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Marcelo Rebelo de Sousa | ||
Marcelo Rebelo de Sousa en 2017. | ||
Fonctions | ||
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Président de la République portugaise | ||
En fonction depuis le (8 ans, 1 mois et 15 jours) |
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Élection | 24 janvier 2016 | |
Réélection | 24 janvier 2021 | |
Premier ministre | António Costa Luís Montenegro |
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Prédécesseur | Aníbal Cavaco Silva | |
Président du Parti social-démocrate | ||
– (3 ans, 1 mois et 2 jours) |
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Prédécesseur | Fernando Nogueira | |
Successeur | José Manuel Durão Barroso | |
Ministre des Affaires parlementaires | ||
– (11 mois et 28 jours) |
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Premier ministre | Francisco Pinto Balsemão | |
Gouvernement | VIIIe | |
Prédécesseur | Francisco Pinto Balsemão | |
Successeur | António de Almeida Santos | |
Secrétaire d'État à la présidence du Conseil des ministres | ||
– (9 mois et 8 jours) |
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Premier ministre | Francisco Pinto Balsemão | |
Gouvernement | VIIIe | |
Prédécesseur | José Luís da Cruz Vilaça | |
Successeur | Leonor Beleza | |
Biographie | ||
Nom de naissance | Marcelo Nuno Duarte Rebelo de Sousa | |
Date de naissance | ||
Lieu de naissance | Lisbonne (Portugal) | |
Nationalité | Portugaise | |
Parti politique | PPD/PSD (1975-2015) Indépendant (depuis 2015) |
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Diplômé de | Université de Lisbonne | |
Profession | Professeur de droit Journaliste |
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Religion | Catholicisme | |
Résidence | Palais de Belém, Lisbonne | |
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Présidents de la République portugaise | ||
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Marcelo Rebelo de Sousa (/mɐɾˈsɛlu ʁɨˈbelu dɨ ˈsozɐ/, né le à Lisbonne) est un juriste, journaliste, éditorialiste et homme d'État portugais. Ancien membre du Parti social-démocrate (PPD/PSD), il est président de la République depuis le .
Fils d'un ministre de l'Estado Novo, il est professeur à la faculté de droit de l'université de Lisbonne. Dans la foulée de la révolution des Œillets, il est élu membre de l'Assemblée constituante en et participe alors à la rédaction de la Constitution de la Troisième République.
Proche collaborateur de Francisco Pinto Balsemão dont il est l'un des ministres entre et , il est président du Parti social-démocrate — et chef de l'opposition parlementaire — de à .
Cofondateur et dirigeant de l'hebdomadaire Expresso, il se fait également connaître dès les années 1990 en tant qu'analyste politique pour des médias audiovisuels comme TSF, TVI ou RTP.
Après avoir quitté le PPD/PSD en , il se déclare candidat à l'élection présidentielle de l'année suivante sans demander l'investiture formelle de son ancien parti. À l'issue de ce scrutin qu'il remporte dès le premier tour, il succède à Aníbal Cavaco Silva et prend ses fonctions dans un contexte de cohabitation avec le gouvernement du socialiste António Costa.
Briguant un second quinquennat en , il est réélu dès le premier tour.
Marcelo Nuno Duarte Rebelo de Sousa naît le à Lisbonne ; il est le fils de Baltasar Rebelo de Sousa, professeur de médecine et plusieurs fois ministre de l'Estado Novo et de l'épouse de celui-ci, Maria das Neves Fernandes Duarte. Filleul de Marcelo Caetano, c'est en hommage à celui-ci que son père l'a prénommé Marcelo.
Conformément à l'attente de ses parents, il entame des études de droit à l'université de Lisbonne, où il obtient sa licence en 1971, puis, plus tard, son doctorat en droit et sciences politiques en 1984. Il se spécialise dans deux branches, le droit administratif et le droit constitutionnel, ce qui lui permet d'acquérir la qualité d'enseignant. Il commence sa carrière sous l'Estado Novo, régime que son père a loyalement servi, avant de devenir, plus tard, journaliste et avocat, sans mettre un terme à sa carrière dans l'enseignement supérieur.
De son mariage avec Ana Cristina Caeiro da Motta Veiga, qu'il a épousée en 1972 et dont il est désormais séparé, Marcelo Rebelo de Sousa est le père de deux enfants prénommés Nuno, né en 1973, et Sofia, née trois ans plus tard. Il a pour actuelle compagne la juriste Rita Amaral Cabral.
Jusqu'à son investiture à la présidence de la République portugaise en 2016, Marcelo Rebelo de Sousa a exercé plusieurs fonctions au sein de la faculté de droit de l'université de Lisbonne : ainsi, il a été successivement président du conseil d'administration entre 1985 et 1989, président de l'Institut de Coopération juridique de 2004 à 2005, président du Conseil pédagogique de 2006 à 2010 et enfin président de l'Institut des sciences juridiques et politiques de 2005 à 2016.
Enseignant à la faculté de droit de l'université catholique portugaise, il a également été professeur invité de l'École d'économie de l'université nouvelle de Lisbonne et a présidé le comité d'installation de la faculté de droit de l'université de Porto de 1995 à 1996 puis de 2001 à 2003. Outre les diplômes acquis à l'issue de ses études supérieures, il est également docteur honoris causa de l'université de Porto.
Parallèlement à ses activités d'avocat et de journaliste, Marcelo Rebelo de Sousa entame une carrière politique dans les années 1970 ; élu député sous les couleurs du Parti populaire démocratique, il siège à l'Assemblée de la République et contribue à la rédaction de la Constitution, en 1976.
