Dans cet article, nous explorerons le monde fascinant de Défilé militaire du 14 Juillet, un sujet qui a retenu l'attention de personnes de tous âges et de tous lieux. De son impact sur la société à son influence dans le monde universitaire, Défilé militaire du 14 Juillet a suscité un grand intérêt et une grande curiosité chez tous les types d'individus. Au fil de ces pages, nous analyserons différents aspects de Défilé militaire du 14 Juillet, de ses origines à son évolution aujourd'hui. Préparez-vous à vous lancer dans un voyage passionnant à travers Défilé militaire du 14 Juillet et découvrez tout ce que ce thème a à offrir !
Défilé militaire du 14 Juillet
Défilé sur les Champs-Élysées le 14 juillet 2017, VBCI du 16e Bataillon de Chasseurs.
Le défilé militaire du 14 Juillet est une parade militaire organisée chaque année depuis 1880 à Paris à l'occasion de la fête nationale française. Le gouverneur militaire de Paris est responsable de l'organisation générale du défilé. Cette manifestation militaire invite parfois des unités de troupes armées étrangères à défiler aux côtés des armées françaises.
Traditionnellement, le cortège militaire — composé d'unités à pied, montées, motorisées et aériennes — descend l’avenue des Champs-Élysées, de la place de l’Étoile (renommée place Charles-de-Gaulle en 1970) jusqu'à la place de la Concorde, où les militaires saluent le président de la République, son gouvernement, les principales autorités de l'État, le corps diplomatique ainsi que des personnalités politiques étrangères, le cas échéant.
Le même jour, d'autres défilés de moindre envergure sont également organisés dans diverses villes de France, principalement dans des villes de garnison (Marseille, Toulon, Belfort, Nîmes, Rochefort, Poitiers, Brest, Draguignan notamment) avec les régiments locaux.
Histoire
Fête populaire à l'origine en 1790, les réjouissances du 14 Juillet deviennent militaires pendant le Directoire. Sous Napoléon Ier, la fête perd considérablement de son importance, et il faut attendre la fin du XIXe siècle et la Troisième République pour que le 14 Juillet revienne à l'honneur. En 1880, la prise de la Bastille et la fête de la Fédération deviennent fête nationale par une loi promulguée le 6 juillet. Politiquement, il s'agit de montrer le redressement militaire de la France après la défaite de 1870 et d'entretenir dans l'opinion publique l'esprit de mobilisation pour recouvrer, grâce à l'armée, les provinces perdues (Alsace et une partie de la Lorraine). En 1880, un défilé militaire, réunissant plusieurs dizaines de milliers de spectateurs et en présence du président de la République Jules Grévy se déroule sur l'hippodrome de Longchamp, c'est la « revue de Longchamp ». Jusqu'en 1914, la fête du 14 Juillet reste à Longchamp. Vers 1885, le populaire chanteur Paulus lance une chanson emblématique, En revenant de la revue, dont le thème est « voir et complimenter l'armée française ».
Entre 1925 et 1928, aucun défilé ne se déroule, une simple cérémonie avec revue des troupes est organisée place de l'Étoile, la revue disparaissant même en 1929. 1930 marque le retour du défilé qui a lieu de l'esplanade des Invalides à la place de la Concorde, traversant la Seine sur le pont Alexandre III, et ce, jusqu'en 1934. Le président Albert Lebrun rétablit le défilé sur les Champs-Élysées en 1935 avant qu'il ne revienne entre les Invalides et la Concorde dès l'année suivante. Il est de retour sur les Champs-Élysées en 1938 et 1939, avec cette année-là et les menaces de guerre avec l'Allemagne, la participation de troupes britanniques.
