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Naissance | |
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Décès | |
Sépulture | |
Nom de naissance |
Valery Nicolas Larbaud |
Surnom |
A.-O. Barnabooth L. Hagiosy X. M. Tourmier de Zamble |
Nationalité | |
Domicile | |
Formation | |
Activités | |
Père |
Nicolas Larbaud (d) |
Membre de |
Association des amis de Robert Brasillach (d) |
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Genre artistique | |
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Valery Larbaud est un écrivain français, poète, romancier, essayiste et traducteur, né le à Vichy, ville où il est mort le .
Il a écrit également sous les pseudonymes : A.-O. Barnabooth, L. Hagiosy, X. M. Tourmier de Zamble,.
Valery Larbaud est l'unique enfant du pharmacien Nicolas Larbaud, propriétaire de la source Vichy Saint-Yorre (cinquante-neuf ans à la naissance de son fils) et d’Isabelle Bureau des Étivaux (trente-huit ans), fille d'un avocat et militant républicain de Gannat dont Nicolas Larbaud est un client et dont son fils reprend le prénom,. Il n’a que huit ans lorsque son père meurt en 1889, à Vichy, à l'âge de soixante-sept ans.
Élevé par sa mère et sa tante, il s'ouvre à la littérature. En 1895, il voyage au bord de la Méditerranée, son imagination restera imprégnée de ces paysages. Le jeune homme obtient à dix-sept ans, à la session de , le baccalauréat puis sa licence ès lettres en 1908.
La fortune paternelle lui assure une vie aisée qui lui permet de parcourir l’Europe à grands frais. Paquebots de luxe, Orient-Express, Valery Larbaud mène la vie d'un dandy, fréquente Montpellier l'hiver et se rend dans les multiples stations thermales pour soigner une santé fragile dès ses jeunes années. Quand il revient à Vichy, il reçoit ses amis, Charles-Louis Philippe, André Gide, Léon-Paul Fargue et G. Jean-Aubry qui sera son biographe.
Atteint d'une attaque cérébrale en 1935 qui le laisse avec une hémiplégie droite et une aphasie,, il passe les vingt-deux dernières années de sa vie, cloué dans un fauteuil, incapable de prononcer une autre phrase que : « Bonsoir les choses d'ici-bas. » Il sera durant ces années soigné avec dévouement par le professeur Théophile Alajouanine, spécialiste des aphasies, qui devient son ami et écrira sa biographie.
En 1950, il adhère à l'Association des amis de Robert Brasillach.
Grand lecteur, grand traducteur, il s'était entouré de livres qu'il avait fait relier selon leurs langues : les romans anglais en bleu, les espagnols en rouge, etc.
Ayant dépensé toute sa fortune, il doit revendre ses propriétés et sa bibliothèque de quinze mille volumes en 1948, en viager, à la ville de Vichy.
Il y meurt en 1957, sans descendance. Il est inhumé au cimetière des Bartins.
Larbaud écrit ses premières œuvres dès l'enfance. À sept ans, il rédige un poème malhabile titré Misère du couperet, à 15 ans, il commence à rédiger son premier journal intime, et à dix-sept ans, alors qu'il revient de son voyage en Russie pour étudier au lycée Théodore-de-Banville, il écrit le Petit manuel d’idéal pratique où il prétend étudier un enfant, Milou, lequel représente « des troubles intérieurs et révoltes secrètes de l’enfance ». Larbaud reviendra sur ces premiers textes dans son recueil Enfantines, plus tardif.
En , pour le prix Goncourt, Octave Mirbeau vote pour Poèmes par un riche amateur, que Larbaud a publiés sans faire connaître sa véritable identité.
Son roman Fermina Márquez, consacré aux amours de l'adolescence et souvent comparé au Grand Meaulnes d'Alain-Fournier, obtient quelques voix au Goncourt en 1911.
Larbaud parle anglais, allemand, occitan, italien, portugais et espagnol. Il a une passion pour les langues et une logophilie qui font de lui, selon le mot de Léon-Paul Fargue, un « archivaste-paléogriffe ». Il fait connaître les grandes œuvres étrangères comme Samuel Butler, dont il est le traducteur, ainsi que James Joyce, dont il est correcteur-superviseur pour la traduction d’Ulysse, laquelle, réalisée principalement par Auguste Morel à partir de 1924, continue jusqu'en 1929.
Dans son ouvrage Jaune, bleu, blanc, Larbaud révèle sa pensée politique où il souhaite des États-Unis d'Europe, avec des États membres qui correspondent aux « vraies nations » du continent, dont un pour les Occitans.
Dans une optique « post-France », il envisage une Occitanie indépendante, qui comprend d'ailleurs Vichy, sa ville d'origine qui est située à la pointe nord de l'aire de locution de l'occitan, et qui aurait pour capitale Montpellier,. Il affirme ainsi un occitanisme politique appuyé précoce au XXe siècle.
Le prix Valery-Larbaud, créé en 1967, est décerné en mai ou en juin à Vichy ; il est attribué par l'Association internationale des Amis de Valery Larbaud, avec le soutien de la ville de Vichy, à l'auteur d'« une œuvre qu’aurait aimée Larbaud, ou dont l’esprit, le sens et la pensée rejoignent celle de Larbaud. »
Depuis 2024, et après une interruption de trois ans, il s'intitule prix de la critique Valery-Larbaud.
(Liste non exhaustive)
Les principaux textes de Valery Larbaud ont été rassemblés dans la « Bibliothèque de la Pléiade » des éditions Gallimard (un tome, 1957, réédition 1984).
« Il plaide constamment pour des États-Unis d’Europe Confédérée où l’Occitanie retrouverait son identité et naturellement, la capitale serait Montpellier. »
« Les villes, les civitates du Centre et du Nord sont deditices : Paris, qu'elles forment, les absorbe, les anéantit ; au contraire, les civitates du Midi, et en particulier celles d'Occitanie, sont alliées, et on conçoit pour elles une époque "post-française" ; la formation des États-Unis d'Europe exigeant la disparition des anciennes nations, trop puissantes pour la sécurité commune, et l'établissement d’un système d’États confédérés, on imagine l'Occitanie retrouvant son autonomie, son nom, certaines coutumes. On songe aux témoignages officiels de son existence indépendante sous la direction centrale d’un Conseil amphictyonique européen : sur les monnaies, sur les timbres, des allusions aux grands souvenirs historiques du pays, à la renommée de la Faculté de Montpellier. Naturellement, la capitale serait Montpellier. »