De nos jours, Point d'éclair est un sujet sur toutes les lèvres. Depuis son émergence jusqu'à nos jours, Point d'éclair a fait l'objet de débats, de controverses et d'analyses dans différents domaines. Son impact sur la société, la politique, l’économie et la culture est indéniable, et sa pertinence ne fait que croître avec le temps. Dans cet article, nous explorerons les différents aspects liés à Point d'éclair, de ses origines jusqu'à ses implications sur la vie quotidienne. Par une analyse approfondie et objective, nous chercherons à faire la lumière sur ce phénomène et à comprendre sa véritable ampleur.
Le point d'éclair, point éclair ou point d'inflammabilité (en anglais : flash point) correspond à la température la plus basse à laquelle un corps combustible émet suffisamment de vapeurs pour former, avec l’air ambiant, un mélange gazeux qui s’enflamme sous l’effet d’une source d’énergie calorifique telle qu’une flamme pilote, mais pas suffisamment pour que la combustion s'entretienne d'elle-même (pour ceci, il faut atteindre le point d'inflammation). Si l’inflammation ne nécessite pas de flamme pilote, on parle alors d’auto-inflammation. Le point d'éclair est inférieur au point d'inflammation qui est à son tour inférieur au point d'auto-inflammation.
Le point d'inflammabilité, autre nom du point d'éclair, est un concept pétrolier et les premiers appareils qui permettent de définir un point d’éclair ont été décrits dans des normes pétrolières. Il faut donc toujours préciser l’appareil qui a été utilisé quand on donne une valeur de point d’éclair. La valeur dépend non seulement de l’appareil, des conditions atmosphériques mais également de la bonne vue de l’opérateur qui doit déceler le début d’inflammation.
Il existe deux types de point d’éclair : le point d’éclair COC (coupelle ouverte) et le PMCC (coupelle fermée).
Le point d’éclair en coupelle fermée se mesure à l’aide d’un appareil dit de Pensky-Martens (Closed Cup : raison du PMCC). Un appareil semi-automatique de ce type est constitué d’une coupelle que l’on peut remplir du liquide (en général un hydrocarbure) dont on désire connaître le point d’éclair. On referme ensuite la coupelle. Le couvercle est muni d’un thermocouple de détection du "flash" dont l’embout se situe au-dessus du liquide dans les vapeurs. L’appareil dispose d’un chauffage qui permet d’élever la température degré par degré. Chaque fois que la température atteint un degré supérieur, une flamme est plongée dans les vapeurs. S’il y a inflammation, c’est que le point d’éclair est atteint, dans le cas contraire l’appareillage continue d’augmenter la température du liquide.
Une substance est d’autant plus inflammable (peut s’enflammer plus facilement) que son point d’éclair est bas.
Pour la réglementation canadienne (SIMDUT), inflammable signifie que la matière s’enflamme facilement à des températures normales (en dessous de 37,8 °C. Les matières combustibles doivent être chauffées à des températures au-dessus de 37,8 °C avant de s’enflammer. Au-delà de 93,3 °C, la matière n’est plus caractérisée comme combustible.
La réglementation CLP de 2008 tout comme celle préexistante (réglementation CE) utilise le point éclair et la température d’ébullition pour classer les produits selon leur degré d’inflammabilité. Elle définit l’inflammabilité des produits en 3 catégories :
Le règlement CLP de 2008 exige que les trois catégories de liquides inflammables portent le nouveau pictogramme d'inflammabilité.