Plus tard, au mois de , il est nommé secrétaire d'État à la présidence du Conseil dans le gouvernement de son ami Francisco Pinto Balsemão, avec lequel il a fondé et codirigé l'hebdomadaire Expresso. Quelques mois plus tard, il est désigné ministre des Affaires parlementaires par le Premier ministre qui lui confie, avec ce portefeuille, la mission de coordonner les discussions entre la majorité parlementaire et le gouvernement ; Rebelo de Sousa n'occupe ces fonctions que jusqu'en .
En 1989, il est investi par le Parti social-démocrate pour l'élection municipale de Lisbonne ; candidat à la mairie de la capitale, il est toutefois vaincu par le socialiste Jorge Sampaio mais obtient de siéger au conseil municipal, au sein duquel il dirige l'opposition.
La démission de Fernando Nogueira, annoncée après la défaite d'Aníbal Cavaco Silva à l'issue de l'élection présidentielle du , la présidence du Parti social-démocrate est laissée vacante. Se portant candidat, Rebelo de Sousa prend alors la succession de Nogueira, devenant de facto le chef de l'opposition au Premier ministre socialiste, António Guterres ; il est formellement investi dans ses fonctions le , lors de l'ouverture du XVIIIe congrès du parti, qui se tient à Santa Maria da Feira. Il promet de diriger une opposition constructive, acceptant notamment de soutenir les projets de budget présentés par l'exécutif socialiste, minoritaire à l'Assemblée de la République.
Dans le même temps, il promeut l'adhésion du PPD/PSD au Parti populaire européen, qui rassemble toutes les formations situées au centre-droit de l'échiquier politique européen ; Rebelo de Sousa en est d'ailleurs le vice-président, entre 1997 et 1999.
À l'initiative de son parti, un référendum portant sur la légalisation de l'interruption volontaire de grossesse est convoqué le . Les sociaux-démocrates emmenés par Rebelo de Sousa, qui soutenaient le rejet d'une telle légalisation, remportent une courte victoire, le « non » recueillant 50,9 % des voix. Toutefois, seuls 31,8 % des électeurs ayant voté, le quorum pour la validation du référendum n'est pas atteint. Cette victoire est ensuite considérée comme un succès en demi-teinte pour la formation de centre-droit.
Alors qu'il essaie de constituer une coalition rassemblant le PPD/PSD et le Parti populaire, un désaccord l'opposant à Paulo Portas incite Marcelo Rebelo de Sousa à mettre un terme à sa présidence. L'ancien ministre des Affaires étrangères José Manuel Durão Barroso lui succède finalement, le , à la direction du PPD/PSD, quelques mois avant les prochaines élections législatives.
Longtemps pressenti pour prétendre à la succession du président Cavaco Silva, Marcelo Rebelo de Sousa annonce sa candidature à l'élection présidentielle de 2016 au cours d'une réunion publique à Celorico de Basto, le . Depuis plusieurs mois, les enquêtes d'opinion le désignent alors comme le favori du prochain scrutin présidentiel. Se revendiquant indépendant de tout parti politique, il est soutenu par le PPD/PSD et le CDS-PP.
Jouissant d'une forte popularité acquise grâce à ses analyses politiques pour la télévision portugaise, Marcelo Rebelo de Sousa mène une intense campagne sans se réclamer du centre droit malgré le soutien de cette partie de l'échiquier politique. Interrogé quant à sa position à l'égard du gouvernement socialiste d'António Costa soutenu par la gauche radicale à l'Assemblée de la République s'il devait être élu, il assure qu'il n'interviendrait pas dans les affaires propres au gouvernement et, n'étant pas favorable à des « élections législatives tous les six mois », ferait en sorte que celui-ci n'ait pas un mandat abrégé par une dissolution parlementaire, prérogative propre au chef de l'État.
Le , à l'issue du premier tour de scrutin, il est élu président de la République portugaise avec 52 %. Il distance largement le candidat de centre gauche António Sampaio da Nóvoa (22,9 %) et la candidate de la gauche radicale, Marisa Matias (10,1 %). Dans son discours de victoire, le chef de l'État élu assure qu'il n'y a « aucun vaincu dans cette élection présidentielle » et promet d'être « un président libre et indépendant ». Après Aníbal Cavaco Silva, Rebelo de Sousa est le second président issu du centre droit depuis la révolution des Œillets,,,,.
Le mandat présidentiel de Marcelo Rebelo de Sousa commence le . Sa présidence débute dans un contexte de « cohabitation », le gouvernement étant soutenu par une majorité de gauche à l'Assemblée de la République, sous l'autorité du Premier ministre António Costa.
Il annonce avoir choisi l'ancien Premier ministre socialiste et Haut représentant des Nations unies pour les réfugiés António Guterres, l'ancien dirigeant démocrate-chrétien António Lobo Xavier, l'ancien président du PSD Luís Marques Mendes, l'ancienne ministre de la Santé Leonor Beleza et l'écrivain Eduardo Lourenço pour intégrer le Conseil d'État.
Candidat à un second mandat dans le contexte de la pandémie de Covid-19, il est réélu dès le premier tour du scrutin présidentiel du 24 janvier 2021, recueillant 60,7 % des suffrages exprimés, face notamment à la socialiste Ana Gomes (13 %, non-soutenue par le Parti socialiste) et au candidat d'extrême droite André Ventura (11,9 %),,.