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Naissance |
Vienne |
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Décès |
Vienne |
Nationalité | Autrichienne |
Père | Paul Federn |
Profession | Psychanalyste, pédagogue (en) et écrivain |
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Ernst Federn, né le à Vienne, ville où il meurt le , est un pédagogue et un psychanalyste. Il est co-éditeur des Minutes de la Société psychanalytique de Vienne avec Herman Nunberg.
Il est le fils du psychanalyste autrichien Paul Federn. Durant sa jeunesse, il s'est engagé politiquement dans un parti social-démocrate, souhaitant par ailleurs marier freudisme et marxisme, « tout en ayant une sympathie profonde envers Léon Trotski (1879-1940) et Rosa Luxemburg (1871-1919) ».
Très tôt il a fréquenté les milieux psychanalytiques, il se déclarait d'ailleurs « psychanalyste de naissance », de la capitale de l'Autriche par l'entremise de son père. « En 1935, il fut interné dans des camps de concentration, après avoir combattu dans les soulèvements de la "Vienne Rouge". Auparavant il avait été le secrétaire de son père, s'immergeant ainsi dans la saga freudienne des origines ».
Ernst Federn émigra aux États-Unis après avoir été interné à Dachau et Buchenwald en raison de ses opinions politiques et de son origine juive. À Buchenwald, il rencontra Bruno Bettelheim. Il raconta par la suite qu'il était devenu « une sorte de “psychanalyste de camp”, allant même jusqu'à donner des conférences sur le sujet ».
Arrivé aux États-Unis en 1948, il fut analysé par Herman Nunberg, lui-même ancien analysant de Paul Federn.
Après la guerre et sa libération par l'armée américaine en 1945, il s'était rendu à Bruxelles et avait travaillé pour la Croix-Rouge, « mandaté pour réaliser un projet d'hygiène mentale aux anciens déportés ». Aux États-Unis, il a travaillé comme éducateur avec des adolescents en difficulté et il a écrit notamment sur des questions liées au génocide ou à la psychanalyse.
Il est revenu à Vienne en 1972 « pour pratiquer la psychanalyse sans jamais avoir été membre de l'Association psychanalytique internationale ».