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Der König in Thule |
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Der König in Thule est un poème de Johann Wolfgang von Goethe écrit en 1774. Il est ultérieurement utilisé dans l'œuvre majeure du poète, Faust (partie 2, lignes 2759-82).
Goethe avait déjà écrit en un poème, Geistesgruß, considéré comme une ébauche de Der König in Thule. Il est soumis à quelques modifications, notamment sur le royaume mythique de Thulé, grâce aux conseils de Johann Gottfried Herder ; ce lieu passait pour être l'endroit le plus septentrional où s'étaient aventurés les marins grecs de l'Antiquité. Le poème est publié en 1782.
Es war ein König in Thule,
Gar treu bis an das Grab,
Dem sterbend seine Buhle
Einen goldnen Becher gab.
Es ging ihm nichts darüber,
Er leert' ihn jeden Schmaus;
Die Augen gingen ihm über,
So oft er trank daraus.
Und als er kam zu sterben,
Zählt' er seine Städt' im Reich,
Gönnt' alles seinen Erben,
Den Becher nicht zugleich.
Er saß bei'm Königsmahle,
Die Ritter um ihn her,
Auf hohem Vätersaale,
Dort auf dem Schloß am Meer.
Dort stand der alte Zecher,
Trank letzte Lebensgluth,
Und warf den heiligen Becher
Hinunter in die Fluth.
Er sah ihn stürzen, trinken
Und sinken tief ins Meer,
Die Augen täten ihm sinken,
Trank nie einen Tropfen mehr.
Le poète français Gérard de Nerval publie une traduction du poème de Goethe dans La Bohème galante (1855). Il existe également d'autres traduction d'auteurs français, comme celle mise en musique par Charles Gounod dans son opéra Faust.
Le poème aborde les thèmes de l'amour et de la mort.
Ce poème a rencontré un grand succès populaire et a été mis en musique par plusieurs compositeurs :