Dans cet article, nous allons explorer Swann Arlaud, un sujet qui a suscité à la fois intérêt et débat ces dernières années. Swann Arlaud a fait l'objet d'études et de recherches dans diverses disciplines, et son impact sur la société et la culture est indéniable. Tout au long de l’histoire, Swann Arlaud a joué un rôle crucial dans le développement de l’humanité et son influence continue d’être pertinente aujourd’hui. En ce sens, il est essentiel d’analyser de manière critique et objective le phénomène de Swann Arlaud, ses implications et ses possibles répercussions dans notre monde contemporain.
Naissance |
Fontenay-aux-Roses (France) |
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Nationalité | Française |
Profession | Acteur |
Films notables |
Les Anarchistes Petit Paysan Grâce à Dieu Vous ne désirez que moi Anatomie d'une chute |
Swann Arlaud, né le à Fontenay-aux-Roses,, est un acteur français.
Longtemps cantonné dans les seconds rôles du petit et du grand écran, sa carrière prend un tournant en 2016 : il joue dans les films Ni le ciel ni la terre de Clément Cogitore et Les Anarchistes d'Élie Wajeman, obtenant une nomination au César du meilleur espoir masculin pour ce dernier.
Il remporte en 2018 le César du meilleur acteur pour sa performance dans Petit Paysan puis obtient à deux reprises celui du meilleur acteur dans un second rôle : d'abord en 2020 avec le drame Grâce à Dieu, puis en 2024 pour Anatomie d'une chute.
Au cours de sa carrière, il collabore avec des réalisateurs français majeurs : Justine Triet, François Ozon, Claire Simon, Cheyenne Carron, Stéphane Brizé, Guillaume Nicloux, Jean-Pierre Améris...
Swann Arlaud grandit dans une famille de professionnels du spectacle. Petit-fils du scénariste suisse Rodolphe-Maurice Arlaud et du comédien Max Vialle, il est le fils du chef décorateur Yan Arlaud et de la directrice de casting et metteuse en scène de théâtre Tatiana Vialle,. Son beau-père est le chef opérateur Bruno Nuytten.
Diplômé des Arts décoratifs de Strasbourg, il est longtemps cantonné aux seconds rôles du petit et du grand écran. Dans les années 2010, il se fait progressivement connaître en apparaissant dans des films comme Belle Épine et Les Émotifs anonymes ainsi qu'au théâtre avec Une femme à Berlin, et en 2015, accède à la notoriété avec ses rôles dans les films Ni le ciel ni la terre et Les Anarchistes, tous deux présentés au Festival de Cannes à la Semaine de la critique.
En 2018, il reçoit le César du meilleur acteur pour le film Petit Paysan, par ailleurs couronné du César du meilleur premier film, aux côtés de sa partenaire d'écran Sara Giraudeau qui reçoit également celui de la meilleure actrice dans un second rôle.
En 2020, il reçoit le César du meilleur acteur dans un second rôle grâce à son interprétation d'Emmanuel Thomassin dans Grâce à Dieu de François Ozon.
Swann Arlaud a un fils avec la directrice de la photographie française Sarah Boutin, avec qui il a travaillé dans le court métrage Venerman (2017), réalisé par lui-même.
Swann Arlaud est l'un des rares acteurs français à prendre la parole pour soutenir les femmes publiquement. En , il portait un ruban blanc (symbole de la lutte contre les violences faites aux femmes) en soutien au mouvement MeToo lors de la 43e cérémonie des César.
Il a cosigné en , parmi 1 400 personnalités du monde de la culture, la tribune « Nous ne sommes pas dupes ! », publiée dans le journal Libération, pour soutenir le mouvement des Gilets jaunes et affirmant que « Les gilets jaunes, c'est nous ».
Il a cosigné le la tribune soutenant le mouvement contre le projet sur les retraites, s'adressant au chef de l’État pour demander le retrait immédiat du projet, considéré « injuste, inefficace, touchant plus durement les plus précaires et les femmes », en plus d'être rejeté « par l'immense majorité de la population, et même minoritaire à l'Assemblée nationale »,.
En , Swann Arlaud a apporté son soutien au geste d'Adèle Haenel de quitter la 45e cérémonie des César après que Roman Polanski remporte le prix de la meilleure réalisation. Il déclare : « Je trouve le prix de Roman Polanski bizarre, j'ai un peu de mal à comprendre. Je me questionne, ce problème est très complexe, la séparation de l'homme et de l'artiste. C'est compliqué. Evidemment que je comprends Adèle, après ses prises de parole, elle ne pouvait pas rester assise sur sa chaise à applaudir. Evidemment qu'elle a eu raison de le faire. On lui aurait reproché de ne pas l'avoir fait. »
En , il a cosigné parmi 150 personnalités du monde de la culture, la tribune « Affaire Depardieu : l’art n’est pas un totem d’impunité », publiée dans le journal Libération en réponse à la tribune de soutien à l’acteur Gérard Depardieu après qu'il a été accusé d'agression sexuelle par plusieurs femmes.