Dans le monde d'aujourd'hui, Thomas Carlyle est devenu un sujet d'une grande pertinence et d'un grand intérêt pour un large spectre de la société. De son impact sur l'économie à son influence sur la culture populaire, Thomas Carlyle a attiré l'attention des experts et des fans. Avec un nombre croissant d'études et de débats sur son importance, Thomas Carlyle s'est positionné comme un sujet central du discours contemporain. À mesure que nous entrons dans un monde de plus en plus globalisé et connecté, la pertinence de Thomas Carlyle semble augmenter, attirant l'attention d'individus de différents domaines et disciplines. Dans cet article, nous explorerons certaines des dimensions les plus pertinentes de Thomas Carlyle et son impact sur différents aspects de la société actuelle.
Recteur de l'université d'Édimbourg |
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Naissance | |
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Université d'Édimbourg Annan Academy (en) |
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Margaret Aitken Carlyle (d) |
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John Carlyle (d) |
Conjoint |
Jane Welsh Carlyle (à partir de ) |
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Ordre Pour le Mérite pour les sciences et arts (d) Membre de l'Académie américaine des arts et des sciences Ordre Pour le Mérite |
Archives conservées par |
Thomas Carlyle, né le à Ecclefechan (Eaglais Fheichein en gaélique écossais), dans le comté de Dumfries et Galloway, et mort le à Chelsea à Londres, est un écrivain, satiriste et historien écossais, dont le travail eut une très forte influence durant l'époque victorienne.
Originaire d'une famille calviniste stricte, Carlyle se destine au métier de pasteur[réf. nécessaire]. C'est lors de ses années à l'Université d'Édimbourg qu'il perd la foi. Il conserve cependant tout au long de sa vie les valeurs que lui ont inculquées ses parents. Cette synthèse d'un tempérament religieux et d'une foi chrétienne perdue contribue à rendre le travail de Carlyle — comme en France celui de Renan — intéressant aux yeux de nombre de ses contemporains, qui à l'époque sont aux prises avec des changements scientifiques et politiques menaçant l'ordre social établi.
En 1837, il publia l'Histoire de la Révolution française, une œuvre littéraire et historique de grande qualité qui eut une influence profonde et durable sur la culture anglaise. Son ouvrage innovait en faisant du peuple de Paris et non plus des élites révolutionnaires le seul et véritable acteur de la Révolution française ; bien que différente de celle de Burke par sa condamnation de la société d'Ancien régime, sa critique de la Révolution française vise à susciter chez son lecteur un profond dégoût à l'égard de cet événement historique ; la mise en avant des images de la foule sanguinaire, la description des scènes d'horreur provoquées par la populace visent à alerter sur les dangers d'un nouveau sans-culottisme.
Il a écrit : « La véritable Université, de nos jours, c'est une collection de livres » (dans Héros et culte des héros).
Carlyle est notoire également pour un pamphlet raciste, « An Occasional Discourse on the Negro Question » (« -- on the Nigger Question » dans une seconde édition) dans lequel il défendait l'esclavage et la domination de l'homme noir par l'homme blanc ; écrit qui l'a largement discrédité, y compris parmi ses proches. C'est dans ce pamphlet qu'il appelle l’économie « la science lugubre » (« the dismal science »), en ce qu'elle représente les êtres humains comme indépendants et pas tenus aux hiérarchies sociales (et raciales) traditionnelles.
Selon René Daval, Thomas Carlyle veut prouver par sa théorie du grand homme, que les grands hommes doivent apporter le bien afin que les hommes puissent triompher sur le matérialisme, le goût pour le confort et la soif de profits, car ces concepts les étouffent et les rendent méprisables. Le grand homme le serait car, selon Carlyle: « (il) doit se faire le trait d’union entre (les hommes) et le monde invisible et sacré ».
Si le grand homme est perçu comme un dieu, son rôle sera surtout culturel, car il agit sur les esprits, la langue et les institutions de son peuple. Par exemple, Napoléon peut apparaître comme celui qui a fait passer dans les institutions certains idéaux de la Révolution française. Carlyle estime également que: « l’Histoire du monde n’est rien d’autre que la biographie des grands hommes ».
Il voit dans la figure du roi, le grand homme le plus important de tous. Il regroupe à lui seul toutes les figures de l’héroïsme: il est prêtre, il est maitre et possède toutes les qualités terrestres et spirituelles pour régner. Cependant, il estime que ces idéaux ne peuvent jamais être incarnés dans la réalité concrète. L’humanité devrait se contenter de grands hommes qui ne possèdent pas toutes les qualités que l’idéal exige.
Selon René Daval, la philosophie de l'histoire pour Thomas Carlyle, consiste pour l’homme d’être libre de ses actions et de reconnaitre l’existence du divin. Également, si les civilisations se succèdent, cela serait à cause du fait que les civilisations ignorent de plus en plus l’existence du divin.
Dans son livre Histoire de la Révolution française, Carlyle explique que les personnes ayant joué le rôle principal, ce ne sont ni les orateurs des assemblées, ni les ministres, mais les masses de gens anonymes. Il estime également que la Révolution française devait avoir lieu, car un bien en est né: la vie de l’homme ne reposait plus sur le mensonge, mais sur le réel et la vérité. Cette déclaration rentre en contradiction avec son admiration pour la figure du roi.