Cet article abordera la question de Pavillon (architecture), qui a gagné en importance ces dernières années. Depuis ses origines, Pavillon (architecture) a suscité d’innombrables opinions et débats qui ont polarisé la société. C’est pourquoi il est de la plus haute importance d’analyser ce phénomène de manière approfondie et objective, pour comprendre ses implications dans divers domaines, du social à l’économique. De même, l'impact de Pavillon (architecture) dans différents contextes culturels sera exploré, ainsi que les éventuelles perspectives futures qui pourraient découler de son évolution. Par la réflexion et l’analyse critique, nous chercherons à mettre en lumière les différentes facettes de Pavillon (architecture), afin de favoriser un débat constructif et enrichissant sur ce sujet.
Le terme pavillon, qui désignait initialement une tente militaire médiévale, est utilisé pour de nombreux types de bâtiments : pavillon de chasse, pavillon de plaisance, pavillon de banlieue, etc. En théorie, ceux-ci doivent présenter plus ou moins les mêmes caractéristiques que la tente médiévale : taille modeste, édifice isolé, et toit en forme de pointe.
Le terme pavillon viendrait du vieux français paveillun (XIIe siècle), et du latin papilio (papillon). On désignait ainsi la tente du seigneur en campagne. L'analogie avec l'insecte viendrait de l'aspect somptueux des tentes médiévales, d'où la notion d'une structure légère mais plaisante érigée sur un espace ouvert et à vocation secondaire.
Le pavillon au sens strict se définit par une construction individuelle, un recul par rapport à la voirie, un jardin à l'avant du bâtiment, la présence d'un terrain à l'arrière et l'absence de contraintes de mitoyenneté.
Selon le contexte, ses définitions sont nombreuses :
Sorte de tente militaire, attesté en 1606, de plan carré, polygonal ou rond, terminée en pointe au-dessus, portée par un mât, ou arbre, central.
Le terme évolue en bâtiment de cette forme (attesté 1694), très fenestré et de petite dimension en général.
Des formes similaires sont typiques de l'architecture chinoise ou japonaise.
Par exemple : Temple du Pavillon d'argent, Pavillon de l'Harmonie suprême, etc.
En Europe, dans l'architecture classique des jardins XVIIIe siècle, le terme évolue aussi en édicule ou fabrique de jardin, sous diverses inspirations stylistiques, parfois même chinoises. Ne pas confondre avec le kiosque qui est, en principe, ouvert. En général ce type de bâtiment est plus proche de rotonde ou du belvédère, et conservant du pavillon en toile, la salle unique, la légèreté (fenestrage très ouvert) et la toiture en pointe. Il est souvent inclus dans une composition plus vaste, dont il constitue une annexe prestigieuse.
Par exemple : Pavillon français, Pavillon du Rocher, Pavillon de Breteuil, etc.
Le pavillon désigne aussi un corps de bâtiment, construit en retrait ou en saillie d'un édifice important, au centre ou à un angle.
Par exemple : Pavillon de Flore, pavillons latéraux de l'hôtel de Lalande...
Au XIXe siècle et de nos jours, le terme s'élargit aussi à de vastes constructions légères et transparentes, souvent des lieux publics en annexe de grands équipements (hôpitaux, expositions, équipement thermal, etc.).
Par exemple : pavillon des cancéreux, pavillon des Sciences, pavillon de la Grande Source à Vittel, Pavillon Charles-De Koninck, pavillons du Futuroscope, pavillons d'expositions universelles, etc.
Par souvenir du sens premier, ou par flatterie, en France, le terme dérive au XXe siècle pour désigner de petites maisons quatre-façades, de dimensions modestes et souvent répétitives dans leurs modèles. Elles sont issus de l'architecture hygièniste de l'Habitation à bon marché ou du système de l'accession à la propriété en France troisième quart du XXe siècle par la loi Albin Chalandon. Il existe des villages de pavillons-témoins qui présentent des modèles types (Domexpo en région parisienne, Homexpo à Bordeaux...).
L'expression « en pavillon » désigne une forme de toit à quatre versants, évoquant une tente.