Aujourd'hui, nous allons entrer dans le monde passionnant de Parler canarien. Nous découvrirons son importance, ses relations avec différents domaines d'études et son évolution au fil du temps. De plus, nous analyserons son impact sur la société actuelle et ses éventuelles implications futures. A travers cet article, nous explorerons les différents aspects qui font de Parler canarien un sujet pertinent et intéressant pour tout le monde.
Le parler canarien (habla canaria), ou simplement canarien (canario) est la variété du castillan parlée aux iles Canaries. On parle également fréquemment de « dialecte canarien », mais cette appellation est mise en cause par certains linguistes qui considèrent que le canarien n'a pas, tant au niveau lexical que morphosyntaxique, de caractéristiques linguistiques propres, et qu'on ne peut donc dans ce cas parler véritablement de « dialecte »,.
Certaines théories le définissent comme une fusion entre portugais et espagnol, mais elles sont de moins en moins retenues ; avec le temps, les termes d'origine lusophone ont tendance à être remplacés par des mots d'origine castillane.
Histoire
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Le canarien fut peu étudié jusqu'à récemment et resta à l'écart des grands travaux de dialectologie réalisés dans les milieux hispaniques du début du XXe siècle (création d'atlas linguistiques etc.),. Ses caractéristiques le rapprochent globalement de l'ensemble dialectal méridional de l'espagnol (essentiellement andalou et espagnol d'Amérique). Voici quelques traits caractéristiques du canarien :
Vélarisation de /a/ et fermeture extrême de /e/, parfois jusqu'à /i/. La fermeture de /o/ est également documentée.
Seseo généralisé (absence d’opposition entre les phonèmes /s/ et /θ/), avec une réalisation très variée du /s/ résultant (non castillan),.
Aspiration de /s/ final ou implosif. Toutefois, le phone résultant n'est pas confondu avec la réalisation locale de /x/, comme dans nombre de dialectes où se produit le phénomène, mais est simplement un allophone de /s/.
Articulation bilabiale de /f/ (et non labio-dentale comme dans la majorité des dialectes).
Maintien de l'aspiration du /f/ initial latin (muet en castillan standard et encore marqué à l'écrit par un /h/), et identification de la consonne aspirée résultante avec la réalisation locale de /x/, comme en estrémègne et en andalou occidental.
/x/ est articulé sous la forme d'une consonne aspirée, qui chute parfois à l'initiale.
Yeísmo des grandes villes (comme en murcien), qui servent de centre d'irradiation et d'extension au phénomène,.
Trace de /z/ (comme en portugais) documentée dans certains parlers rustiques.
Perte de l'opposition entre /l/ et /r/ en position finale ou implosive,.
Vitalité certaine de /d/ intervocalique (qui tend à disparaître dans nombre de dialectes méridionaux),.
Le pronom de deuxième personne du pluriel vosotros a pratiquement disparu et n'est conservé que de façon très résiduelle. Il est remplacé par ustedes (comme dans de nombreuses régions d'Amérique). On conserve également des traces d'utilisation du pronom archaïque de courtoisie vuestra merced,.
Nasalisation de la voyelle située devant /n/ implosive, parfois suivie d'une chute de /n/.
Conséquence de la situation insulaire, lexique d'origines variées (on recense des emprunts locaux au guanche, à l'astur-léonais, au galaïco-portugais, à l'andalou, à l'espagnol d'Amérique etc.), particulièrement dans le champ de la navigation,,.
Notes et références
↑Alvar, p. 45. Alvar utilise d'ailleurs le pluriel « hablas canarias ».