Dans l'article d'aujourd'hui, nous souhaitons aborder le sujet de Principauté, un sujet qui a eu un grand impact sur la société actuelle. Principauté est un problème qui touche des personnes de tous âges, sexes et cultures, il est donc important de l'analyser sous différents angles. Tout au long de cet article, nous explorerons les origines de Principauté, son évolution au fil du temps et son influence sur divers aspects de la vie quotidienne. De plus, nous examinerons des solutions ou des approches possibles pour résoudre efficacement ce problème. Nous espérons que cet article suscitera réflexion et débat parmi nos lecteurs, et fournira des informations précieuses sur Principauté.
Une principauté est un territoire gouverné par un monarque ayant le titre de prince ou par un monarque avec un autre titre utilisant le terme générique de « prince ». Elle peut être un Étatsouverain et indépendant, ou une monarchie autonome avec des liens de vassalité envers un autre État.
Au Moyen Âge, en France notamment, la principauté était le contraire de l'apanage : le duché de Bretagne et le comté de Flandre ont d'abord été des principautés. La Bretagne a cessé d'être une principauté quand le duché est entré dans le domaine royal, lorsque Henri II a hérité à la fois de la couronne de France par son père et de la couronne ducale par sa mère, Claude, fille d'Anne de Bretagne et du précédent roi de France (on peut donc dire à la fois qu'un roi de France est devenu duc de Bretagne et qu'un duc de Bretagne est devenu roi de France).
Par la suite une principauté a simplement désigné une entité politique de premier ordre à l'intérieur d'un État souverain et englobant d'autres entités secondaires.
Il peut aussi s'agir d'une terre ou seigneurie à laquelle est attaché par tradition un titre honorifique de prince sans qu'il s'agisse d'une réelle principauté indépendante. L'historien Du Cange a prouvé que l'usage du titre de prince dans les anciens actes publics ne signifiait que seigneur et on doit l'entendre d'un principal seigneur tel que le mot latin princeps d'où il dérive l'exprime.
Sous l'Ancien Régime, certains titres de prince ont été reconnus ou fondés, il ne s'agissait que de distinctions honorifiques sans effet sur le territoire dépendant de ce « prince ».
Principautés en France
La qualité de prince n'était pas en France un titre nobiliaire officiel, elle équivalait seulement à celle de sire ou de seigneur. Quelques grandes familles changèrent cette qualification en titre et l'appliquèrent à des seigneuries en en modifiant l'acception.
Plusieurs maisons nobles qui ne possédaient aucun droit à la souveraineté persistèrent à garder cette qualification et l'autorité royale ferma les yeux sur cet abus en raison du rang des seigneurs qui s'en décoraient.
Avant la Révolution de 1789 les princes n'avaient aucun droit ni aucun privilège à la Cour et chaque fois qu'ils y furent admis, ce fut une dérogation de la part du roi en faveur des principautés étrangères ou encore une concession particulière et exceptionnelle. Les membres de la noblesse française qui portaient la qualification de prince tenaient ce titre d'un souverain étranger.
Rares furent les fondations du titre de prince et de principauté en France, par le pouvoir royal ou le pouvoir impérial.
Lorsqu'il y eut fondation de princes ou de principautés par le roi, sous l'Ancien Régime ou la Restauration, ce titre n'engendra aucune préséance sur les autres titres de noblesse. Seules les fondations princières de l'Empire, donnèrent au titre de prince et de principauté un rang supérieur et la préséance sur les titres ducaux.
Ancien Régime
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Aigremont (Haute-Marne): ancienne baronnie souveraine dans la famille de Luxembourg, titre porté ensuite par la famille de Montmorency-Luxembourg jusqu'en 1878.
Amblise (Emblise, (H)Embise, en Hainaut à l'ouest de Quiévrain, à Crespin, Vicq, Quarouble, Quiévrechain) : principauté possédée par la famille d'Aspremont. Jean d'Aspremont, prince d'Amblise mort vers 1540 sans postérité laissa une sœur, Jacqueline d'Aspremont, qui apporta la principauté d'Amblise dans la famille d'Anglure (extinction en 1732 à la † de Jean-Henri). Le titre est recréé en Belgique : dès 1608, la Maison de Ligne est titrée par le souverain des Pays-BasPrince d'Amblise (et d'Epinoy depuis 1592/1594).
