Dans cet article, nous explorerons l'histoire fascinante de Menton (Alpes-Maritimes), en explorant ses origines, son impact sur la société actuelle et son évolution au fil du temps. Depuis ses débuts jusqu'à aujourd'hui, Menton (Alpes-Maritimes) a joué un rôle crucial dans divers aspects de la vie humaine, de la politique à la culture, en passant par la technologie et la science. Au fil de ces pages, nous examinerons les multiples facettes de Menton (Alpes-Maritimes), de ses aspects les plus controversés à ses contributions les plus notables, dans le but de bien comprendre l'importance de Menton (Alpes-Maritimes) dans le monde contemporain.
Menton est située à la frontière franco-italienne (la ville frontière du côté italien est Vintimille) et elle est surnommée « Perle de la France » (cette appellation est due au géographe Élisée Reclus dans sa Géographie universelle).
1 082 km séparent, à vol d'oiseau, Menton de la presqu'île Saint-Laurent en Bretagne dans le Finistère et c'est donc la plus grande distance possible à vol d'oiseau de France continentale (par la route, au plus rapide, 1 500 km sont à parcourir pour rejoindre cette presqu'île depuis la Porte de France).
le Careï, qui a une zone d'activités en haut de sa vallée et a son embouchure sous le casino ;
le Fossan, qui passe dans la vieille ville, et se jette près du nouvel espace Jean-Cocteau, et à l'ouest du Bastion.
La première amenée d'eau à Menton date de 1779.
Menton dispose d'une station d'épuration d'une capacité de 80 000 équivalent-habitants.
Climat
Menton dispose d'un climat méditerranéen avec des hivers doux et ensoleillés et des étés chauds et secs. Variant de 8 degrés en janvier à 28 en août, Menton dispose d'un microclimat qui la protège des vents froids venus des Alpes. On dit souvent que Menton dispose d'un climat quasi subtropical avec des températures élevées, un taux d'humidité fort (chaleur étouffante l’été) et des orages assez rares mais violents.
Températures et précipitations moyennes
Minimum
Maximum
Précipitations (mm)
Janvier
8
13
80.3
Février
8
14
70.7
Mars
10
16
66.8
Avril
13
19
72.0
Mai
17
23
52.3
Juin
20
26
35.8
Juillet
22
28
13.1
Août
22
28
28.3
Septembre
18
25
68.9
Octobre
15
21
106.5
Novembre
12
18
109.6
Décembre
8
14
84.7
Annuel
13.4
19.4
789.0
Urbanisme
Typologie
Menton est une commune urbaine,. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee,.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Monaco - Menton (partie française), dont elle est une commune de la couronne. Cette aire, qui regroupe 12 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants,.
La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit,.
Ruelle pittoresque du Vieux Menton.
Le centre, la place aux herbes.
Le vieux Menton et son enchevêtrement de toitures en tuiles rondes vus depuis le début du boulevard de Garavan.
Menton, fenêtre décorée.
Basilique Saint-Michel, maison de la vielle ville et promenade des Sablettes.
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (46,3 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (26,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (44,9 %), forêts (31,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (11,5 %), zones agricoles hétérogènes (10,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,4 %), eaux maritimes (0,5 %).
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui).
Quartiers
Centre historique :
La vieille Ville, ses ruelles et façades colorées, et murs, linteaux et enseignes gravés, la basilique Saint-Michel.
La rue Longue et ses ateliers D'art(Source de la liste des quartiers)
En bord de mer de l'ouest à l'est :
Madone-Carnolès,
Biovès-Casino, avec les jardins Biovès et le casino,
Hôtel de Ville,
Saint-Paul Garavan, surtout notable par les propriétés et les jardins qui les entourent. Les fruits tropicaux y parviennent à maturité grâce à son climat, le plus tempéré de France[réf. nécessaire].
Un peu en retrait :
Riviera, du nom d'un grand hôtel,
Terres Chaudes.
Dans les hauteurs :
Vallée de Gorbio, conduisant au village de Gorbio,
Haut Borrigo du nom de la petite rivière du Borrigo, canalisée et recouverte,
Careï Monti, du nom de Careï une autre petite rivière canalisée et recouverte et de Monti un hameau sur la route de Sospel,
Mont-Gros, du nom du sommet (229 m) proche de même nom,
Ciappe - Fossan, avec les hauteurs des Ciappes et la vallée du Fossan.