De 1940 à 1944, aucun défilé militaire n'est organisé le 14 juillet à Paris alors sous occupation allemande. Le 14 juillet 1940, les premiers Français libres défilent dans les rues de Londres et en 1942, c'est une compagnie du futur commando Kieffer des Forces navales françaises libres qui assure le défilé. En 1945, a lieu le premier défilé du 14 Juillet après la Libération. Il se déroule place de la Bastille, où se trouve la tribune officielle, mais les troupes motorisées descendent les Champs-Élysées et traversent la capitale. Un autre grand défilé avait eu lieu un mois plus tôt, le 18 juin, sur les Champs-Élysées pour fêter l'anniversaire de l'Appel du 18 Juin. En 1946, Hô Chi Minh, alors en visite en France pour participer à la conférence de Fontainebleau, est invité dans la tribune d'honneur.
Le défilé a lieu en présence du président de la République française, du Premier ministre et d'une grande partie du gouvernement, des présidents du Sénat et de l'Assemblée nationale ainsi que des ambassadeurs étrangers en France, réunis dans la tribune d'honneur, qui est adossée à l'obélisque de la Concorde ; cette tribune a été conçue par Marie-Christine Dorner en 1990, elle est réutilisée chaque année depuis cette date, sa surface de toile est de 1 500 m2, sa masse de plus de 200 tonnes. Différents corps militaires et de police au sol, à pied, montés ou motorisés, défilent à tour de rôle sur l'avenue des Champs-Élysées avant de se séparer en deux devant la tribune d'honneur, hormis la Légion étrangère qui tourne sur le côté gauche, et la fanfare de cavalerie de la Garde républicaine, qui tourne du côté droit. La vitesse moyenne de défilé des troupes motorisées est de 14 km/h. Un défilé aérien a également lieu au-dessus de cette même avenue, ouvert par une escadrille aérienne fumigène — généralement la Patrouille de France.
La répétition générale du défilé a lieu le 12 juillet ; le défilé officiel se tient dans la matinée du 14 juillet. Ce dernier débute par l'inspection des troupes par les officiers généraux commandant les défilés. Puis le président de la République passe à son tour en revue les troupes sur un VLRA encadré par la grande escorte à cheval de la garde républicaine. Le président rejoint le lieu où est installée la tribune d'honneur. Les honneurs sont rendus au président. S'ensuit une animation musicale. Un défilé aérien ouvre le défilé à proprement parler, suivi par les unités au sol.
Le défilé au sol est traditionnellement clôturé par la Légion étrangère car c'est l'unité qui défile au pas le plus lent : 88 pas par minute contre 120 pour les autres unités et 140 pour les chasseurs alpins. Une escadrille aérienne fumigène, généralement la patrouille de France, ouvre le défilé aérien. Le général gouverneur militaire de Paris vient saluer le président face à la tribune officielle, et celui-ci vient répondre à son salut. Le président quitte alors le défilé.
Régulièrement, le président invite également un ou plusieurs représentants étrangers ainsi qu'une délégation militaire — et plus rarement civile — étrangère à participer au défilé, comme en 1994, avec une unité allemande de l'Eurocorps, ou en 1999 avec un détachement de la Garde royale marocaine. En 2007, Nicolas Sarkozy, nouvellement élu président de la République, invita un détachement de chacun des 26 autres pays de l'Union européenne ; ceux-ci défilèrent par ordre alphabétique, précédés des 28 drapeaux (ceux des 27 pays et le drapeau européen). En 2008, un détachement des casques bleus de l'ONU défila sur les Champs-Élysées en plus des détachements européens. Cette même année et pour la première fois, des parachutistes ont atterri sur la place de la Concorde, devant la tribune d'honneur.
Depuis 2003, le général de Division Xavier-Louis Du Paimpont Cornebière[réf. nécessaire] est le Défileur en Chef[réf. nécessaire] pour la cérémonie. Sous ses ordres, 11 défileurs adjoints se chargent de la coordination millimétrée des défilants au sol et défilants blindés.
Des troupes américaines, belges, britanniques, grecques, italiennes, polonaises (dont l'armée vient juste d'être créée), serbes et tchécoslovaques défilent (dans l'ordre alphabétique de leur pays), les troupes françaises clôturent le défilé.
