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Couvent des Cordeliers des Thons | |
Couvent des Cordeliers des Thons. | |
Présentation | |
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Culte | Catholique romain |
Type | Couvent |
Début de la construction | 1452 |
Fin des travaux | XIXe siècle |
Protection | Inscrit MH (1945) Classé MH (1980) |
Géographie | |
Pays | France |
Région | Lorraine |
Département | Vosges |
Ville | Les Thons |
Coordonnées | 47° 59′ 39″ nord, 5° 53′ 27″ est |
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Le couvent des Cordeliers des Thons est un ancien édifice religieux fondé au XVe siècle sur la commune des Thons au sud-ouest du département des Vosges en région Lorraine.
Le couvent a été fondé en 1452 à la demande de Guillaume de Saint-Loup et son épouse Jeanne de Choiseul, avec l'appui du duc Jean II de Lorraine. Il est construit au Petit-Thon, aux confins du diocèse de Besançon à l'époque, par l'ordre des frères mineurs de Dole qui en avaient obtenu l'autorisation en 1451 du pape Nicolas V.
L'église du couvent, dédiée à Notre-Dame-des-Anges (et non pas "Notre-Dame-des-Neiges", erreur reproduite à la suite d'une mauvaise lecture d'un document ancien), est consacrée en 1483. La maison du Châtelet qui construit le château des Thons au début du XVIIe siècle avait une chapelle pour accueillir les sépultures de ses membres.
Les recettes du couvent comprennent le produit des fondations, des rentes, la desserte de certaines paroisses, des loyers de terrains, la vente de certains produits provenant des jardins des religieux, des aumônes recueillies dans le tronc de la sacristie, et des dons de seigneurs locaux (Mathieu de Saint-Loup en 1476, Antoine de Monthureux en 1493-1496, Louis de Faucogney en 1504, Huet du Châtelet en 1518, Erard du Châtelet en 1590 et 1662...). Les dépenses sont allouées à l'entretien et les réparations du couvent et des propriétés, la nourriture des religieux, la lingerie, les voyages des religieux... Les comptes sont arrêtés le .
Comme les 283 autres couvents que les cordeliers possédaient en France, le couvent des Thons ferme ses portes en 1790 à la suite des événements de la Révolution française. Il n'abrite à cette époque que quatre religieux et un frère lai, dont le supérieur est le père Claude Laillet, et ceux-ci adhèrent sans problème à l'église constitutionnelle. En 1791, les biens meubles du couvent et les bâtiments sont vendus et transformés en exploitation agricole. En 1812, le couvent est partagé entre trois frères, ce qui explique les trois différentes façades encore visibles aujourd'hui.
Il est inscrit aux monuments historiques le , à l'exception de l'église Notre-Dame-des-Anges qui est classée le .
Le couvent des cordeliers des Thons est aujourd'hui l'ensemble franciscain le mieux conservé du nord-est de la France. Il appartient actuellement à trois propriétaires différents correspondants aux trois couleurs différentes de la façade :