Dans cet article, nous explorerons en détail Shikantaza, un sujet qui a eu un impact significatif sur divers aspects de la société contemporaine. Depuis son émergence, Shikantaza a attiré l'attention des universitaires, des experts dans le domaine et du grand public, suscitant débat et intérêt autour de ses implications. Au fil des années, Shikantaza a évolué et acquis de nouvelles nuances, devenant un point de référence qui a marqué un avant et un après dans différents domaines. À travers une analyse complète, nous examinerons les différentes dimensions de Shikantaza, de son origine à sa pertinence aujourd'hui, ainsi que son éventuelle orientation future. De plus, nous aborderons les différentes perspectives et opinions qui ont émergé autour de ce phénomène, dans le but de proposer une vision complète et enrichissante de Shikantaza.
Shikantaza (只管打坐 ) est un terme japonais utilisé dans l'école du bouddhisme zen Sōtō qui peut être traduit par « seulement s'asseoir » ou « être assis sans rien faire » et qui décrit l'attitude à adopter lors de la méditation zazen. Il s'agit d'un concept central de l'école Sōtō.
Shikantaza est une notion centrale du zen sōtō et de l'enseignement de Dōgen. L'école Sôtô en attribue l'introduction de cette pratique à son fondateur, Dōgen, qui affirmait avoir appris ce style de pratique auprès de Rujing, qui fut son maître chan lors de son séjour en Chine. On considère que Dôgen fut l'avocat du « seulement s'asseoir », en reprenant la posture qui fut celle des bouddhas (en particulier Siddhartha Gautama) et des patriarches du zen (comme Bodhidharma).
La pratique de zazen semble dans l'école Rinzai viser certains objectifs et reposer sur des méthodes (comme la pratique du kōan, ou encore le susokukan, à savoir le décompte des respirations). En revanche, l'idée véhiculée par shikantaza est que zazen ne doit pas être pratiqué en espérant en obtenir quelque bénéfice, mais simplement en s'asseyant et en laissant passer les pensées sans chercher à faire le vide. C'est pratiquer zazen sans autre but que la pratique en elle-même.
Shikantaza ne désigne donc pas tant une technique à part entière que l'attitude mentale propre à la pratique de zazen, le « lâcher prise ». Il s'agit de se détacher, au sens de laisser les sensations et les pensées émerger et disparaître sans chercher à les maintenir ni à les évacuer. Ainsi, les pensées disparaissent d'elles-mêmes, par le fait que le méditant ne recherche rien de particulier : il pense sans penser, « au-delà de la pensée » (hishiryō).
Shikantaza pointe une réussite de la pratique, l'accomplissement de la nature éveillée présente en chacun, mais dont la manifestation s'avère entravée par l'attachement, y compris à la pratique de la méditation, là où le méditant qui pratique shikantaza a renoncé à atteindre quoi que ce soit.