Anet (Eure-et-Loir) : par lettres patentes du roi Henri III, données en , la châtellenie d'Anet fut érigée en principauté en faveur de Charles de Lorraine. Principauté passée en 1609 à César, duc de Vendôme, fils naturel d'Henri IV et de Gabrielle d'Estrées. Louis de Bourbon, duc de Penthièvre, grand amiral de France mort en 1793 fut le dernier prince d'Anet.
Antibes (Alpes-Maritimes) : titre revendiqué par la famille de Grasse qui prétend remonter sa filiation à Rodoald, prince ou comte d'Antibes, vivant en 930, alors que sa filiation n'est établie d'une façon certaine que depuis Noble Bertrand du Bar dont le fils prénommé aussi Bertrand prit le nom de Grasse.
Arches à Charleville (Ardennes) : principauté créée par Charles Ier de Mantoue sur une terre extérieure au royaume. Après 1708, la principauté est rattachée au royaume, mais le titre de prince continue d'être porté par les héritiers des ducs de Mantoue.
Bédeille : seigneurie alleutière du Béarn. Ses seigneurs utilisèrent le titre de prince.
Boisbelle et Henrichemont : principauté d'origine inconnue, dont les droits sont reconnus à partir de 1598. L'acquisition par Sully en 1605 développe la principauté avec la création de la ville d'Henrichemont. La principauté est vendue au roi en 1766.
Carency : titre adopté par Jean d'Escars sans érection royale mais reconnu dès 1586
Chabanais : seigneurie de l'Angoumois, dont les seigneurs prirent le titre de prince de Chabanais au XVe siècle. Ils cessèrent de l'utiliser à partir de 1702.
Conti : principauté en 1595 pour la Maison de Bourbon-Condé. Titre éteint en 1814 avec le 7e prince, le prince Louis-François de Bourbon (1734-1814).
Delain : titre porté autrefois dans la famille de Clermont d'Amboise, marquis de Montglat. Seigneurie souveraine en Franche-Comté (Haute-Saône).
Déols : titre porté dans la famille de Bourbon-Condé et issu de la possession du duché de Châteauroux (les barons de Chàteauroux étaient princes de Déols).
Faucigny-Lucinge : titre concédé en 1729 par le roi de Sardaigne pour la maison de Faucigny. Autorisé en France en 1817. Titre porté aujourd'hui par le 8e prince Stanislas de Faucigny, né en 1963.
Foucarmont : érigée en principauté par François Ier en faveur de Gaston de Brézé vers 1519.
Hénin-Liétard : titre de prince du Saint-Empire en 1735 pour la Maison de Hénin-Liétard. Non reconnu en France. Titre éteint en 1934 avec le 3e prince Thierry d'Alsace de Hénin-Liétard (1853-1934).
Guéméné : principauté en 1570 pour la Maison de Rohan. Titre porté aujourd'hui par le 15e prince Albert de Rohan, né en 1936, aussi duc de Montbazon et prince de Rochefort.
Joinville : principauté en 1552 pour la Maison de Guise, passée en 1688 dans la Maison de Bourbon puis en 1693 dans la Maison d'Orléans. Titre de courtoisie porté jusqu'à sa mort, advenue le 13 mars 2022, par Micaëla Cousiño, chilienne, née en 1938, 2e épouse de feu Henri d'Orléans « comte de Paris » (1933-2019).
Léon : titre pris sans concession royale à partir du début du XVIe siècle par la Maison de Rohan, passée en 1667 dans la Maison de Rohan-Chabot. Titre traditionnel de l'héritier du Duché de Rohan, porté aujourd'hui par le 17e prince Alain Louis Marc de Rohan-Chabot, né en 1975, fils de Josselin de Rohan-Chabot, 14educ de Rohan.
