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Crédité d'une centaine de fictions, portées à l'écran par certains des plus grands réalisateurs italiens et internationaux, il est un scénariste de renommée mondiale.
Digne héritier de Cesare Zavattini, le théoricien du néoréalisme italien, Antonio Guerra diverge de son mentor dans leur rapport professionnel avec les réalisateurs ; avec Zavattini, ils sont cantonnés à la mise en scène et lui s'occupe du sujet et de la façon de le traiter tandis que Tonino Guerra se met à leur service et ils lui fournissent le plus souvent les idées que, poète avant d’être scénariste, Guerra exprime avec une suggestion poétique. « J'essaie de suggérer un mode poétique », confie-t-il lors d’un entretien avec Jean Antoine Gili, en 1986.
Biographie
Tonino Guerra suit ses études à Forlimpopoli, puis à Urbino, où il obtient son diplôme de pédagogie à l'université après la Seconde Guerre mondiale, durant laquelle il est interné, de 1943 à 1945 à Troisdorf-Oberlar. C'est lors de sa captivité en Allemagne qu'il commence à écrire des poèmes en romagnol, partiellement publiés en 1946 dans le recueil I scarabócc; dans ce même dialecte, suivront La s-ciuptèda, en 1950, E' Luneri, en 1954 et I bu, en 1972.
Il écrit son premier roman, La storia di Fortunato, une courte histoire, en 1952, publié dans la collection I Gettoni de l'éditeur Einaudi, suivi, quatre années plus tard et dans la même collection, de Dopo i leoni.
Parallèlement à sa carrière cinématographique, il continue son activité de poète, de romancier et de dramaturge et publie une quarantaine de textes, d'inégales longueurs.
Lors des premières Rencontres internationales des scénaristes européens, qui se tiennent fin à Strasbourg, à l’initiative de la Fédération des scénaristes d’Europe (FSE), un hommage lui est rendu par ses confrères, avec la projection de certains des films écrits par lui.
Le Miel, suivi de La Cabane, Le Voyage (Il miele, La capanna, Il viaggio), trad. fr. Piera Benedetti, Paris, Le Hameau, 1986, 91 p. (ISBN27-2030-989-3)
Hrashagortsi ashune, un film documentaire arménien sorti en 2009, soit trois ans avant sa mort.
Prix et récompenses
1963 : Ruban d'argent de la meilleure histoire originale du Syndicat national des journalistes de cinéma italiens, pour I Giorni contati, conjointement avec le réalisateur, Elio Petri
1974 : Ruban d'argent de la meilleure histoire originale du Syndicat national des journalistes de cinéma italiens, pour Amarcord, conjointement avec le réalisateur, Federico Fellini
1983 : Ruban d'argent du meilleur scénario du Syndicat national des journalistes de cinéma italiens, pour La Nuit de San Lorenzo (La Notte di San Lorenzo), conjointement avec les réalisateurs, les Frères Taviani et Giuliani G. De Negri
1985 : Ruban d'argent du meilleur scénario du Syndicat national des journalistes de cinéma italiens, pour Kaos, conjointement avec les réalisateurs, les Frères Taviani
1991 : Ruban d'argent du meilleur scénario du Syndicat national des journalistes de cinéma italiens, pour Il Male oscuro, de Mario Monicelli, conjointement avec Suso Cecchi d'Amico
1994 : Prix Pietro Bianchi du Syndicat national des journalistes de cinéma italiens à la Mostra de Venise