Védanga

Cet article abordera le sujet de Védanga, qui a acquis une grande importance ces dernières années en raison de son impact sur divers domaines de la société. Depuis son apparition, Védanga suscite un grand intérêt et suscite d’intenses débats dans l’opinion publique. Tout au long de cette recherche, les différents aspects liés à Védanga seront analysés, ainsi que ses implications dans différents contextes. Les perspectives actuelles et futures de Védanga seront également abordées, afin de fournir une vision globale de ce sujet actuellement important.

Vedāṅga (sanskrit IAST ; devanāgarī: वेदाङ्ग) signifie « appendice, discipline annexe du Veda ». On en compte six (vedaṣaḍaṅga) qui composent un ensemble de sciences annexes utiles à l'étude du Quadruple-Veda et qui sont par ordre:

  1. Shiksha: phonétique et phonologie
  2. Chandas: prosodie et métrique
  3. Vyākaraṇa: grammaire
  4. Nirukta: étymologie
  5. Jyotish: astrologie et astronomie
  6. Kalpa: rituel

Origine

La composition des Brahmana présuppose des notions particulières, la grammaire du sanskrit par exemple, acquises par les érudits brahmanes au cours de leur étude du Triple-Veda puis de celle de l'Atharva-Véda. Au fil du temps l'accumulation de ces connaissances parallèles au texte sacré aboutit à la constitution d'un corpus autonome de sciences regroupées sous le titre de Vedāṅga.

Jyotisha

Le Vedanga Jyotisha (en) est un poème de moins de cinquante versets[réf. nécessaire] attribué au brahmane Lagadha, daté des derniers siècles du premier millénaire av. J.-C.. Après un préambule où l'auteur chante les louanges de l'astronomie en tant que discipline, il donne des règles pour déterminer la position du soleil et de la Lune à une date donnée. On dispose de deux sources de ce poème : le Rigveda en contient 36 versets et l’Ayurveda, 45 versets. Ces deux sources comportent 29 versets communs.

Notes et références

  1. The Sanskrit Heritage Dictionary de Gérard Huet
  2. A history of ancient Sanskrit literature so far as it illustrates the… . Max Müller. Éd. Williams and Norgate, 1860, pages 108 à 199
  3. Jan Gonda, Le religioni dell'India, Veda e antico induismo, page 47.
  4. D'après Michael Witzel, « Autochthonous Aryans? The Evidence from Old Indian and Iranian Texts », Electronic Journal of Vedic Studies, vol. 7, no 3, §30,‎ (lire en ligne).
  5. Tous les manuscrits connus de l’Ayurveda ne numérotent que 43 de ces versets. On ignore pourquoi deux versets sont toujours non-numérotés.
  6. Cf. David E. Pingree, Jyotiḥśāstra : astral and mathematical literature, vol. 6 : A history of Indian literature, Wiesbaden, O. Harrassowitz, , « Fasc. 4 », p. 9