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Elle est la deuxième des cinq enfants d'une famille de la petite bourgeoisie catalane, conservatrice et religieuse. Sa mère était hispanophone et son père catalanophone, propriétaire d'une usine de parapluies. Née à Barcelone, elle y passe une enfance marquée par la Guerre civile espagnole, ce qui se reflétera dans son œuvre littéraire, centrée sur « les petits garçons étonnés » qui observent malgré eux et cherchent à comprendre la déraison qui les entoure.
Elle commence une carrière littéraire précoce et prolifique avec Los Abel en 1948, finaliste du Prix Nadal.
Bien qu'elle parle de la situation terrible des campesinos espagnols, elle n'est pas censurée parce qu'elle ne met pas en cause Franco. Bien que la censure n'empêche pas toujours la publication des romans de Matute, les démêlés de l'écrivaine avec le régime franquiste ne se limitent pas à cet aspect, puisque jusqu'en mai 1972, une interdiction de se rendre à l'étranger lui a été imposée, l'empêchant, par exemple, de se rendre à un congrès de littérature jeunesse à Nice.
Le 17 novembre 1952, Matute épouse l'écrivain Ramón Eugenio de Goicoechea. En 1954 naît leur fils unique, Juan Pablo, à qui elle dédie une grande partie de ses œuvres pour enfants. Matute divorce de son mari en 1963. En raison de la législation espagnole de l'époque, elle perd le droit de voir son fils, puisque son mari a obtenu la tutelle de l'enfant, ce qui cause à la mère de graves problèmes émotionnels.
Elle occupe le siège K de l'Académie royale espagnole, dont elle est l'un des six membres féminins de 1996 à sa mort en 2014. De plus, elle est la troisième femme à avoir reçu le Prix Cervantes (2010). Elle est une des voix les plus personnelles et isolées de la littérature espagnole.
Publié en français sous le titre Fête au Nord-Ouest, traduit par Elena de La Souchère, Paris, Éditions Gallimard, coll. « Du monde entier », 1961, 173 pages (BNF33093925)
Publié en français sous le titre Marionnettes, traduit par Maurice-Edgar Coindreau, Paris, Éditions Gallimard, coll. « Du monde entier », 1963, 261 pages (BNF33093933) ; réédition, Paris, Gallimard, coll. « L'Étrangère », 1992, 257 pages (ISBN2-07-072603-7)
Publié en français sous le titre Les Brûlures du matin, traduit par Antoinette Bloch, Paris, Éditions Stock, coll. « Littérature étrangère », 1960, 255 pages (BNF33093935) ; publié sous le même titre dans une nouvelle traduction de Myriam Chirousse, Paris, Libretto, coll. « Littérature étrangère », 2021, 229 pages (ISBN978-2-36914-598-1)
Publié en français sous le titre Plaignez les loups !, traduit par Antoinette Bloch, Paris, Éditions Gallimard, coll. « Du monde entier », 1963, 437 pages (BNF33093926)
Publié en français sous le titre La Tour de guet, traduit et préfacé par Michelle Lévi-Provençal, Paris, Éditions Stock, coll. « Le Cabinet cosmopolite », 1974, 265 pages (ISBN2-234-00109-9) ; réédition, Paris, Phébus, coll. « Libretto » no 334, 2010, 236 pages (ISBN978-2-7529-0498-0)
Publié en français sous le titre Paradis inhabité, traduit par Marie-Odile Fortier-Masek, Paris, Éditions Phébus, coll. « Littérature étrangère », 2011, 283 pages (ISBN978-2-7529-0490-4) ; réédition, Paris, 10/18, coll. « Domaine étranger » no 4692, 2014, 352 pages (ISBN978-2-264-05733-4). Il a été au programme du CAPES d'espagnol en 2018 et 2019.
Recueils de nouvelles
El tiempo (1957)
Publié en français sous le titre Le Temps, traduit par Jean-Francis Reille, Paris, Éditions Gallimard, coll. « Du monde entier », 1960, 263 pages (BNF33093939) ; réédition, Paris, Gallimard, coll. « L'Imaginaire » no 580, 2009, 200 pages (ISBN978-2-07-012442-8)
Publié en français sous le titre Nin, Paulina et les lumières dans la montagne, traduit par Anne Sablié, illustrations par Patrice Harispe, Paris, Nathan, coll. « Bibliothèque internationale » no 14 1971, 192 pages (BNF35141893)
El país de la pizarra (1956)
Publié en français sous le titre Le Pays de l'ardoise, traduit par Madeleine Gilard, Paris, La Farandole/Messidor, coll. « 8 9 10 », 1982, 52 pages (ISBN2-7047-0257-8)
Le Criquet d'or (trad. Antoinette Bloch et Marcelle Vérité), Bruxelles, illustrations par Colette Fovel, Éditions Casterman, , 62 p. (BNF33093936)
Les Enfants idiots (trad. de l'espagnol par François Maspero), Paris, illustrations par Javier Olivares, Éditions Sarbacane, , 115 p. (ISBN2-84865-032-X)
↑(es) Juan Carlos Ier et Jordi Sole Tura, « 2268/1995 de 28 de diciembre por el que se concede la Medalla al Mérito en las Bellas Artes, en su categoria de Oro, a las personas que se citan », Boletin de Estado, Madrid, no 311, , p. 37509 (lire en ligne).