Dans l'article d'aujourd'hui, nous explorerons le monde fascinant de Réseau Mithridate. De son origine historique à sa pertinence dans la société actuelle, nous plongerons dans un voyage à travers les moments forts de Réseau Mithridate. De plus, nous examinerons en profondeur son impact dans différents domaines, de la culture à la technologie. À travers diverses perspectives et approches, nous souhaitons faire la lumière sur ce sujet si actuel. Préparez-vous à découvrir tout ce que vous devez savoir sur Réseau Mithridate et plongez-vous dans une analyse complète de son importance dans le monde contemporain.
Le réseau de résistanceMithridate, fondé dès par Pierre Herbinger à la requête du service britannique de renseignement MI6, fut l’un des plus importants de la Seconde Guerre mondiale. Il rassembla plus de 1 600 agents répartis sur tout le territoire français, la Belgique et le Nord de l’Italie.
Réseau franco-britannique, Mithridate n'est pourtant rattaché au Bureau central de renseignements et d'action (BCRA) français qu'en janvier 1942. C’est un réseau de renseignements militaires chargé de fournir aux états-majors les indications nécessaires pour précéder ou accompagner les opérations de guerre.
Pierre-Jean Herbinger (1899-1972), dit « Bressac », chef et fondateur du réseau Mithridate ;
André Aalberg (1913-1943), alias « Jean Louis », « Dieudonné » ou « Lucien Navarron », secrétaire général puis chef-adjoint du réseau, arrêté le 10 octobre 1943 ;
Jean Baumel (1907-1977), chef de section, arrêté par la Gestapo en février 1944 et déporté à Auschwitz.
Marcel Félix Brzostowski (1923-1995), alias « Mickey », arrêté le 17 juin 1942 à Bas Ruy par Bourgoin, Isère. Condamné par le Tribunal d'Etat (section de Lyon) le 23 septembre 1943 à 6 ans de travaux forcés. Interné dans les prisons de Clermont-Ferrand, de Lyon puis d'Eysses et enfin au camp de Compiègne. Déporté à Dachau, puis Kottern. Status résistant déporté , sous-lieutenant des FFC;
Henriette Cabot (1899-1968), (née Baube) dite "la dame des 4 boules". Infirmière de la Croix rouge Résistante. Chevalier de la légion d'Honneur. Croix de guerre 1939-1945. Croix du combattant volontaire. Médaille de la résistance.
Roger Cannaud (1923-1944);
Robert Antoine Michel Challard (1915-1944);
Georges Cornaille (1889-); réseau ISOLE
Jack René André Couturaud (1917-1972), décoré de la légion d'honneur à sa mort le 8 janvier 1973. Après avoir pris part à la Campagne de Belgique, Monsieur Couturaud est fait prisonnier en mai 1940. Réformé au Stalag 1 B, il rejoint la France et participe en 1943 et 1944 à diverses missions comme agent des Forces Françaises Combattantes (Réseau Mithridate). Outre sa participation à l'action de la résistance, il apporte un concours actif à la réalisation, dans des conditions précaires de 150 ambulances commandées par la Défense passive (Ministère de l'intérieur) pour être affectées aux villes côtières soumises aux bombardements aériens.
Pierre Ernest Adrien Dejean (1912-1944), arrêté par la Gestapo le 2 septembre 1944, mort en déportation à Alkloven le 18 août 1944 ;
Claude Derieux (1913-1958), arrêté le 14 novembre 1943, interné à la prison Montluc, déporté à Buchenwald;
Isidore Despradelle (1905-1944) ;
Laure Diebold (1915-1965), alias « Mona » et « Mado », secrétaire de Jean Moulin, arrêtée le 18 juillet 1942, relâchée puis arrêtée de nouveau le 24 septembre 1943, déportée à Ravensbrück ;
Jacqueline Fleury (1923-2019), alias "Tamanini" , arrêtée en août 1943, déportée à Ravensbrück et Buchenwald le 15 août 1944, rapatriée le 30 mai 1945.
Émile De Gorter (1922-1944), agent de liaison et de renseignement, exécuté sommairement le 20 août 1944 au Château de Vincennes ;
Maurice Goujard (1893-1945) ,, arrêté le 17 octobre 1943 à Clermont-Ferrand , déporté à Bergen-Belsen;
Jean Marie Anselme Guet, responsable du secteur Nord et secrétaire général des réseaux Mithridate à partir de fin 1943, arrêté le 23 mai 1944, libéré à Bruxelles en septembre ;
André Horb (1921-1944), dit “André Wendling”, agent télégraphiste, abattu le 10 octobre 1944 à Saorge ;
Ferdinand Jegou (1919-1945), mort en déportation ;
Paul Jules Georges Joyeux (1913-), responsable des Vosges ;
Léon Jules (1897-1982) ;
Stéphanie Kuder (1910-1986), dit "Murat", arrêtée le 25 novembre 1943, déportée à Ravensbrück, Hannover-Limmer et Bergen-Belsen
Gabriel Lacour (1897-1943), alias “l’Aigle”, délégué général Zone Sud du réseau, fusillé le 20 décembre 1943 à Clermont-Ferrand ;
Jean-Marie Landry (1915-), alias “André”, opérateur-radio ;
Georges Laurent (1910-1944), alias “Zozo” ou “René”, exécuté sommairement le 9 juillet 1944 au lieu-dit "Le Coudert" , à Riom-ès-Montagnes ;
Jean Longueville (1893-), alias « Lambert » ;
André Lourioux (1920-1943), fusillé le 16 avril 1943 à Angers (Maine-et-Loire) ; réseau ISOLE
Henri François Mailhebiau (1920-1944) ;
Pierre Marcel Marie (1920-1998), agent du réseau à Versailles puis responsable du secteur Sud-Loire ;
Clément Henri Aimé Meis (1912-2010), alias « Aimé », opérateur-radio, arrêté le 17 octobre 1943 à Clermont-Ferrand, déporté à Buchenwald ;
André Fernand Mérand (1915-1943), arrêté le 2 novembre 1942 à Châtelaillon-Plage (Charente-Inférieure), fusillé le 16 avril 1943 à Angers ;
Paul Noël Mioche (1917-), déporté à Dachau ;
Fernand Morneau (1920-1944), fusillé le 24 août 1944 dans les fossés du fort de Seclin ;
Paul Paris (1893-1945), arrestation à Paris par la Gestapo le 3 mai 1944, déportation le 21 mai 1944 et arrivée à Neuengamme - Sandbostel le 24 mai 1944 (matricule : 30375), décès dans le même camp le 17 avril 1945 ;
Jean Pescay (1909-), alias “Marseille” puis “Jean-Jean”, chef du secteur de Toulouse ;
Anet Marius Pourtier (1896-1943), mort sous la torture le 17 novembre 1943 à Clermont-Ferrand ou Chamalieres ;
Jean Louis Probst (1918-1996), alias “Jeannot”, arrêté le 11 janvier 1944 à Toulouse, évadé dans la nuit du 3 au 4 mars 1944 de la prison d’Agen ;
René Stahl (1913-1944), alias “René”, arrêté le 23 mai 1944 à Paris et fusillé le 24 août 1944 dans les fossés du fort de Seclin ;
↑« Service historique de la Défense, Vincennes GR 16 P 248070 », Service historique de la Défense, Vincennes GR 16 P 248070
Service historique de la Défense, Vincennes SHD/ GR 28 P 4 528 6
Service historique de la Défense, Vincennes SHD/ GR 28 P 11 81, sur memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr.