les soldats et les officiers nazis, jusqu'à Paris. Oskar en devient l'attraction exceptionnelle, on le surnomme « Oskar le vitricide ». Puis Oskar s'enfuit dans un camion militaire allemand lors de la libération en Normandie. Il se retrouve finalement chez lui à Dantzig, où sa mère Agnès Matzerath se suicide après la mort de son mari Alfred. Elle refuse véhémentement qu'Oskar soit placé, en tant qu'infirme dégénéré possédant des pouvoirs inconnus, dans un institut spécial où il serait éliminé pour préserver la pureté de la race aryenne. Devenu orphelin, il décide alors de casser son tambour et de grandir rapidement.
Les soldats russes arrivent ensuite, violent et tuent. Il est finalement déporté dans un train qui démarre et part au loin, dont il réchappera finalement.
Niant toutes les convenances sociales et espérances, Oskar, resté enfant pendant presque tout le film, se sert de son tambour pour éprouver le monde et pour battre la mesure de l'humeur ambiante. Ainsi, figé dans son corps de petit garçon de trois ans, son tambour en permanence rivé à son cou, le narrateur raconte sur un mode épique et très noir sa traversée des années 1930, de la Seconde Guerre mondiale et, dans le roman tout au moins, de la revitalisation économique qui s'ensuit.
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Légénde : Doublage cinéma de 1979 / Doublage des scènes supplémentaires de la version Director's Cut
À l'origine, le film avait atteint une durée de 162 minutes, un montage que Günter Grass avait qualifié de « charge concentrée ». Cependant United Artists, qui co-produisait le film, a exigé un raccourcissement d'une demi-heure. En effet, à l'époque, un film qui durait plus de deux heures était considéré comme trop long. Ne pouvant pas présenter deux versions du film, Volker Schlöndorff a accepté ces conditions et le film a connu un immense succès malgré tout.
Dans une interview au magazine français Brazil (n° 23, ), Schlöndorff révèle qu'il vient de terminer un nouveau montage du film. Un jour, en raison de frais de conservation, on lui avait proposé de se débarrasser des négatifs non utilisés pour le film. Le réalisateur s'était alors demandé ce que donnerait ce matériel une fois monté. L'image n'en avait pas perdu sa qualité mais ne comportait aucun son.
La postsynchronisation de ces nouvelles scènes a été un vrai défi. Angela Winkler n'a eu aucun mal à doubler sa propre voix, celle-ci n'ayant quasiment pas changé avec les années ; Mario Adorf, en dépit de son grand âge, est parvenu à reproduire le timbre qu'il possédait à l'époque (il a également assuré la version française) ; en revanche pour Katharina Thalbach, la situation fut plus compliquée. La voix de l'actrice s'étant bien aggravée avec le temps, c'est finalement sa fille Anna qui lui prête la sienne. Quant à David Bennent, qui a depuis fait carrière au théâtre, son timbre a bien mué. Pourtant, après plusieurs essais non concluants avec un enfant, un lilliputien et une femme spécialiste de voix enfantine, Bennent assure finalement sa propre voix, celle-ci ayant été par la suite modifiée numériquement par l'ingénieur du son Hubert Bartholomä.
Cette version est sortie en DVD et Blu-Ray le .
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