Super Garavan, du nom de Garavan sur ses hauteurs.
Les jardins Biovès : jardins situés sur une grande allée (remontant le Carei) où se déroule chaque année la fête du Citron.
Le parc du Pian : jardin situé sur le boulevard Garavan. Ce jardin a la particularité d'être en pente, et de n'avoir que des oliviers comme plantation.
Hawaï, première plage de France lorsque l'on arrive de l'Italie. Petite, elle est souvent exposée à la houle.
Rondelli, première plage de sable, au niveau du supermarché dans le quartier de Garavan.
Les Sablettes, qui avant 1969 était une toute petite plage de sable, agrandie artificiellement entre 1968 et 1969. Protégées des houles et des vents d'est par 3 digues, elle est très fréquentée des touristes.
Marché (ou Bastion), proche des anciennes halles et du nouveau musée Jean-Cocteau.
Casino, à l'extrémité des jardins de Biovès.
Borrigo, cette plage et les deux précédentes ont fait dans les années 1995 l'objet de profonds travaux structurels qui, notamment grâce à la construction d'une digue sous marine de plus de 1 kilomètre, limitant leur érosion par les courants et coups de mer, ont permis leur élargissement à, au moins 30 mètres.
Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 29 135, alors qu'il était de 26 766 en 2013 et de 26 150 en 2008.
Parmi ces logements, 50 % étaient des résidences principales, 42,9 % des résidences secondaires et 7,1 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 10,2 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 89,1 % des appartements.
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Menton en 2018 en comparaison avec celle des Alpes-Maritimes et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (42,9 %) supérieure à celle du département (25,3 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 55,3 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (57,3 % en 2013), contre 55,3 % pour les Alpes-Maritimes et 57,5 pour la France entière.
Le logement à Menton en 2018.
Typologie
Menton
Alpes-Maritimes
France entière
Résidences principales (en %)
50
66,4
82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %)
La ville de Menton est desservie par les transports urbains de la communauté d’agglomération de la Riviera française qui ont pour nom Zest. Ce réseau dessert les 15 communes de la communauté de la Riviera française et est constitué de 26 lignes régulières. La ligne qui compte le plus de voyageurs est la ligne 1 Résédas - Frontière, en 2021 on comptait 447 780 voyageurs sur cette ligne et 1 318 534 sur le réseau total. Depuis 2019 une navette gratuite et électrique a fait son apparition dans le centre de Menton, elle est surnommée « La Navette ».
Gare de Menton. Liaison régulière avec vintimille, Nice via Monaco.
Gare de Menton-Garavan à l'est de Menton et la plus proche du port nouveau de Menton Garavan
Gare de Carnolès sur le territoire de la commune de Roquebrune-Cap-Martin, juste à l'entrée ouest de Menton et à quelques centaines de mètres du bord de mer.
La commune se trouve sur une zone de sismicité moyenne,.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Mentonum en 1262.
Albert Dauzat et Charles Rostaing hésitent entre un nom de personne latin Mento, -onis, pris absolument, et un thème préceltique men-t- « rocher », suivi du suffixe -onem. Par « préceltique », sans doute entendent-ils le ligure, langue mal connue, mais qui a laissé de nombreuses traces dans la toponymie provençale jusqu'aux Alpes et même dans la manière de nommer les habitants mentonasque, avec le suffixe -asque, considéré comme ligure par les spécialistes. L'homonymie avec Menthon (Haute-Savoie, sans forme ancienne) renforce cette hypothèse, les toponymes ligures étant généralement cantonnés à la partie sud-est de la France jusqu'aux Alpes.
Ernest Nègre reprend leur première proposition et explication par le nom propre romain Mento.
L'hypothèse *Mons Othonis basée sur le nom de l'empereur Othon ne se justifie pas, car tout d'abord, il n'y a aucune forme ancienne pour évoquer cette possibilité, ensuite, *Mons Othonis, ou plutôt sa forme bas latine, aurait abouti à *Montodon. Elle relève juste d'une tentative d'expliquer des faits linguistiques par des faits historiques.
La ville est appelée, en mentonasque, , que l'on écrit localement Mentan (occitan : Menton en norme classique ou Mentan en norme mistralienne). Le gentilé (singulier) est ou mentounasc (norme mistralienne, la seule utilisée localement).
En italien, le nom s’écrit Mentone (), le e final étant prononcé comme un éfrançais au lieu d'être muet. Le gentilé est au pluriel, plus souvent mentonaschi, rarement mentonesi.
