Convention de Lomé

Le nom Convention de Lomé évoque différentes idées et émotions pour chaque personne. Qu'il s'agisse d'une personne, d'un sujet ou d'une date, Convention de Lomé a le pouvoir de capter l'attention et de susciter la curiosité. Dans cet article, nous explorerons en profondeur la signification et l'importance de Convention de Lomé, ainsi que son influence sur la société et notre vie quotidienne. De son origine à sa pertinence aujourd'hui, nous analyserons tous les aspects clés qui font de Convention de Lomé un sujet qui mérite d'être discuté et réfléchi. Rejoignez-nous dans ce voyage fascinant à travers Convention de Lomé.

Convention de Lomé

Signature
Lieu de signature Lomé (Drapeau du Togo Togo)
Entrée en vigueur
Parties Drapeau de l’Union européenne Union européenne
États d'Afrique, Caraïbes et Pacifique

La convention de Lomé est un accord de coopération commerciale signé le entre la CEE et 46 pays d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (dits pays ACP), et renouvelé en 1979 (Lomé II, 57 pays), 1984 (Lomé III, 66 pays), 1990 (Lomé IV, 70 pays) et en 1995 (Lomé IVbis, 70 pays). En 2000, la convention de Lomé est remplacée par l'accord de Cotonou.

Auparavant ne comptant à l'origine que 18 États membres, elle en compte 79 à présent, preuve de son attractivité. Cette coopération avait pour but de favoriser l'adaptation des pays ACP à l'économie de marché.

Programmes mis en place

Lors de Lomé I (1975), fut mis en place le STABEX, le système de stabilisation réparti par le Fonds européen de développement (le FED). Instauré pour 48 produits de base, d'origine agricole, il compense la perte des recettes à l'exportation subie par tous les pays ACP.

Lors de Lomé II, le Sysmin (le Système de Développement du potentiel minier) couvre huit produits miniers et intervient si la baisse des cours menace l'outil de production (le seuil de déclenchement doit représenter 15 % des exportations totales).

Lomé III, avec son protocole sur le sucre, prévoit l'importation de 1,3 million de tonnes de sucre de canne aux prix européens. Ce protocole sera la raison du « décollage » des pays fournisseurs de sucre de canne comme l'île Maurice, les îles Fidji ou le Guyana.

Lomé IV apporte une promotion des entreprises et des investissements privés. En outre, il favorise l'ouverture à des partenaires non institutionnalisés tels que les entreprises, les coopérations et les syndicats.

Liens externes

Notes et références

  1. « Adhésion du Mozambique au protocole de l'accord de Cotonou sur le sucre », sur www.senat.fr (consulté le )
  2. « Accord de Cotonou », sur www.consilium.europa.eu (consulté le )
  3. « Fin du Protocole sucre dans deux ans, héritage des Conventions de Lomé », sur lexpress.mu, (consulté le )