Dans cet article, nous explorerons en profondeur le sujet de Air Inter, qui a gagné en importance ces dernières années. De ses origines à son impact sur la société actuelle, nous examinerons les différents aspects et perspectives entourant Air Inter. Grâce à une analyse détaillée et complète, nous chercherons à comprendre comment Air Inter a influencé notre environnement et comment il continuera de le faire à l'avenir. Avec un regard critique et réflexif, nous aborderons les différentes facettes qui font de Air Inter un sujet d'intérêt et de discussion dans le contexte actuel. En collectant et en présentant des informations pertinentes, cet article vise à fournir une vue complète et enrichissante sur Air Inter. Rejoignez-nous dans ce fascinant voyage de découverte et d’enquête !
IATA | OACI | Indicatif d'appel |
---|---|---|
IT | ITF | AIRINTER |
Date de création | |
---|---|
Date de disparition | |
Dates clés |
1958 : premier vol Air Inter 1990 : début de la fusion avec Air France 1993 : création d'Air Inter Europe |
Fondateur | Didier Daurat |
Air Inter (Code AITA : IT ; code OACI : ITF) était une compagnie aérienne intérieure française qui a existé du jusqu'à sa fusion complète avec Air France intervenue le , fusion commencée dès 1990, sous le nom d'Air Inter Europe.
Néanmoins, le projet d'une compagnie intérieure française existe depuis 1954 et reprend un projet imaginé dès les années 1930 (Air Bleu).
Caractérisée par un service simple (pas d'attribution des sièges avant l'embarquement), elle fut une des premières compagnies aériennes à introduire des formules qui font désormais le succès des compagnies à bas coûts (restauration payante à la place) ainsi que le yield management avec son calendrier « bleu-blanc-rouge » qui avait pour but d'adapter le prix du voyage à la demande. C'est en 1989, avec l'arrivée de l'Airbus A320, que la compagnie passe progressivement à un seul modèle d'avion. Elle a aussi connu dans sa flotte des Nord 262, des Viscount, des Caravelle, des Fokker 27 et 100, des Dassault Mercure, des Airbus A321, des Airbus A330. Air Inter a même loué quatre Boeing 747, un à Air France immatriculé en 1988 et 1989, deux autres à Cargolux immatriculés LX-MCV et LCV en 1986 et 1987, et un quatrième immatriculé N204AE en 1986 et 1987.
Air Inter est fondée le . Les principaux actionnaires sont Air France et la SNCF (24 % chacun). Le premier vol commercial se déroule le entre Paris et Strasbourg. Mais les services réguliers ne commencent qu'en 1960 après une décision du lui donnant le monopole du transport aérien en France métropolitaine.
L'amiral Paul Hébrard prend la tête de la compagnie en 1960. Pour l'année 1963, Air Inter dispose en propre de 7 Vickers Viscount ainsi que de deux Vickers Viking affrétés à Air Nautic, les premiers pour les lignes à plus forte densité tandis que les seconds sont affectés aux liaisons moins chargées. Parallèlement, et ce dès l'année 1962, les Pouvoirs publics apportent une aide financière aux collectivités régionales sur les lignes les plus défavorisées. Ces aides, ainsi que la volonté de la direction d'adopter des appareils plus modernes, doivent alors permettre l'ouverture des lignes Paris-Mulhouse et Mulhouse-Lyon ainsi que l'augmentation des fréquences sur les Paris-Lyon et Paris-Bordeaux. C'est également en 1963 que la création d'un centre technique pour l'entretien des appareils est envisagé à Lyon-Bron.
Le , le premier atterrissage « Phase III » sans visibilité a été effectué par une Caravelle de la compagnie Air Inter avec cinquante et un passagers à bord grâce au système d'atterrissage automatique « SUD-LEAR » permettant de se poser avec vingt mètres de plafond et deux cents mètres de visibilité horizontale. L'équipage était composé du commandant de bord Larribiere, du copilote Jordan, de l'officier mécanicien naviguant Leudiere et des hôtesses de l'air Mlles Desplats et Margerit. Ce premier atterrissage avec passagers était « une première mondiale » comme l'a souligné l'amiral Hébrard, car aucune compagnie au monde n'avait encore été autorisée à se poser dans de telles conditions de visibilité.
À son départ en 1970, Air Inter avait 200 vols quotidiens, 40 avions et 2,4 millions de passagers annuels.
Air Inter détenait un monopole sur de nombreuses lignes intérieures jusqu'à la fin des années 1980. Avec la mise en application de l'Acte unique européen, le ciel français est ouvert à la concurrence en plusieurs étapes :
Cette mise en concurrence entraîne l'émergence de nouveaux acteurs (Air Liberté, AOM, TAT...) qui prennent des parts de marchés à Air Inter sur ses lignes intérieures les plus rentables. Air Inter estime ainsi en 1995 qu'elle avait perdu 1 300 000 clients au profit de ses trois concurrents.
Air Inter exploite également, avant sa fusion avec Air France, des Airbus A330, ayant pour but de remplacer ses A300 vieillis. Ces appareils, dont la compagnie est client de lancement, sont donc déployés sur certaines lignes principales comme Orly–Marseille ou Orly–Toulouse. Ces A330 sont aussi affrétés par la compagnie Air Charter notamment sur les destinations méridionales comme Palma. Or, cet appareil, conçu comme moyen-courrier, est trop grand pour les lignes d'Air Inter. De surcroît, l'A330 subit quelques problèmes techniques liés à l'immaturité.
Air Inter est très fortement bousculée par la concurrence des nouveaux acteurs, en particulier AOM et Air Liberté. Air Inter engage une importante offensive tarifaire à partir du : la compagnie applique une réduction de 100 FRF (21,1 EUR2019) par billet quel que soit le tarif initial ou la destination. La compagnie espère compenser le manque à gagner de cette réduction par une augmentation du nombre de passagers et des gains de parts de marché. Les compagnies concurrentes s'alignent cependant comme AOM qui propose la même offre sur les lignes où elle est en concurrence avec Air Inter.
Air France Europe (successeur d'Air Inter) annonce en la fermeture de 18 lignes déficitaires,. L'objectif est double :
Avant sa fusion avec Air France en 1997, Air Inter lance en le service La Navette entre Paris Orly et Toulouse, mais aussi Marseille, Nice, Bordeaux (ouvert en 1999) et Montpellier (ouvert en 2016). L'idée est d'offrir des vols tout au long de la journée à un fort cadencement : 1h en heures creuses et un vol toutes les 30 minutes en heures de pointe. Ce service est maintenu après la disparition d'Air Inter sous la marque Air France.
Trois accidents ont marqué l'histoire de la compagnie. Les circonstances sont assez proches :