1925 à 1929, pas de défilé, une simple cérémonie place de l'Étoile avec revue de troupes (revue absente en 1929).
1930, est célébré le traditionnel « 14 Juillet », mais également le Centenaire de l'Algérie, avec des reconstitutions historiques des troupes de 1830. Les troupes d'Algérie défilent et une quarantaine d'importants caïds et chefs arabes, dont Bouaziz ben Gana, sont invités. La Flamme est ravivée par l'un d'eux, le bachagha Benchiha, grand officier de la Légion d'honneur, et le drapeau de la Flamme porté par le bachagha Si Sahraoui Ben Mohamed (1858-1937), grand officier de la Légion d'honneur (fait grand-croix le mois suivant).
1931, le défilé se déroule des Invalides à la Concorde, sans tribune d'honneur, forçant le président de la République Paul Doumer, le président du Conseil Pierre Laval, les présidents des chambres, l'état-major de l'armée et le corps diplomatique à se tenir debout.
1936, le défilé se déroule des Invalides à la Concorde. La tribune d'honneur est devant le Petit Palais.
1937, le défilé se tient aux Champs-Élysées, du fait de la présence sur l'esplanade des Invalides d'un parc de jeux pour enfants et de plusieurs dédiés aux transports. Sidi Mohammed ben Youssef, sultan du Maroc, assiste à la parade avant de se rendre au Havre pour visiter le paquebot Normandie.
1938, le défilé militaire est maintenu sur les Champs-Élysées par Daladier, qui l'envisage comme une manifestation de force, alors qu'Hitler réclame des territoires en Tchécoslovaquie et que la France cherche à impressionner la Grande-Bretagne avec laquelle elle souhaite établir une alliance militaire formelle. Un voyage du roi d'Angleterre, quatre jours plus tard, s'inscrit dans ce sens. À l'occasion, une parade plus modeste se déroule à nouveau sur les Champs-Élysées.
1939, défilé du 150e anniversaire de la Révolution française, qui prend des proportions inédites, avec la participation de plus de 30 000 soldats, près de 1000 véhicules de combats et des centaines d'escadrilles aériennes. L'ensemble des chefs autochtones des différents territoires de l'empire colonial siègent aux-côtés d'Albert Lebrun dans la tribune d'honneur. Des troupes britanniques défilent, première fois depuis 20 ans et le défilé de la victoire de 1919.
1959, De Gaulle, pour son premier défilé comme président de la République, parait en habit militaire (ses prédécesseurs étaient en habit de cérémonie) et remet un drapeau au Premier ministre français et aux chefs d'État des onze autres pays de la Communauté française.
1985 : premier défilé où les Chevaux de Marly, des sculptures de Guillaume Coustou situées place de la Concorde à l'entrée des Champs-Élysées sont des copies, les sculptures ont été transférées au musée du Louvre. Les statues souffraient du défilé et de la décohésion du marbre ou « maladie du sucre ».
1994, des soldats de l'Eurocorps, dont des soldats allemands, participent au défilé sur l'invitation du président Mitterrand. Cet événement est symbolique pour l'histoire de l'Eurocorps et de l'Europe et est une marque de plus de la réconciliation entre la France et l'Allemagne.
1999, pour l’« année du Maroc en France », la Garde royale marocaine ouvre le défilé, en présence du roi du Maroc Hassan II. C'est le premier contingent étranger autonome à participer à un défilé du 14 juillet depuis la participation de troupes du Royaume-Uni en 1939 (et la deuxième depuis le défilé de la victoire de 1919).
Les cadets de l'Académie militaire de West Point défilent. De plus, un accent particulier est mis sur la célébration du bicentenaire de la Légion d'honneur, en effet, au sein du défilé, certaines élèves de la Maison d'éducation de la Légion d'honneur formèrent une Légion d'honneur gigantesque place de la Concorde à Paris en face de la tribune présidentielle. Présence, pour la première fois, du chef d’état-major des armées dans le VLRA à côté du président de la République pour la revue des troupes.
