Aujourd'hui, Refoulement originaire est un sujet qui a retenu l'attention de personnes de tous âges et de différentes régions du monde. L'importance de Refoulement originaire dans la société actuelle a généré un débat approfondi et a conduit à un intérêt accru pour la compréhension de ses implications dans notre vie quotidienne. Depuis ses origines jusqu’à son impact sur le présent, Refoulement originaire a fait l’objet de nombreuses enquêtes, discussions et analyses qui cherchent à éclairer ses multiples dimensions. Dans cet article, nous explorerons en profondeur les différents aspects de Refoulement originaire et son influence sur notre environnement, dans le but de fournir une vision complète et actualisée de ce sujet très pertinent.
Le refoulement originaire (traduit de l'allemand : Urverdrängung) ou « refoulement primaire » correspond chez Sigmund Freud au premier temps du refoulement.
Comment traduire le préfixe Ur de Urverdrängung, qui, selon Ruth Menahem, « désigne l’acte fondateur, l’impensable de l’origine »?. Dans la littérature française, on peut trouver plusieurs traductions de Urverdrängung : « refoulement originaire, primaire, primitif, primordial, originel ». Jean Laplanche et Jean-Bertrand Pontalis ont opté pour « originaire », qu'on retrouve dans d'autres termes freudiens comme Urphantasie (fantasme originaire), Urszene (scène originaire).
D'après le Vocabulaire de la psychanalyse, le refoulement originaire est un « processus hypothétique décrit par Freud comme premier temps de l'opération du refoulement ». Jean-François Rabain parle quant à lui de « temps originel ». En tant que premier « refoulé originaire », des représentations inconscientes constituent un « “premier noyau inconscient” qui fonctionne comme pôle d'attraction à l'égard des éléments qui seront ultérieurement à refouler ». Selon Laplanche et Pontalis, ces « noyaux inconscients ainsi constitués collaborent ainsi au refoulement proprement dit » (ou refoulement après-coup, en allemand Nachdrängen), d'une part par l'attraction qu'ils exercent sur les contenus à refouler, d'autre part « conjointement à la répulsion provenant des instance supérieures ».
Dans l'étude du cas du Président Schreber (1911), le premier temps du refoulement est déjà décrit comme fixation, laquelle est à entendre dans ce texte comme « inhibition de développement ». Dans l'essai métapsychologique de 1915 sur Le refoulement (Die Verdrängung), le terme de fixation ne désigne plus seulement la fixation à un stade libidinal, mais « la fixation à une représentation et l'inscription (Niederschrift) de cette représentation dans l'inconscient ». Jean Laplanche et Jean-Bertrand Pontalis citent Freud :
« Nous sommes donc fondés à admettre un refoulement originaire, une première phase du refoulement qui consiste en ceci que le représentant psychique (représentant-représentation) de la pulsion se voit refuser la prise en charge dans le conscient. Avec lui se produit une fixation ; le représentant correspondant subsiste à partir de là de façon inaltérable et la pulsion demeure liée à lui. »
— Freud, Le refoulement, 1915.
Le contre-investissement — processus économique d'investissement d'un élément du système préconscient-conscient visant à empêcher le surgissement, à sa place, de la représentation refoulée, exemple : l'animal phobique — est, ainsi que l'écrit Freud dans L'inconscient (1915), « le seul et unique mécanisme du refoulement originaire ; dans le refoulement proprement dit (refoulement après-coup), s'y ajoute le retrait de l'investissement préconscient ».
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(Dans l'ordre alphabétique des noms d'auteurs)