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Cet article dresse la liste des pays qui reconnaissent la Palestine comme un État souverain. 158 des 193 États membres de l'ONU ont reconnu la Palestine fin , auxquels s'ajoutent le Saint-Siège (État observateur non membre de l'ONU).
La position en de l'Éthiopie, de la République centrafricaine et du Togo n'est pas claire, et la Tchéquie, la Hongrie et la Papouasie-Nouvelle-Guinée ont répudié leur reconnaissance antérieure de la Palestine.



Le à Alger, le Conseil national palestinien déclare unilatéralement l'indépendance de la Palestine[1]. L'Algérie est le premier pays à reconnaître l'État de Palestine. Dans les jours qui suivent, 75 États reconnaissent son indépendance.
La Palestine accède à l'Unesco en grâce à une demande de l'Algérie. Elle est admise le comme État observateur de l'ONU à la suite d'un vote ayant récolté 138 voix pour, 9 contre et 41 abstentions. Elle devient en État partie au Statut de Rome de la Cour pénale internationale.
Le , l'adhésion pleine et entière de la Palestine à l'ONU est rejetée par le Conseil de sécurité en raison du veto américain, seul opposant à cette adhésion, malgré 12 voix pour et deux abstentions[2]. Les États-Unis ont déclaré que « le vote qui leur est reproché n'est pas une opposition au statut d'État Membre de la Palestine, mais une manière de reconnaître qu'il ne peut émaner que de négociations entre les deux parties (Israël et Autorité palestinienne) »[3]. Le , l'Assemblée générale des Nations unies a adopté à une très large majorité (143 voix pour, 9 voix contre et 25 abstentions) la résolution ES-10/23 en faveur de l'admission de l'État de Palestine en tant que membre de plein droit de l'ONU, recommandant ainsi au Conseil de sécurité de « réexaminer favorablement » cette question. Par ailleurs, le statut d'État observateur de l'État de Palestine est rehaussé, l'Assemblée générale ayant décidé, « à titre exceptionnel et sans que cela constitue un précédent » (précision ajoutée notamment pour satisfaire des pays qui ne reconnaissent pas le Kosovo), d’adopter plusieurs modalités pour la participation de l'État de Palestine à ses sessions et travaux à compter de sa soixante-dix-neuvième session[4].
Au , 158 des 193 États membres de l'ONU reconnaissaient l'État de Palestine, soit environ 80 %[5].
Parmi ces pays, on trouve presque tous les États d'Afrique, d'Asie, d'Amérique du Sud et centrale, de l'ancienne URSS et d'Europe de l'Est, ainsi qu'une partie des pays d'Amérique du Nord, d'Europe de l'Ouest et d'Océanie. En revanche, une fraction importante des pays occidentaux et des alliés de ceux-ci, notamment les États-Unis, un nombre important de pays d'Europe de l'Ouest, la Corée du Sud, le Japon et la Nouvelle-Zélande, ne reconnaissent pas l'État palestinien même s'ils entretiennent des relations officielles avec l'Autorité palestinienne.
À la suite de la déclaration d'indépendance de la Palestine le , une cinquantaine de pays ont reconnu cette indépendance le jour même ou dans la semaine qui a suivi. Les pays ayant constitué cette vague initiale (-) sont les pays de la Ligue arabe, les pays africains et asiatiques ainsi que les pays de l'ancien bloc de l'Est. Ces reconnaissances témoignent alors d'une solidarité des « non-Occidentaux »[6].
Entre et , l'émancipation des pays d'Amérique latine de la politique américaine entraîne une autre vague de reconnaissance[6]. Seize des dix-neuf pays d'Amérique latine reconnaissent ainsi la Palestine[6]. Selon la politologue brésilienne Cécilia Baeza, cela permet à ces États de montrer leur autonomie en matière de politique étrangère et d'exister sur la scène internationale[6].
Entre et ont lieu les premières reconnaissances de pays d'Europe occidentale : le Vatican (qui avait reconnu Israël en )[6], l'Islande, et la Suède[6], qui devient le premier pays alors membre de l'Union européenne à reconnaître l'État palestinien (Pologne, Tchéquie, Slovaquie, Hongrie, Roumanie, Bulgarie et Chypre n'étaient pas encore membres de l'UE lors de leur reconnaissance de l'État palestinien[7]). En , les parlements européen, britannique et français ont voté leur soutien à la reconnaissance de l'État palestinien[6], sans que cela soit suivi par leurs gouvernements[8].
En , dans le contexte de la guerre menée par Israël à Gaza, la Barbade[9], la Jamaïque[10], Trinité-et-Tobago[11] et les Bahamas[12] annoncent reconnaître la Palestine, puis ensemble la Norvège, l'Irlande et l'Espagne[13],[14]. Ils sont suivis peu après par la Slovénie[15] et l'Arménie[16].
Le Mexique reconnaît à son tour la Palestine le [17].
En , le président Emmanuel Macron annonce que la France pourrait reconnaître l'État de Palestine en [18],[19]. Toutefois, la conférence de l'ONU sur la solution à deux États, prévue à partir du et coprésidée par la France et l'Arabie saoudite, qui devait aboutir à la reconnaissance de la Palestine est reportée sine die en raison de l'attaque israélienne sur l'Iran[20]. Le , l'Assemblée de Corse adopte une motion reconnaissant l'existence de l'État de Palestine, en l'absence de position officielle française. Cette reconnaissance est cependant purement symbolique et ne revêt pas de valeur juridique[21],[22]. Le , le président français, Emmanuel Macron annonce la prochaine reconnaissance de la Palestine par la France, dont l'annonce officielle est faite au cours de l'assemblée générale des Nations unies en à New York[23],[24].