Le militant d'extrême-droite Maxime Brunerie tente d'assassiner le président.
2005, pour l’« année du Brésil en France » et en présence du président brésilien Lula, deux unités brésiliennes — les musiciens de la fanfare martiale du corps des fusiliers marins et les cadets de l’Académie militaire des « Flèches noires » — inaugurent le défilé au sol et l'« escadrille de la fumée », la patrouille aérienne de la Force aérienne brésilienne clôt le défilé aérien.
pour fêter les 100 ans de l'invention de l'hélicoptère, il était initialement prévu que l'armée et la gendarmerie fassent voler 100 hélicoptères lors du défilé aérien mais seulement une quarantaine volèrent.
Le président de la République Nicolas Sarkozy avait invité un détachement militaire de chacun des vingt-sept pays de l'Union européenne pour commémorer les cinquante ans de la signature du traité de Rome. Tous les pays ont répondu favorablement à l'appel et pour la première fois les 27 pays ont été représentés. L'effectif européen était composé de 838 officiers, sous-officiers et militaires du rang dont 7 femmes, y compris 39 membres du 2e régiment de hussards de l'Armée de terre française, tous défilant au pas français (120 pas par minute). À cette occasion, José Manuel Barroso, président de la Commission européenne et José Sócrates Premier ministre portugais dont le pays assurait la présidence européenne, assistaient au défilé.
venus pour célébrer le lancement de l'Union pour la Méditerranée la veille, plusieurs chefs d'État et/ou de Gouvernement des vingt-sept États membres de l'Union européenne ainsi que le président de la Commission, et la plupart des dirigeants du pourtour méditerranéen assistaient au défilé. La présence du président syrienBachar el-Assad, a d'ailleurs été sujette à polémique (quelques manifestants ont été arrêtés sur les trottoirs des Champs Élysées), et ce d'autant plus que la promotion de l'École militaire interarmes (EMIA) de Coëtquidan baptisée Antoine de la Bâtie (du nom d'un officier tué en 1983 dans un attentat imputé par certains au régime syrien) défilait ce jour-là (ladite promotion a marché sans démonstration aucune devant Bachar el-Assad).
Pour fêter les soixante ans de la Déclaration universelle des droits de l'homme, le préambule est lu aux officiels par le comédien Kad Merad, tandis que deux régiments de Casques bleus (un multinational et un exclusivement français, le premier servant au Liban tandis que le second en revenait) ouvrent le défilé des troupes à pied. Par ailleurs, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, fait partie des invités d'honneur.
Pour la première fois, sept parachutistes sautent au-dessus de Paris et atterrissent devant la tribune présidentielle afin de déployer trois drapeaux : celui de la France, celui de l'Union européenne et celui de l'Organisation des Nations unies.
Le chœur des jeunes sapeurs pompiers du Puy-de-Dôme défile et chante l'hymne national avec le chœur de la Gendarmerie nationale, c'est la première fois que des jeunes sapeurs pompiers (facilement reconnaissables à leur casque orange à bandes grises) sont présents.
2009, l'Inde est en vedette. Invités de la France, trois détachements de l'Armée de terre, de la Marine et de l'Aviation indiennes, soit 450 soldats dans leur uniforme national précédés de leur musique, défilent. Les hélicoptères défilent au son de la Chevauchée des Walkyries, allusion transparente au film Apocalypse Now.
Années 2010
2010, l'invité d'honneur est l'Afrique, 13 pays d'Afrique francophone subsaharienne, sont représentés. L'animation musicale avant le début du défilé est assurée par 26 tambours des pays invités ainsi que leur porte-étendard soutenus par la fanfare de la Garde républicaine.
mise en valeur de la France d'outre-mer avec l'ouverture du défilé par plusieurs unités ultramarines, La Marseillaise chantée par des jeunes d'outre-mer bénéficiaires du SMA (Service militaire adapté) et un haka exécuté par des soldats de différentes unités, tous originaires d'Océanie.
