Cet article approfondit l'importance de Sergio Ramírez dans divers aspects de la vie quotidienne, que ce soit dans la sphère professionnelle, personnelle ou sociale. Sergio Ramírez joue un rôle fondamental dans nos décisions, attitudes et comportements, influençant directement ou indirectement notre perception du monde qui nous entoure. Tout au long de l’histoire, Sergio Ramírez a fait l’objet d’études, de débats et de réflexions, suscitant l’intérêt de philosophes, de scientifiques, de sociologues et d’universitaires de diverses disciplines. En ce sens, il est pertinent d’explorer les multiples facettes de Sergio Ramírez et son impact sur la société contemporaine, ainsi que les éventuelles implications futures qui pourraient découler de son évolution continue.
Vice President of Nicaragua | |
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Universidad nacional autónoma de Nicaragua (en) |
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Academia Nicaragüense de la Lengua (en) |
Genre artistique | |
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Distinctions |
Prix Cervantes () Liste détaillée Grand-croix de l'ordre de San Raimundo de Peñafort () Docteur honoris causa de l'université Blaise-Pascal - Clermont II () José María Arguedas Prize () Prix Cervantes () Grand-croix de l'ordre du Soleil Premio Alfaguara de Novela Prix José-Donoso (d) Prix Bruno-Kreisky Carlos Fuentes International Prize for Literary Creation in the Spanish Language (en) Bourse Guggenheim |
Sergio Ramírez Mercado, né le à Masatepe, est un écrivain, avocat, journaliste et homme d'État nicaraguayen. Il remporte le Prix Cervantes en 2017.
Opposé au régime de Daniel Ortega qu'il qualifie en 2018 de « dictature », il doit s'exiler en Espagne en 2021, après l'émission d'un mandat d'arrêt à son encontre. En février 2023, il est privé de sa nationalité nicaraguayenne.
Il est le second fils de Pedro Ramirez Gutiérrez et Luisa Mercado Gutiérrez.
Encore étudiant, il fonde la revue Ventana en 1960 avec Fernando Gordillo. Il publie son premier livre, Cuentos, en 1963, et devient l'une des figures de la nouvelle génération littéraire nicaraguayenne. Il obtient son diplôme à l'université de Léon en 1964, avant de poursuivre ses études à Berlin de 1973 à 1975, grâce à une bourse accordée par l'Office allemand d'échanges universitaires. Il est élu secrétaire général de la Confédération des universités d'Amérique centrale en 1968 et 1976.
En 1977, il participe à la création du groupe d'artistes et d'intellectuels nicaraguayens, Les Douze, qui s'oppose au gouvernement d'Anastasio Somoza. Puis, il fait partie en 1979 de l'Assemblée de Gouvernement qui a pris le pouvoir à la chute du dictateur. Il est nommé vice-président du gouvernement (1984) par le Front sandiniste de libération nationale, et préside le Conseil national de l'Éducation.Dans un entretien avec Jean-Claude Buhrer il fait le point de la situation dans "Le Monde"(). Il a fondé la Editorial Nueva Nicaragua en 1981.
Aux élections présidentielles de , il soutient la nouvelle présidente élue, Violeta Barrios de Chamorro, et reçoit, la même année, l'Ordre Carlos Fonseca, qui est la plus importante décoration du FSLN. De 1990 à 1995, il préside le banc sandiniste à l'Assemblée nationale du Nicaragua, et est élu membre de la direction nationale de ce parti en 1991. En 1994, il rompt avec Ortega, et fonde en le Mouvement de la rénovation sandiniste (MRS), de tendance centre-gauche.
Journaliste, il est chroniqueur dans plusieurs journaux hispanophones, dont les quotidiens El País (Espagne), El Tiempo (Colombie), La Jornada (Mexique), El Nacional (Venezuela), La Prensa (Nicaragua) et La Opinión (Californie).
Il a également été professeur à l'université du Maryland entre 1999 et 2000, et à l'université libre de Berlin. Il est membre de l'Académie nicaraguayenne de la langue, membre associé de l'Académie royale espagnole, et a été juré des festivals cinématographiques de Carthagène (1993) et Huelva (2002). Il a été fait docteur honoris causa de l'université Blaise-Pascal (Clermont-Ferrand II) en 2000.
En 2017, il reçoit le prix Cervantes, la plus haute distinction littéraire dans le monde hispanophone.
En 2018, lors des manifestations au Nicaragua, Sergio Ramírez appelle le peuple à démocratiser le régime et déclare « Oui, le régime de Daniel Ortega est une dictature ».
En 2021, il doit s'exiler en Espagne, après l'émission d'un mandat d'arrêt à son encontre. En février 2023, il est privé de sa nationalité par une décision de justice. C'est aussi le cas de 93 autres opposants au régime du couple Ortega-Murillo .