Les fouilles des Balzi Rossi (grottes de Grimaldi), à la frontière italienne, attestent une présence humaine dès le paléolithique supérieur (aux alentours de 22 000 ans avant notre ère).
C’est sur la colline de Pépin, à l’ouest de la ville actuelle, que se groupait sans doute l’agglomération primitive, autour de son château fondé sous l’impulsion du comte de Vintimille. La seigneurie de Puypin (Podium Pinum) échut avec celle de Menton au XIIIe siècle aux Vento, famille génoise qui y construisit un autre château : celui-ci donna naissance à la ville actuelle. La première mention de la ville date du , dans le traité de paix entre Charles d'Anjou et Gênes. Sa position à la limite du comté provençal angevin et de la république de Gênes - qui revendiquait alors Monaco comme sa limite occidentale - en fait une position relativement convoitée.
La principauté de Monaco fut reconstituée en 1814, mais passa en 1815 sous le protectorat des rois de Sardaigne et les princes durent rendre l’hommage féodal pour Menton à ces rois — de façon anachronique — mais non pour Monaco proprement dit.
1848 fut l’année des révolutions en Europe. Menton, tout comme sa voisine Roquebrune, fit sécession de la principauté de Monaco. Il est vrai que le prince Florestan de Monaco s’obstinait à percevoir une taxe sur l'exportation des citrons, principale ressource de la ville.
Au plébiscite organisé cette année-là, Menton se prononça massivement en faveur du rattachement à la France. La ville s'agrandit à l'est du quartier de Garavan qui, bien qu'appartenant à la commune de Vintimille et n'ayant pas participé au plébiscite, devient également français en 1861.
Napoléon III paya un dédommagement d’un montant de 4 millions de francs au prince Charles III pour le préjudice territorial causé à la principauté.
À la suite de l’armistice du 24 juin 1940, les deux tiers du territoire de la commune sont annexés à l’Italie de l’été 1940 jusqu’au date de l'armistice de Cassibile. L'évacuation des habitants français avait été organisée dès le et se fait à partir du , d'abord vers Antibes et Cannes, puis à partir du vers les Pyrénées-Orientales où les 15 700 mentonnais sont répartis entre 83 communes, la mairie s'installant à Prades. Il y restent jusqu'au mois d'octobre avant d'être envoyés pour la plupart dans le Var jusqu'à la fin de la guerre.
Les italiens occupent Menton dès le et italianisent la ville en Mentone, notamment par le changement des panneaux de signalisation. À partir de , la ville est occupée par les Allemands jusqu’à leur départ le , tout en continuant plusieurs semaines à bombarder les positions adverses. Les troupes américaines et canadiennes ont libéré Menton dès le .
Au second tour des élections municipales de 2014 dans les Alpes-Maritimes marqué par une quadrangulaire, la liste UMP-UDI menée par le maire sortant Jean-Claude Guibal obtient la majorité des suffrages exprimés, avec 5 720 voix (44,47 %, 26 conseillers municipaux élus dont 14 communautaires), devançant très largement celles menées respectivement par :
- Lydia Schénardi (FN, 3 427 voix, 26,64 %, 5 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires) ;
- Pascale Gerard (PS-PRG-EELV), 1 974 voix, 15,34 %, 2 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire) ;
- Patrice Novelli (DVD, 1 740 voix, 13,52 %, 2 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire) ;
Lors de ce scrutin, 37,94 % des électeurs se sont abstenus.
Au second tour des élections municipales de 2020 dans les Alpes-Maritimes, la liste LR menée par le maire sortant Jean-Claude Guibal obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 4 918 voix (55,69 %, 28 conseillers municipaux élus dont 14 communautaires), devançant largement la liste CNIP-RN menée par Olivier Bettati — qui bénéficiait de la fusion de la liste UDI du 1er tour menée par Patrice Novelli — qui a recueilli 3 912 voix (44,30 %, 7 conseillers municipaux élus dont 4 communautaires). Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 57,17 % des électeurs se sont abstenus.