Année du bicentenaire des pompiers de Paris, un exercice de gymnastique est réalisé par une unité de pompiers en fin de défilé.
Quelques détachements militaires défilent en chantant.
2012 : lors du premier défilé du président François Hollande, un parachutiste français, le lieutenant Jean-Michel Poulet, se blesse lors de son atterrissage devant la tribune présidentielleplace de la Concorde. L'officier souffrira ultérieurement d'une double fracture du tibia et de la fibula. Immédiatement, le président s'est rendu auprès du militaire blessé, bousculant ainsi l'ordre établi initialement par le GSPR.
Le Mexique est le pays invité d'honneur, à l'occasion de la visite en France de son président, Enrique Peña Nieto qui est l'hôte du président français. À cette occasion, le défilé militaire est ouvert par un détachement de l’armée mexicaine composé 149 cadets et 5 officiers, dont certains portent sur poing ganté un aigle royal, emblème du Mexique.
pour la première fois, en honneur à leur engagement dans la lutte contre le terrorisme, des agents de l'administration pénitentiaire et des douanes défilent sur les Champs-Élysées ;
Pour la première fois, le couplet « des enfants » de La Marseillaise est chanté, entonné par une chorale de 400 jeunes vainqueurs d'un concours de l'Éducation nationale.
Le Président des États-UnisDonald Trump assiste au défilé depuis la tribune présidentielle ; il est tellement impressionné qu'il demande à ses services d'organiser un grand défilé à Washington sur Pennsylvania Avenue le 4 juillet ;
Les musiciens militaires français ont joué un medley du groupe Daft Punk ainsi que la chanson C'est la fête de Michel Fugain.
L'ouverture du défilé a été l'occasion pour le centenaire de la Première Guerre mondiale d'y faire défiler des blindés et véhicules d'époque simultanément à un véhicule contemporain censé représenter son équivalent moderne. Un film diffusé sur grand écran expliquait le principe de conception et d'utilisation de chacun des véhicules de 1917, ainsi que celui de leur équivalent de 2017. Les doublets de véhicules furent les suivants :
Singapour est également invité d'honneur et est représenté par un détachement de 4 militaires et par le premier ministre singapourien Lee Hsien Loong.
Des blindés de la composante terre belge ont pris part au défilé motorisé.
Des militaires de la Guardia Civil espagnole ont défilé aux côtés des élèves de l'école des sous-officiers de la Gendarmerie Nationale de Tulle.
Pendant le survol des Champs-Élysées, l'un des neuf avions de la patrouille de France a lâché un panache rouge au lieu d'un panache bleu. Dans un tweet, le compte de l'Armée de l'air et de l'espace indiquera qu'il s'agit d'une erreur, non pas du pilote, mais du technicien ayant chargé la poudre colorée dans les réservoirs,.
2020 : en raison de la pandémie de Covid-19, le défilé militaire du 14-Juillet est annulé dans son format traditionnel, et est remplacé par une cérémonie restreinte sur la place de la Concorde.
Des effectifs d’une police municipale — des agents municipaux de Nice — participent pour la première fois au défilé. Ils font partie des équipes étant intervenus lors des attentats du et de la basilique Notre-Dame le .
Soixante-seize gendarmes qui se sont illustrés en 2020 et 2021 ont également défilé sur les Champs-Élysées dont les membres des brigades ayant participé à la gestion de la tempête Alex en .
2023 : L'Inde est l'invitée d'honneur, en présence du Premier ministre indien Narendra Modi,. Après le passage des aéronefs, dont trois Dassault Rafale indiens, le défilé militaire est ouvert par 240 soldats des forces armées indiennes.
