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Artiste | |
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Date | |
Type |
Bronze |
Dimensions (H × L × l) |
99 × 115 × 55 cm |
Localisation |
La Tauromachie (1953) est une sculpture de Germaine Richier en bronze réalisée en 11 exemplaires dont plusieurs sont répartis dans différents musées. Chaque exemplaires diffère des autres dans le traitement du bronze qui est soit patiné foncé, soit patiné nettoyé. La taille des exemplaires varie aussi. Celui du Danemark est de 116 × 54 × 101 cm.
La sculpture représente un torero, ventre percé, marchant fier et droit, accompagné d'un crâne de taureau mort qu'il semble promener comme un chien. Le torero est sans tête et porte à la main une très petite épée pointée vers le bas. L'exemplaire du Musée Louisiana, en bronze patiné nettoyé, a l'éclat du doré.
Cette œuvre a été connue du public et des critiques d'art en 1953, d'où son titre, mais elle a été conçue en 1948, date à laquelle André Pieyre de Mandiargues la découvrit avec stupeur. Il la qualifia d'abord de « trésor de cruauté », avant d'y reconnaître l'humour (« éclat de rire » ) qui sous-tend toute l'œuvre de l'artiste, et qu'il a développé dans un article intitulé « L'humour cruel de Germaine Richier ».
Le terme de cruauté et d'horreur est très souvent employé pour l'œuvre de cette sculptrice par les critiques d'art masculins qui voyaient dans son œuvre entière quelque chose de viril avec ses araignées géantes et ses personnages insectiformes. Mais on reconnaît aussi qu'à l'époque, la sculpture était une affaire d'hommes, tout comme la corrida, croyait-on.
Cette œuvre a été exposée dans le Palazzo Venier dei Leoni par le Musée Peggy Guggenheim à Venise du au en même temps que La Regodias et L'Ouragane. Elle faisait partie de la rétrospective Germaine Richier à la Fondation Maeght en 1996.
la page contient aussi un extrait d'entretien de César avec Alain Jouffroy sur Germaine Richier