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Constructeur | Polikarpov | |
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Rôle | Avion d'entraînement et d'attaque au sol | |
Premier vol | ||
Mise en service | ||
Nombre construits | 20 042 | |
Équipage | ||
2 : 1 élève et 1 instructeur | ||
Motorisation | ||
Moteur | Chvetsov M-11D | |
Nombre | 1 | |
Type | 5 cylindres en étoile | |
Puissance unitaire | 115 ch | |
Dimensions | ||
Envergure | 11,40 m | |
Longueur | 8,70 m | |
Hauteur | 3,10 m | |
Surface alaire | 33,2 m2 | |
Masses | ||
À vide | 770 kg | |
Avec armement | 1 350 kg | |
Performances | ||
Vitesse maximale | 152 km/h | |
Plafond | 3 000 m | |
Vitesse ascensionnelle | 278 m/min | |
Rayon d'action | 660 km | |
Armement | ||
Interne | 1 mitrailleuse ShKAS | |
Externe | Emport de deux bombes de 120 kg ou 4 roquettes RS-82 | |
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Le Polikarpov Po-2 ou UT-2 est un biplan conçu pour l'entraînement et le travail agricole, produit en URSS, de 1928 jusqu'aux années 1950. Il était simple à produire et à entretenir, et plus de 20 000 exemplaires furent assemblés. En vol, il se montra très fiable et pardonnait la plupart des erreurs de pilotage. Bien que dépassé bien avant la Seconde Guerre mondiale, il fut néanmoins utilisé comme avion de harcèlement de nuit et pour le transport léger durant tout le conflit, puis en Corée. Du fait de son emploi comme avion agricole, les soviétiques le surnommèrent Кукурузник (Koukourouznik), terme dérivé de кукуруза (koukourouza, qui désigne le maïs).
Le prototype de cet avion vola pour la première fois en . D'une conception simple et rustique, il employait un moteur de 99 chevaux, le Chvetsov M-11 à cinq cylindres en étoile. Il fut dès lors utilisé de façon massive, aussi bien dans le civil que dans l'Armée rouge.
Lors de la Seconde Guerre mondiale, on trouva une utilisation au combat pour cet avion, pourtant peu performant. Il servit à harceler au sol les troupes de la Wehrmacht, au cours d'attaques en pleine nuit. La tactique employée consistait à approcher des positions allemandes à basse altitude, puis à couper le moteur et effectuer une passe de bombardement en vol plané. Bien que ces attaques fussent peu meurtrières, elles eurent un effet psychologique important, troublant maintes fois le sommeil des unités de la Wehrmacht. Cet avion était appelé Nähmaschine (machine à coudre) par les soldats à cause du bruit caractéristique du moteur lors du redémarrage de celui-ci.
Cet avion équipa exclusivement un des 3 régiments basé dans la petite ville d'Engels, sur le fleuve Volga, au nord de Stalingrad. Le 588e régiment de bombardement de nuit, qui était constitué uniquement de pilotes et de mécaniciens féminins, se distingua dans ce type de mission. Certaines d'entre elles finirent la guerre avec plus de mille missions de ce type à leur actif, dont parfois dix-huit en une seule nuit, et nombre d'entre elles furent décorées du titre de Héros de l'Union soviétique. Les Allemands les surnommèrent Nachthexen (les sorcières de la nuit).
L'avion, très lent et bruyant, était fabriqué principalement à partir de bois et de toile et était donc très facilement inflammable. De plus, les pilotes et copilotes féminins n'emportaient pas de parachutes, préférant plutôt mourir que de tomber aux mains de l'ennemi. Le copilote était chargé de larguer les 2 bombes attachées sous l'aile inférieure. Il fallait couper le moteur à l'approche de l'objectif puis piquer sur celui-ci, les bombes étaient alors larguées. Elles comportaient des lampes individuelles qui éclairaient les cibles. Lors du piqué de l'avion, les haubans émettaient un sifflement strident qui démoralisait notablement l'adversaire. Compte tenu de la faiblesse d'entretien des moteurs, ceux-ci ne redémarraient pas toujours lors de la ressource et parfois les avions s'écrasaient sur la cible.
L'appareil fut également largement utilisé comme avion de reconnaissance a courte distance et comme appareil de réglage d'artillerie.
Capable de se se poser et de décoller sur de courtes distances herbeuses, il servait pour le déplacement d'officiers sur le front, ou pour certaines évacuations médicales.
Enfin, il permettait de garder un contact physique avec les unités de partisans soviétiques opérant sur les arrières allemands.
Lors de la guerre de Corée, le Po-2, utilisé de la même façon, fut surnommé par les troupes des Nations unies, Bedcheck Charlie. Pendant les deux conflits, le petit biplan se révéla un adversaire paradoxalement dur à abattre, car sa vitesse maximale (130 km/h) était bien inférieure à celle de décrochage des chasseurs qui tentaient de l'intercepter, et par le fait qu'il volait à très basse altitude, parfois quelques mètres seulement. En Corée, malgré l'utilisation de radars, l'avion resta difficile à atteindre du fait de sa petite taille et de sa construction en bois qui ne donnaient qu'une très faible signature radar. Quelques LT-6G du 6147th TCG (en) furent armés d’une paire de mitrailleuses de calibre .30 (7,62 mm) pour interdire aux Po-2 toute tentative de harcèlement nocturne.
Dans Le Grand Duc (bande dessinée) tome 1, l'héroïne Lilya Litvasky pilote un Po-2 dans l'escadrille des « Sorcières de la nuit » avant de parvenir à se faire muter dans une autre unité, non exclusivement féminine, et disposant d'appareils plus modernes pour combattre les nazis.