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Statut | Ancien département français du Consulat et du Premier Empire |
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Chef-lieu | Coni |
Population (1806) | 431 438 |
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Annexion de la république subalpine et création du département | |
Suppression du département |
(1er) 1802-1803 | Laurent de Grégory |
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(Der) 1813-1814 | Félix Le Peletier d'Aunay |
Entités précédentes :
Entités suivantes :
La Stura (parfois francisé en Sture) est un ancien département français dont le chef-lieu était Coni. Alba, Mondovì, Saluces et Savillan en étaient les sous-préfectures. L'ex-principauté d'Oneille, administrée simultanément depuis l'annexion le de cette partie du Piémont sarde, avait été cédée à la République ligure après le traité de Lunéville le . Son territoire correspond en grande partie à l'actuelle province de Coni.
Le département a été créé le et tire son nom d'un affluent du Tanaro, la Stura di Demonte. La population s'élevait à 431 438 habitants en 1806. Le traité de Fontainebleau du mit fin à la possession française.
Ce département était divisé en quatre arrondissements dont les chefs-lieux de canton étaient :
Découpage des cantons selon le décret impérial n°1979 du . Bulletin des Lois n°119.
Le Dictionnaire géographique portatif de 1809 résumait ainsi le département de la Stura : Climat âpre, sol montueux, pierreux, produit en abondance fruits, noix, mûriers, châtaigniers, bois, pâturages ; peu de bétail, beaucoup de chevaux, des mulets excellents, mines d'or et d'argent ; carrières de marbre ; paillettes d'or dans les rivières ; eaux minérales. Ses habitants sont simples, belliqueux, petits, agiles, excellents fantassins ; les femmes douces et laborieuses. Grand commerce de soie pour Lyon, fruits, truffes, fourrages, bestiaux, laitage, marbre, pierre à chaux, peu de manufactures et fabriques.
Le département de la Stura faisait partie de la 27e division militaire, avec la Doire, Marengo, le Pô, la Sézia et, jusqu'en 1805, le Tanaro.
Période | Identité | Fonction précédente | Observation | |
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1803 | Jean Laurent de Grégory, comte de Marcorengo | Membre du Sénat conservateur (1803) | ||
1810 | Pierre Amédée Vincent Joseph Marie Arborio-Biamino | Passe à la préfecture de la Lys | ||
Auguste Joseph Baude de La Vieuville | Conseiller général de la Meurthe Chambellan de l'Empereur |
Préfet du Haut-Rhin (1813-1815), Préfet de l'Allier (seconde Restauration), Préfet de la Somme (1816), Député d'Ille-et-Vilaine (1820), Pair de France (1827). | ||
non-installé | Antoine Louis Campan | Commissaire spécial de police à Toulouse | Maintenu à Toulouse | |
1814 | Louis-Honoré-Félix Le Peletier d'Aunay | Auditeur au Conseil d'État Préfet de Tarn-et-Garonne Préfet d'Eure-et-Loir |
Député de Seine-et-Oise (1827-1848, 1849-1851), Vice-président de la Chambre des députés (1842) |