Après la mort en octobre 2021 de Jean-Claude Guibal, maire de Menton depuis 1989, le conseil municipal a élu par 18 voix le son successeur, Yves Juhel, jusqu'alors deuxième adjoint, et n'a accordé que 17 voix à l'ancienne première adjointe, Sandra Paire. Celle-ci et ses 16 colistiers ont annoncé leur démission,. Au terme du second tour de l'élection municipale qui a donc été organisée les et , la liste menée par le maire sortant Yves Juhel obtient la majorité des suffrages exprimés, avec 43,18 % des suffrages exprimés, devançant l'ancienne première adjointe Sandra Paire, qui a recueilli 40,24 %, et Anthony Malvault (16,65 % des voix).
Lors de ce scrutin qui a conclu une campagne électorale particulièrement tendue et mouvementée, 48,34 des électeurs se sont abstenus,.
Récapitulatif de résultats électoraux récents
Cette section doit être actualisée. (Dernière mise à jour : 2019)
Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés. Améliorez-la ou discutez-en.
Dans ce rapport de 79 pages, on découvre des notes de frais suspectes concernant le 1er semestre 2023. Mathieu Messina aurait dépensé plus 500 000 euros au nom de la SPL des ports de Menton, et il s'agit donc d’argent public, puisque la SPL appartient à la municipalité et au département. Deux plaintes ont été déposées de la part de la ville de Menton et du conseil départemental maralpin.
Retraité, ancien adjoint Président de la CA de la Riviera française (2021 → ) Réélu pour le mandat 2022-2026
Distinctions et labels
Menton est classée régulièrement 4 fleurs depuis plusieurs années et est également régulièrement lauréate du Grand prix national du fleurissement depuis 1990[réf. nécessaire].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans,.
En 2021, la commune comptait 30 412 habitants, en augmentation de 7,73 % par rapport à 2015 (Alpes-Maritimes : +1,99 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La population de la commune est plus âgée que celle du département. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 29,7 %, soit un taux inférieur à la moyenne départementale (31,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (32,2 %) est supérieur au taux départemental (30,6 %).
En 2018, la commune comptait 13 890 hommes pour 16 341 femmes, soit un taux de 54,05 % de femmes, supérieur au taux départemental (52,72 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage
Hommes
Classe d’âge
Femmes
1,1
90 ou +
2,7
10,0
75-89 ans
14,2
17,4
60-74 ans
18,4
20,8
45-59 ans
20,3
18,3
30-44 ans
17,1
15,2
15-29 ans
13,1
17,3
0-14 ans
14,2
Pyramide des âges du département des Alpes-Maritimes en 2020 en pourcentage
Hommes
Classe d’âge
Femmes
1,1
90 ou +
2,5
9,3
75-89 ans
12,1
17,5
60-74 ans
18,7
20,4
45-59 ans
19,9
18,2
30-44 ans
17,5
16,5
15-29 ans
14,7
17
0-14 ans
14,5
Manifestations culturelles et festivités
La fête du Citron (qui se passe durant les trois derniers week-end de février) où des motifs sont réalisés avec des citrons et des oranges.
Le Festival de musique de Menton, qui se déroule chaque année de fin juillet à mi-août sur le parvis de la basilique Saint-Michel.
Les Colloques de Menton, cycle de conférences en octobre au palais de l'Europe.
Le Championnat du Pur-Sang Arabe de la Méditerranée et des Pays Arabes se déroulant chaque année à la fin du mois de juin au stade Rondelli.
La Saint-Pierre le premier dimanche de juillet, où une barque est brûlée.
Depuis 2017, le Festival du Film Fantastique à l'automne.
Sports et loisirs
La ronde des plages, qui se déroule à Menton en général mi-mai (course à pied)
Le Bastion situé sur le port de Menton est construit en mer, par les princes de Monaco, alors comme défense avancée du port en 1636. Aujourd’hui, il accueille l'un des deux musées de Menton consacrés à Jean Cocteau. Un buste le représentant y est installé, acquis par la municipalité, et œuvre du sculpteur Cyril de La Patellière (1989). À rapprocher de celui existant, du même auteur, à Villefranche-sur-Mer. À l'extérieur, on trouve aussi un médaillon de Bronze, œuvre d'Arlette Somazzi, représentant le visage du poète, scellé dans une pierre au pied du musée du Bastion.
Mairie : la salle des mariages a été décorée dans les années 1950 par Jean Cocteau, ce qui la transforma en une gigantesque œuvre d’art. Barbara Hendricks, citoyenne d'honneur de la ville, s'y est mariée.
Le palais de l’Europe, construit en 1909 par l’architecte Hans-Georg Tersling, est l’ancien casino kursal de la ville. Avec son imposante façade, il est un des principaux édifices du centre-ville.
