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L'université Cheikh-Anta-Diop (UCAD), également connue comme l'université Cheikh-Anta-Diop de Dakar, est la principale université de Dakar, la capitale du Sénégal, en Afrique de l'Ouest. Inaugurée en 1959 sous le nom d'université de Dakar, l'université porte le nom de l'historien et anthropologueCheikh Anta Diop depuis 1987. Elle accueille des étudiants de plusieurs pays africains et européens et fut fréquentée par de nombreux cadres sénégalais.
Des étudiants de plusieurs pays africains fréquentent l'établissement. Des étudiants de pays européens sont également inscrits dans les différentes facultés.
Depuis plusieurs années, l'établissement connait un trop-plein d'étudiants près de 69 000 étudiants fréquentent l'université en 2011 pour seulement 23 253 places. Malgré une augmentation des ressources financières entre 2000 et 2010, budget passé de 13 à 32 millions d'euros sur la période, elles restent insuffisantes pour faire face à la situation. Dans les années à venir, l'UCAD prévoit de réguler les flux à l'entrée de ses facultés par un système de présélection et de développer l'enseignement à distance. Elle espère aussi la création d'une nouvelle université à Dakar qui permettrait ainsi de diviser les effectifs entre les deux institutions.
Devise
Au fronton de l'université, on peut lire la devise de l'établissement : « Lux mea lex » soit « La lumière est ma loi ». L'université doit cette devise au poète et homme politique sénégalais Léopold Sédar Senghor.
Emblème
L'emblème de l'UCAD est conçu par le professeur Théodore Monod et a été adopté par le recteur Lucien Paye (1957 - 1960). Il est formé de deux antilopes chevalines se faisant face et qui symbolisent la fécondité, l'abondance et la procréation ; de part et d'autre des antilopes, figure un flambeau représentant la lumière, la connaissance.
Organisation
L'UCAD est composée de six facultés, quatre écoles et douze instituts.
Liste des facultés
Faculté de sciences et techniques (FST)
Faculté de lettres et sciences humaines (FLSH)
Faculté de sciences juridiques et politique (FSJP)
Sa faculté de médecine, son école de journalisme et son école de formation de bibliothécaires et archivistes sont particulièrement réputées en Afrique francophone.
Saliou N'diaye, professeur d'histoire, ancien assesseur, ancien doyen de la faculté des lettres et sciences humaines promu recteur de l'université en 2010.
Souleymane Bachir Diagne, ancien enseignant de philosophie et ancien vice-doyen de la faculté des lettres et sciences humaines de l'université.
Abdoulaye Wade, chef du parti libéral, et candidat aux élections présidentielles à partir de 1978, il est président de la république du Sénégal du au .
En décembre 2022, l'UCAD obtient sa promotion en première division sénégalaise.
Notes et références
↑Serge Robert, « Afrique : Le cas de l'université de Dakar montre qu'une adaptation aux nécessités du continent s'impose », Le Monde diplomatique, (lire en ligne).
(de) Eckhard Rattunde, « Studentenunruhen in Dakar/Senegal », Afrika Heute, 1968, no 13-14, p. 193-196.
(en) Lydia Polgreen, « Africa's Storied Colleges, Jammed and Crumbling », The New York Times, (lire en ligne). La situation à l'UCAD.
Abdoulaye Bathily, Mai 1968 à Dakar ou la Révolte universitaire et la démocratie, Paris, Chaka, coll. « Afrique contemporaine » (no 15), , 191 p. (ISBN2-907768-19-0).
Jean Capelle, « L'université de Dakar », Revue maritime, no 135, , p. 908-913.
Jacques Duprey, L'université de Dakar, nouvelle université de la nouvelle Afrique, Montevideo, El Siglo ilustrado S.A., 1961, 69 p.
Pierre Fougeyrollas, Notes sur la réforme de l'université de Dakar, Dakar, 1968, 23 p.
Robert Sevigny, « Les contestations étudiantes à l'université : Quelques éléments d'analyse », Sociologie et sociétés, vol. 12, no 2, , p. 143-168 (DOI10.7202/001693ar).