Mercœur : principauté en 1563 pour la maison de Lorraine, érigée en 1569 en duché puis passé par héritage dans la maison de Bourbon-Vendôme Terre vendue en 1719 à Léon de Madaillan de Lesparre, comte de Lassay (né en 1683 et décédé en 1750 sans postérité) pour qui la seigneurie fut érigée en principauté en . Il ne conserva la principauté de Mercœur que quelques mois, le prince Louis-Armand de Conti (1695-1727) voulant exercer le retrait lignager de la principauté de Mercoeur, celle-ci lui fut adjugée par sentence du et la terre de Mercœur fut à nouveau érigée en duché-pairie en 1723 pour le prince de Conti qui la vendit ensuite au roi Louis XV.
Mortagne : principauté en 1407 pour François de Montberon et ses descendants. Passée à Jacques de Matignon en 1554, elle est rachetée par le cardinal de Richelieu et reste dans la Maison de Richelieu jusqu'à la Révolution. Le titre n'est plus porté depuis.
Rochefort : principauté en 1728 pour la Maison de Rohan. Titre porté aujourd'hui par le 8e prince Albert de Rohan, né en 1936, aussi prince de Guéméné et duc de Montbazon.
Robecq: titre espagnol créé en 1630 pour Jean de Montmorency, seigneur de Robech. Titre promu à la grandesse en 1713.
Tonnay-Charente, par lettres royales de 1591 pour les Rochechouart
Principauté d'Yvetot : seigneurie indépendante du royaume de France (dont les seigneurs s'intitulèrent aussi "rois d'Yvetot"), possédée successivement par les familles d'Yvetot, de Villaines, Chenu, du Bellay, d'Appelvoisin, de Crevant et d'Albon. Titre éteint en 2015 avec le dernier marquis d'Albon.
Principautés et titres de prince créés sous le Ier Empire
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Bacciochi : titre princier en 1804 pour Félix-Pascal Bacciochi (1762-1841), beau-frère de Napoléon Ier. Titre éteint en 1841 avec le 1er prince.
Beauharnais : titre princier en 1805 pour le général Eugène de Beauharnais (1781-1824), beau-fils de Napoléon Ier. Titre éteint en 1824 avec le 1er prince.
Bénévent : principauté en 1806 pour le ministre Talleyrand-Périgord (1754-1838). Titre éteint en 1814 avec le 1er prince qui devint prince de Talleyrand.
Bologne : principauté en 1807 pour Joséphine de Beauharnais (1807-1876), mère du Prince de Venise (ci-après). Titre éteint en 1814 avec la 1re princesse.
Eckmühl : principauté en 1809 pour le maréchal Davout. Titre éteint en 1853 avec le 2e prince Napoléon-Louis Davout (1811-1853).
Essling : principauté en 1810 pour le maréchal Masséna. Titre porté aujourd'hui par le 7e prince Victor-André Masséna, né en 1950, aussi duc de Rivoli.
La Moskowa : principauté en 1812 pour le maréchal Ney. Titre éteint en 1969 avec le 6e prince Michel Ney (1905-1969), aussi duc d'Elchingen.
Murat : titre princier en 1804 pour le maréchal Murat, beau-frère de Napoléon Ier. Titre porté aujourd'hui par le 8e prince Joachim Murat, né en 1944.
Ponte-Corvo : principauté en 1806 pour le maréchal Bernadotte, passée en 1812 dans la famille Murat. Titre éteint en 1815 avec le 2e prince Lucien Murat (1803-1878). Titre relevé propriu motu et porté depuis 1834 par les "princes héritiers Murat".
Sievers : principauté en 1807 pour le maréchal Lannes, qui refusa néanmoins de porter ce titre. Titre porté aujourd'hui par le 7e prince Maurice Lannes, né en 1939, aussi duc de Montebello.
Venise : principauté en 1807 pour le général Eugène de Beauharnais (1781-1824), beau-fils de Napoléon Ier. Titre éteint en 1814 avec le 1er prince.
Wagram : principauté en 1809 pour le maréchal Berthier. Titre éteint en 1918 avec le 4e prince Alexandre Berthier (1883-1918), aussi 3e duc de Wagram.