Le marché couvert édifié, en 1898, par Adrien Rey est caractéristique avec une polychromie de briques et de céramiques commandées au fabricant mentonnais Saïssi.
La villa Tempe à Pailla, conçue par l'architecte irlandaise Eileen Gray et réalisée à partir de 1932. Toujours visible au 187 route de Castellar, elle est classée monument historique depuis 1990
Le site de la basilique Saint-Michel-Archange, place de la Conception, est un joyau de l'art baroque du pays mentonnais. Construite en 1619, elle est l'œuvre du génois Lorenzo Lavagna. La façade du parvis ainsi que les 2 clochers ont été repeints en 1975 avec des peintures se rapprochant de celles "d'époque". Elle dispose d'un orgue de 1666 doté d'un très beau buffet italien
Monastère de l'Annonciade, corniche André Tardieu XVIe siècle, agrandi XIXe siècle avec chapelle XVIIIe siècle
Église du Sacré-Cœur, avenue Edouard VII, construite en 1910 de style roman.
Chapelle de la Miséricorde des Pénitents Noirs,,,, promenade du Val de Menton, ancien couvent des capucins XVIIe siècle.
Chapelle de l'Immaculée-Conception ou chapelle des Pénitents blancs, place de la Conception, construite entre 1680 et 1687, de style baroque.
Chapelle de la Madone de Carnolès, 5 rue Paul Morillot, reconstruite XIVe siècle XVe siècle
Chapelle Saint-Christophe, avenue Pigautier, construite en 1874 de style néo-gothique.
Chapelle Saint-RochXVe siècle, 23 place Saint-Roch. La première procession dite du vœu de Saint-Roch a eu lieu en 1731 pendant une épidémie de variole.
Chapelle Sainte-Jeanne d'Arc, 114 promenade du Val de Carei.
Chapelle Saint-Laurent, 2 rue Saint-Laurent construite en 1882
Monti
Église Saint-Honoré, route de Sospel construite en 1822 de style néo-gothique.
Chapelle Saint-Roman, allée du Stade d'origine médiévale, reconstruite au XVIIe siècle de style classique.
Autres cultes
L'église russe-orthodoxe de Menton, 14 rue Paul Morillot, construite en 1892 par l'architecte danois Hans-Georg Tersling, dans un style russe du XVIIe siècle, nous rappelle que la colonie aristocratique russe était nombreuse au XIXe siècle dans la région. Elle desservait aussi la base marine russe de Villefranche.
Chapelle Sainte-Alexandrine, au cimetière marin XIXe siècle de style byzantin.
Église anglicane Saint-John's, angle avenue Carnot, avenue Verdun construite en 1868. Elle rappelle que la colonie aristocratique anglaise était la plus nombreuse au XIXe siècle dans la région et avait lancé la mode de séjourner sur la Côte d’Azur.
Temple écossais, 8 rue de la République, ancien temple construit vers 1880.
Musée du Bastion, aménagé à la demande de Jean Cocteau pour recevoir ses œuvres ;
Salle des mariages de l'hôtel de ville décorée par Jean Cocteau en 1957 ;
Musée des Beaux-Arts, installé au Palais Carnolès depuis 1961, ancienne résidence d'été des princes de Monaco. Depuis 1994, des statues et sculptures d'art contemporain sont exposées dans les jardins. Actuellement fermé pour travaux ;
Musée de la préhistoire régionale constitué à partir des résultats de recherches entreprises autour de Menton, en particulier avec un moulage de l'Homme de Menton. Le musée comprend aussi une section arts, traditions populaires et histoire locale, ainsi que la présentation de fouilles archéologiques réalisées dans la rade de Villefranche ;
Galerie d'art contemporain au palais de l'Europe.
Langue régionale
Les associations locales considèrent généralement le mentounasc (nom du parler local) comme un parler de l’occitan, appelé vivaro-alpin ou, plus communément, gavot. Décrit pour la première fois de façon scientifique par James Bruyn Andrews à la fin du XIXe siècle, il fait l'objet d'études plus récentes. Werner Forner, bien qu'insistant sur le caractère intermédiaire du mentonnasque, le classifie comme ligurienintémélien alpin. Jean-Philippe Dalbera et Michèle Olivieri soulignent la présence de traits structurels vivaro-alpins.
Il est enseigné comme une variété de l’occitan-langue d’oc, selon les règles en vigueur dans l’Éducation nationale française, c'est-à-dire en respectant ses traits spécifiques et ses usages graphiques locaux.