2024 : le défilé est déplacé sur l'avenue Foch, la place de la Concorde accueillant plusieurs compétitions des Jeux olympiques.
Controverses sur le défilé militaire
En 2004, des élus Verts de Paris proposent au Conseil de Paris, un vœu appelant à proscrire les chars Leclerc de défiler sur l'avenue des Champs-Élysées, car avec leur poids de 55 tonnes et leurs chenilles, ils arracheraient les pavés. La rénovation du pavage de la célèbre avenue à la suite de leurs passages impliquerait chaque année à la mairie de Paris une forte dépense (190 000 € en 2003).
Dès 2010, d'autres élus Verts de Paris proposent de « supprimer le défilé militaire du 14 juillet et d'affecter une partie des économies réalisées à l'organisation de rassemblements populaires, à Paris et dans toute la France ». Sylvain Garel, président du groupe Vert au sein du Conseil de Paris, déclare alors que « le défilé du 14 juillet mobilise chaque année sur les Champs-Élysées des milliers de militaires, des centaines de véhicules, des dizaines d'aéronefs et des millions d'euros », précisant que la France « gagnerait à quitter le sinistre peloton des pays organisant des démonstrations guerrières le jour de leur fête nationale, dont la plupart sont des dictatures ».
Le , Eva Joly, candidate Europe Écologie Les Verts à l'élection présidentielle de 2012, déclare « avoir rêvé » du remplacement du défilé militaire par un « défilé citoyen où nous verrions les enfants des écoles, où nous verrions les étudiants, où nous verrions aussi les seniors défiler dans le bonheur d'être ensemble, de fêter les valeurs qui nous réunissent », suscitant de vives réactions. Elle revient par la suite sur ses propos en expliquant qu'elle ne souhaite pas sa suppression mais plutôt qu'on modifie la date du défilé.
Notes et références
↑Typographie des fêtes civiles et religieuses selon le Lexique des règles typographiques en usage à l'Imprimerie nationale, 2007 (ISBN978-2-7433-0482-9), p. 81
↑Franck Ferrand, « Que fête-t-on le 14 juillet ? », émission L'ombre d'un doute sur France 3, 11 juillet 2012
↑Jade Le Deley. « C'est là que ça se passe : 48° 51' 55 N 2° 19' 16 E ». Le Magazine du Monde, n°617, 14 juillet 2023, p. 16.
↑Cette parade de soldats allemands sur les Champs-Élysées, voulue par le président de l'époque, François Mitterrand, comme un signe de réconciliation franco-allemande avait fait l'objet d'une polémique.
↑« Les grands chefs arabes ce soir, ranimeront la flamme. La flamme sera ravivée aujourd'hui mardi, à 18 h. 30, par les
grands chefs arabes, anciens combattants de la grande guerre et le geste symbolique sera accompli par le bachagha Ben Chiha, grand officier de la Légion d'honneur, croix de guerre, qui a eu un fils tué sur le front français ; le drapeau de la Flamme sera porté par le bachagha Sahraoui, ancien capitaine de spahis, croix de guerre, grand officier de la Légion d'Honneur. », « Paris a acclamé la revue et les troupes algériennes à Paris », Une du Le Journal, 15 juillet 1930, lire en ligne, lire en ligne
↑Lakhdar Ben Mohamed Brahimi, bachagha à Bir-Rabalou, Ferhat Belkacem Ben Djelloul, bachagha à Teniet-El-Llaad, Tekkouk Abdelkader, bachagha de la Zaouta de Bouguira et Benaffane Khelifa Ould Larbi, bachagha à La Mekerra
↑« De Gaulle multiplie les rites-mémoire. Comme en 1918, il passe en revue le front des troupes ; il attribue la place d'honneur au bey de Tunis et la cravate de la Légion d'honneur aux chefs algériens en tenue d'apparat rouge et vert... », « 1945, les chars du général et ceux du PC », Le Monde, 15 juillet 1945