À la suite de cette déclaration du président français, des députés canadiens réclament aussi la reconnaissance de la Palestine en tant qu'État par le Canada[25], de même que des députés britanniques et le Parti national écossais en ce qui concerne le Royaume-Uni[26]. Le , le Premier ministre britannique déclare que le Royaume-Uni pourrait reconnaître la Palestine, comme État, d'ici , sauf si un cessez-le-feu est accepté avant par Israël[27], si celui-ci prend des mesures pour mettre fin à la « situation épouvantable à Gaza », s'il accepte la solution à deux États et s'il assure que la Cisjordanie ne sera pas annexé. Le Royaume-Uni affirme également que la solution à deux États est « en péril »[28].
Le , les « ministres des Affaires étrangères de l'Andorre, de l'Australie, du Canada, de l'Espagne, de la Finlande, de la France, de l'Irlande, de l'Islande, du Luxembourg, de Malte, de la Norvège, de la Nouvelle-Zélande, du Portugal, de Saint-Marin et de la Slovénie » annoncent « d'ores et déjà reconnu l'État de Palestine, avo exprimé ou exprim la volonté de le faire, ou l'envisag, ce qui est une étape cruciale vers la solution des deux États, et invit l'ensemble des pays qui ne l'ont pas encore fait à se joindre au présent appel »[29]. Neuf de ces pays n'avait jusqu'alors pas encore reconnu l'État de Palestine ni exprimé leur intention de le faire : l'Andorre, l'Australie, le Canada, la Finlande, le Luxembourg, Malte, la Nouvelle-Zélande, le Portugal et Saint-Marin[30]. Le même jour, les coprésidents de la « Conférence internationale de haut niveau des Nations Unies sur le règlement pacifique de la question de Palestine et la mise en œuvre de la solution des deux États » (prévue en ), à savoir la France et l'Arabie saoudite, ainsi que les coprésidents des groupes de travail, à savoir le Brésil, le Canada, l'Égypte, l'Espagne, l'Indonésie, l'Irlande, l'Italie, le Japon, la Jordanie, le Mexique, la Norvège, le Qatar, le Royaume-Uni, le Sénégal, la Turquie, la Ligue des États arabes et l'Union européenne, « réaffirm que la reconnaissance et la création de l’État de Palestine sont une composante essentielle et indispensable de la réalisation de la solution des deux États, tout en rappelant que la reconnaissance est une décision souveraine revenant à chaque État »[31]. De ce fait, cette déclaration ne vaut pas engagement de reconnaissance pour les pays (Canada, Italie et Japon) qui n'ont pas déjà reconnu ou annoncé leur intention de reconnaître la Palestine. Il faut aussi noter que, à l'inverse, trois des pays ayant fait cette déclaration reconnaissent la Palestine mais pas Israël et n'ont pas énoncé l'intention de le reconnaître : l'Arabie saoudite, l'Indonésie et le Qatar.
Le , le Premier ministre canadien, Mark Carney, annonce avoir l'intention de reconnaître l'État de Palestine lors de l'Assemblée générale des Nations unies en septembre[32]. Le lendemain, c'est au tour du cabinet du Premier ministre portugais, Luís Montenegro, d'annoncer par un communiqué des consultations avec le Président et le Parlement en vue d'une reconnaissance lors de l'Assemblée générale des Nations unies[33]. Le , le Premier ministre australien, Anthony Albanese, annonce que son pays reconnaîtra également l'État de Palestine à l'occasion de l'Assemblée de l'ONU[34]. Le , le ministre des Affaires étrangères belge, Maxime Prévot, annonce que son pays reconnaîtra l'État de Palestine lors de la session de l'ONU[35]. Il précise cependant qu'elle ne sera effective que lorsque « le dernier otage israélien retenu par le Hamas aura été libéré et que le Hamas n'assumera plus quelconque gestion de la Palestine »[35]. Le , l'Élysée annonce que 10 pays, dont la France elle-même, reconnaîtront la Palestine le . Les neuf autres pays concernés sont l'Andorre, l'Australie, la Belgique, le Canada, le Luxembourg, Malte, le Portugal, le Royaume-Uni et Saint-Marin[36]. Le , l'Australie, le Canada, le Portugal et le Royaume-Uni reconnaissent officiellement l'État de Palestine[37]. Le Canada et le Royaume-Uni deviennent ainsi les premiers pays du G7 à le faire[38]. Le lendemain, sept autres pays (Andorre, la Belgique, la France, le Luxembourg, Malte, Monaco et Saint-Marin) reconnaissent l'État de Palestine[39]. La reconnaissance par la Belgique doit cependant encore être formalisée par un décret royal[39]
| État | Remarques |
|---|---|
| Voir Relations entre le Danemark et la Palestine. | |
| Reconnaissance le [44],[41], mais répudiée ensuite | |
| Voir Conflit israélo-palestinien. | |
| Reconnaissance le [41] mais répudiée ensuite | |
| Reconnaissance effectuée par la Tchécoslovaquie le , mais répudiée par la Tchéquie depuis. | |