Plusieurs scènes de La Comtesse aux pieds nus (1954) de Joseph L. Mankiewicz ont été tournées à Menton. On reconnait notamment le poste frontière du Pont Saint-Louis. Une vue évoquant la côte d'Azur est en fait un panorama de la ville depuis Garavan.
Le film Le Corniaud (1965) comporte une longue scène tournée à l'ancienne douane du Pont Saint-Louis (Esplanade Jojo-Arnaldi). C'est celle où les douaniers fouillent les voitures à la recherche de drogue ou d'objets volés. On a une vue rapide sur Menton avant la construction du port de Garavan. Le film Le Chacal (1973) comprend aussi une scène avec le passage de cette douane.
Dans La Chambre du fils, de Nanni Moretti, le film se termine au niveau du poste-frontière Saint-Ludovic puis sur la plage des Sablettes.
Lucky Luciano, film tourné en 1974 montre la douane supérieure encore en activité.
L'Échafaudage, film tourné en 1975 dans la vieille ville.
Jamais plus jamais, James Bond1983, contient quelques séquences tournées dans la vieille ville, rue des Logettes, montée du Souvenir et dans le tunnel passant sous le vieux Menton.
Dans l’épisode « Une nouvelle ère » de la série Hero Corp (2008 - 2009), créée par Simon Astier, une séquence se déroule dans le jardin du Bastion et une courte scène dans le restaurant L’embuscade (situé sur la route des Ciappes de Castellar).
En 2014, l'épisode 10 de la saison 1 de la série Gomorra de Stefano Sollima comporte une courte scène où Salvatore Conte et son chauffeur déjeunent au Sablettes Beach de Menton avec vue sur la vieille ville et on les voit circulant sur l'autoroute A8 avec une vue dominant Menton.
En 2020, plusieurs scènes de la série française Crimes Parfaits diffusée sur France 3 y sont tournées. On y voit notamment la vieille ville, la Villa Serena, etc.
Poésie
Un poème de Federico García Lorca, Tu infancia en Menton (en français : Ton enfance à Menton), qui appartient au recueil Poeta en Nueva York, fait allusion à Menton parce que son ex-compagnon le sculpteur Emilio Aladrén avait vécu dans la commune.
Hymne
Un hymne en l'honneur de la ville, Ou ver de Mentan, a été composé en 1980 par Marcel Firpo et François Borfiga. Les paroles sont chantées en mentonasque. Il est chanté traditionnellement lors de la fête de la Saint-Pierre, le 29 juin.
Parti : au 1er d'azur à saint Michel archange le bras dextre levé tenant un glaive, la pointe en bas, la senestre tenant une balance, terrassant le démon armé de sa fourche, le tout d'or, au 2e d'argent au citronnier au naturel fruité d'or posé entre deux monts de sinople, le tout soutenu d'une mer d'azur mouvant de la pointe et au comble du même chargé de trois étoiles d'argent et au franc-canton senestre de gueules chargé de la lettre capitale F d'or.
James Henry Bennett (1816-1891), médecin anglais souffrant de maladie pulmonaire. Ayant constaté que le climat de Menton améliorait grandement sa santé, il publia des livres et des articles en faveur du climat local et s'impliqua dans les améliorations de la ville. Il est considéré comme l'« inventeur de la station climatique de Menton » ;
Charles Spurgeon (1834-1892), pasteur et prédicateur protestant baptiste, y est décédé ;
Valerien Ostroga (1840-1889), anarchiste polonais, y exerce la profession de photographe de 1871 à 1889 ;
Robert de Montesquiou (1855-1921), homme de lettres et critique d'art, modèle du baron de Charlus dans A la recherche du temps perdu, est mort à Menton ;
Hans-Georg Tersling (1857-1920), né au Danemark, mort à Menton. Il est enterré au vieux cimetière de Menton. Architecte spécialisé dans les édifices de la villégiature, il dessina et édifia de nombreux hôtels, casinos et villas entre Nice et Menton, dont l'hôtel Bristol de Beaulieu-sur-Mer, l'Impérial de Menton, le Casino Kursaal de Menton (actuel palais de l'Europe), ou encore le palais Carnolès ;
Ferdinand Bac (1859-1952), dessinateur, lithographe et écrivain français, entreprend d'aménager les jardins du domaine des Colombières. Il transforme cette ancienne bâtisse en somptueuse résidence méditerranéenne au milieu d'un jardin où chaque parterre est inspiré d'un pays de la Méditerranée ;