Belgique (princes et principautés)
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Rubempré : principauté créée en 1686 dans les Pays-Bas espagnols (actuelle Belgique) pour la Maison de Rubempré, passée en 1713 dans la Maison de Mérode. Titre reconnu par la Belgique et porté aujourd'hui par le 11e prince Charles-Guillaume de Mérode, né en 1940, aussi prince de Grimberghe et de Mérode, prince d'Everbergh(e) aux Pays-Bas.
Grimberghe : principauté créée en 1686 dans les Pays-Bas espagnols (actuelle Belgique) pour la Maison de Glymes et passée en 1842 dans la Maison de Mérode. Titre reconnu par la Belgique et porté aujourd'hui par le 8e prince Charles-Guillaume de Mérode, aussi prince de Rubempré et de Mérode (voir ci-avant).
Épinoy : principauté créée en 1545 dans les Pays-Bas espagnols (actuelle Belgique et France du nord) pour la Maison de Melun. Titre éteint en 1738 avec le 9e prince Jean-Alexandre de Melun (1710-1738).
Gavre : principauté créée en 1553 dans les Pays-Bas espagnols (actuelle Belgique) pour la Maison d'Egmond et rétabli en 1736 dans la Maison de Gavre. Titre éteint en 1832 avec le 9e prince Charles de Gavre (+1832).
Épinoy : principauté fondée en 1592 dans les Pays-Bas espagnols (actuelle Belgique et France du nord) pour la Maison de Ligne. Titre porté aujourd'hui par le 13e prince Antoine de Ligne, né en 1925, aussi prince de Ligne et d'Amblise.
Amblise : principauté créée en 1608 dans les Pays-Bas espagnols (actuelle Belgique et France du nord ; voir le haut de l'article, principautés de France) pour la Maison de Ligne. Titre porté aujourd'hui par le 13e prince Antoine de Ligne, né en 1925, aussi prince de Ligne et prince d'Épinoy.
Barbençon : principauté créée en 1614 dans les Pays-Bas espagnols (actuelle Belgique) pour la Maison de Ligne héritière des Barbançon. Titre éteint en 1693 avec le 3e prince Octave-Ignace de Ligne (1643-1693).
Masmines : principauté créé en 1652 dans les Pays-Bas espagnols (actuelle Belgique) pour Balthazar-Philippe de Gand-Vilain (1616-1680). Titre éteint en 1680 avec le 1er prince.
Hornes : principauté créée en 1677 dans les Pays-Bas espagnols (actuelle Belgique) pour la Maison de Hornes, passée en 1769 dans la Maison de Salm. Titre éteint en 1859 avec le 5e prince Frédéric de Salm-Kyrburg (1789-1859)
Solre : principauté créée en 1677 dans les Pays-Bas espagnols (actuelle Belgique et France du nord) pour la Famille de Croÿ. Titre porté aujourd'hui par le 10e prince Charles-Emmanuel de Croÿ, né en 1914, aussi duc de Croÿ en France et prince de Dülmen en Allemagne.
Isenghien : principauté créée en 1678 dans les Pays-Bas espagnols (actuelle Belgique et la France du nord) pour la Maison de Gand-Vilain. Titre éteint en 1767 avec le 2e prince Louis de Gand-Vilain (1678-1767).
Looz-Corswarem ; principauté fondée en 1749 dans les Pays-Bas autrichiens (actuelle Belgique) pour le duc Charles-Louis de Looz-Corswarem (+1785). Titre éteint en 1785 avec le 1er prince.
A côté des États établis et reconnus, il existe aussi des « pseudo-États » ou « États de fantaisie » plus connus sous le vocable de micro-nations qui se qualifient de « principauté ». Certaines présentent des revendications d’indépendance, avec pour arguments parfois sérieux, parfois fallacieux des failles et des ambiguïtés du droit.
↑ a et bStéphane Bertin-Hoffmann, La reconnaissance des micro-nations, Lulu, 2010, page 203.
↑Bruno Fuligni, L'Etat c'est moi: histoire des monarchies privées, principautés de fantaisie et autres républiques pirates, Editions de Paris, 1997, page 5.