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En 1984, Michel Mayor est nommé professeur à l'Université de Genève. Ses travaux portent alors sur les propriétés statistiques des étoiles doubles, un nombre important d'étoiles (environ la moitié) vivant en couple. Il participe alors à la recherche de compagnons toujours plus légers autour d'étoiles similaires au Soleil. Grâce à une nouvelle génération de spectrographes, développée en collaboration avec des instituts français, des infimes oscillations de la vitesse des étoiles, résultant de l'influence de planètes, peuvent être mesurées. En 1995, grâce au spectrographe ÉLODIE installé sur le télescope de 1,93 mètre de l'Observatoire de Haute-Provence, Michel Mayor et son doctorant d'alors, Didier Queloz, découvrent le premier objet de masse indubitablement planétaire en orbiteautour d'une étoile de la séquence principale : 51 Pegasi b.
Michel Mayor effectue sa dernière année d'enseignement en 2007, date à laquelle il prend officiellement sa retraite. Depuis, il est professeur honoraire de l'Université de Genève et reste actif en tant que chercheur à l'Observatoire de Genève.
En 2007, il poursuivait son travail avec le spectrographe HARPS (« High-Accuracy Radial-velocity Planetary Search Project »), qu'il a inventé et qui est installé sur le télescope de 3,6 mètres de l'ESO à La Silla au Chili.
Pour ses recherches et découvertes dans le domaine des exoplanètes, et notamment pour la découverte de 51 Pegasi b, Michel Mayor a reçu nombre de récompenses, dont le prix Nobel de physique 2019.
Quelques découvertes majeures
En , Michel Mayor devient codécouvreur de HD 114762 Ab, premier objet de masse substellaire (le statut de planète ou de naine brune demeure incertain) connu en dehors du système solaire.
Le , il est cosignataire d'un papier rapportant la découverte de Gliese 581 c, première exoplanète connue aux caractéristiques terrestres, c'est-à-dire non seulement certainement rocheuse (et non des géantes gazeuses comme précédemment publié) mais en plus située dans la zone habitable de son étoile.
Le , son équipe de l'observatoire de Genève annonce la découverte de Gliese 581 e, exoplanète tellurique deux fois plus massive que la Terre, mais se trouvant hors de la zone habitable de l'étoile.
Distinctions et récompenses
Pour la découverte de la première exoplanète, Michel Mayor a reçu les prix suivants :
le prix Marcel-Benoist en 1997« pour avoir été le premier à découvrir une planète située hors du Système solaire autour de l’étoile Pégase 51 et pour les importants travaux théoriques et les développements d’instruments qui ont précédé et rendu possible cette découverte » ;
le prix Balzan (instruments et techniques en astronomie et en astrophysique) en 2000« pour l'importance de ses recherches qui ont permis de découvrir la première planète en orbite autour d'une étoile autre que le Soleil » ;
le prix Kyoto dans la catégorie « Earth and Planetary Sciences, Astronomy and Astrophysics », attribuée par la fondation japonaise Inamori, qui lui sera remise le et qui récompense ses travaux sur les exoplanètes ;
En tant que membre individuel de l'Union astronomique internationale, Michel Mayor a notamment présidé, de 1988 à 1991, la commission 33 (Structure et dynamique du Système galactique) de la division H puis, de 2006 à 2009, la commission 53 (Planètes extrasolaires) de la division F.
↑exoplanet.eu, 583 découvertes par vitesses radiales au 5 janvier 2015.
↑Jérôme Fenoglio, « Une planète potentiellement habitable détectée pour la première fois hors du système solaire », Le Monde.fr, (ISSN1950-6244, lire en ligne, consulté le )
↑« Le Nobel de Physique décerné aux Suisses Michel Mayor et Didier Queloz et à l'Américain James Peebles », Le Temps, (ISSN1423-3967, lire en ligne, consulté le )
↑ ab et c(en) Michel Mayor sur le site officiel de l'Union astronomique internationale (consulté le 10 janvier 2015)