Pilar Cuevas y Bringas épouse du marquis de Alta Villa et longtemps dame d'honneur de la reine Isabelle II y a séjourné longuement ;
Émile Appay (1876-1935), peintre paysagiste français, a réalisé des tableaux avec des vues de Menton lors de ses séjours dans la ville ;
Louis Moufflet, né à Menton, capitaine ayant créé les sections d'équipages de chiens d'Alaska sur le front des Vosges en 1915 ;
Eileen Gray (1878-1976), architecte et designer irlandaise, y a notamment réalisé la villa Tempe à Pailla ;
Grégoire Nicolas Finez (1884-1975), artiste-peintre né à Saint-Saulve (59) et décédé à Menton. Il obtint la grande médaille d'or au Salon des artistes français en 1948 ;
Katherine Mansfield (1888-1923), nouvellistemodernistenéo-zélandaise. La ville a nommé son avenue Katherine Mansfield en son honneur. Sa villa Isola Bella peut être visitée et des autrices et auteurs néo-zélandais y sont accueillis en résidence de création en partenariat avec la Katherine Mansfield Menton Fellowship ;
Jean Cocteau (1889-1963) a longtemps fréquenté Menton, il y a d'ailleurs laissé son mémorial et décoré la salle des mariages de l'Hôtel de ville. Un restaurant de la rue piétonne porte le nom d'un de ses romans : Les Enfants terribles ;
Louis Caperan-Moreno (1948-) est un historien mentonnais. Il a publié une Histoire de la population mentonnaise (1981), et une Histoire de Menton (SAHM 1986). Il écrit également en mentonnais (A Madarena, publié dans l'Armana prouvençau1999), et il est auteur d'un manuel de cette langue : Ou Mentounasc a scora : parlema mentounasc : manuel de langue mentonnaise (Société d'art et d'histoire du Mentonnais : Scora felibrenca mentounasca, 1987) ;
Martine Baujoud (1949-1990), chanteuse populaire des années fin 1960-1970 avec les succès « Dalila »-« He Hman (de Jacques Brel) »-« La cour des miracles » ;
Richard Anconina (1953-), avant d'effectuer la carrière cinématographique qu'on lui connaît, a été pendant une année animateur d'un centre de vacances pour personnes âgées à Menton ;
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑AM, Henri Migout & ALH, « Élections municipales à Menton : Jean-Claude Guibal investi par Les Républicains : A 4 mois des élections municipales, le comité départemental des Républicains des Alpes-Maritimes a investi, ce lundi 2 décembre, le maire sortant Jean-Claude Guibal », France 3 Provence-Alpes-Côte d'Azur, 28/11/2019 mis à jour le 11/6/2020.
↑« Alpes-Maritimes (06) - Menton », Résultats des élections municipales et communautaires 2020, sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
↑ a et bYann Delanoe, « Yves Juhel élu maire de Menton, son adversaire démissionne aussitôt », Nice-Matin, (lire en ligne, consulté le )« Ce dernier est donc le nouveau maire de Menton, mais peut-être pas pour longtemps: dans la foulée de son élection, Sandra Paire a annoncé sa démission et a été imitée par les seize conseillers municipaux qui avaient voté pour elle et qui ont immédiatement quitté la séance. Les démissionnaires représentant plus d'un tiers de l'assemblée, on pourrait s'orienter vers de nouvelles élections ».
↑Yann Delanoë et Alice Rousselot, « C’est confirmé, les Mentonnais se rendront aux urnes avant le 9 février pour une nouvelle élection municipale : La préfecture des Alpes-Maritimes a annoncé ce vendredi soir, qu’elle validait bien les 22 démissions de conseillers municipaux, et que les Mentonnais devront retourner voter pour élire leur maire. Et ce avant le 9 février 2022 », Nice-Matin, 19/11/2021 mis à jour le 20/11/2021 (lire en ligne, consulté le ).
↑Nathalie Layani, « Election municipale à Menton : guerre de succession et crise sanitaire au programme : Le 30 janvier prochain, les électeurs mentonnais devront élire leur nouveau maire, trois mois après le décès brutal de Jean-Claude Guibal, qui a régné en maître sur la ville pendant 32 ans sans vraiment préparer la suite. Une élection qui s’annonce tendue, sur fond de guerre de succession et de crise sanitaire, car la campagne se déroulera en plein coeur de la 5e vague. », France 3 Provence-Alpes-Côte d'Azur, 4/1/2022 mis à jour le 14/1/2022 (lire en ligne, consulté le ).
↑Gregory Bustori, « Élection municipale à Menton : Yves Juhel élu maire : Ce dimanche 6 février, Yves Juhel a été élu maire de Menton à l'issue d'une triangulaire avec 43,11 % des voix. Il succède à Jean-Claude Guibal, décédé le 25 octobre dernier. », France 3 Provence-Alpes-Côte d'Azur, (lire en ligne, consulté le ).
↑Jacqueline Pozzi, « Jean-Claude Guibal, le maire de Menton, est mort : Il était maire de Menton depuis 1989. Jean-Claude Guibal est décédé ce lundi matin », France 3 Provence-Alpes-Côte d'Azur, 25/10/2021 mis à jour le 26/10/2021 (lire en ligne, consulté le ).
↑Gregory Bustori et Loic Blache, « À Menton, le conseil municipal élit Yves Juhel, le nouveau maire de la ville : En mairie de Menton, le conseil municipal a élu Yves Juhel au poste de maire ce samedi 12 février. Il obtient 28 voix en sa faveur », France 3 Provence-Alpes-Côte d'Azur, (lire en ligne, consulté le ).
↑(it)« Il dialetto di Mentone, in quanto egli tramezzi ideologicamente tra il provenzale e il ligure » (le dialecte de Menton, en ce qu'il est intermédiaire idéologique entre le provençal et le ligurien) in Archivio Glottologico Italiano XII, 1890/92, p. 97-106.
↑(it)« L'Intemelia linguistica », in Intemelion 1, Sanremo, 1995, p. 67-82.
↑Ses recherches sont bien résumées dans « Le mentonnais entre toutes les chaises ? », in Lexique Français-Mentonnais (Caserio & al. 2001)
↑Jean-Philippe Dalbera, Les parlers des Alpes Maritimes : étude comparative, essai de reconstruction , Toulouse: Université de Toulouse 2, 1984
↑« Les parlers de Menton et de Sospel représentent donc le stade 0 des dialectes occitans, où il n'y a pas de clitique sujet. » Michèle Olivieri, Frontières linguistiques
↑Guide du Tourisme industriel et technique en Provence-Alpes-Côte d’Azur-Corse, Monuments, Etapes et Curiosités, Paris, Éditions Solar, , 152 p. (ISBN2-263-01872-7)
Collection EDF – La France contemporaine. p. 37 Maison Herbin, Confitures
↑(es) Miguel Mora, « Nigel Dennis enseña el "primer borrador" de un poema mayor de 'Poeta en Nueva York' », El País, (ISSN1134-6582, lire en ligne, consulté le )
↑Dominique Cureau, « Mentonnais : Menton », sur vexil.prov.free.fr (consulté le ).
Collectif (dir.), Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes en deux volumes, vol. I I : Cantons de Menton à Villefranche-sur-Mer, Paris, Flohic Éditions, coll. « Le Patrimoine des Communes de France », , 574 p. (ISBN2-84234-071-X), p. 528-561
La France à la belle époque : La Côte d’Azur, Var - Alpes-Maritimes, vol. III, Caen, Éditions de Neustrie, coll. « Sites et Monuments », , 100 p. (ISBN2-905835-07-9), p. 65-67.
Philippe de Beauchamp et Loïc-Jahan (photographies), L'art religieux dans les Alpes-Maritimes, Aix-en-Provence, Édisud, 1990-1993, 143 p. (ISBN978-2-85744-485-5 et 2-85744-485-0), p. 49-50
Suivez le guide : Monuments historiques Provence-Alpes Côte d'Azur, Conseil régional Provence Alpes Cote d'Azur - Ministere de la culture, , 198 p. (ISBN9782906035003), p. 69-70.
Thierry Martin, Menton pendant la Grande guerre, Alandis éd., , 151 p. (ISBN978-2-913637-12-2).
Menton 1914-1918 : chronique locale d'une guerre mondiale, Archives municipales de Menton, , 135 p. (présentation en ligne).
Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du moyen âge en France, Strasbourg, Editions Publitotal, 4ème trimestre 1979, 1287 p. (ISBN978-2-86535-070-4 et 2-86535-070-3), p. 745
Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA]