Dans cet article, nous explorerons le sujet de Pronomination en profondeur, en abordant ses aspects les plus pertinents et les plus actuels. De ses origines à son impact sur la société actuelle, en passant par les différentes approches et perspectives qui se sont développées au fil du temps. Ce sujet est aujourd’hui de la plus haute importance, car il a suscité de nombreux débats et réflexions dans divers domaines, de la politique à la culture, et a marqué un tournant dans la manière dont nous abordons différents problèmes. Tout au long du développement de cet article, nous analyserons les différents aspects de Pronomination, en approfondissant ses implications et en générant un espace de réflexion critique autour de ce phénomène.
La pronomination est une figure de style qui consiste à traduire par une périphrase l'objet du discours, et qui se substitue à un nom (propre ou commun) que le locuteur ne souhaite pas prononcer. La pronomination, chez Pierre Fontanier, est classiquement une figure d'élocution.
Celui qui met un frein à la fureur des flots,
Sait aussi des méchants arrêter les complots.
Cette figure peut être facilement confondue avec la périphrase. Là où la pronomination est essentiellement allusive pour énoncer une chose à travers un de ses aspects déterminants, la périphrase vise à la faire universellement reconnaître tout entière, d'une manière détournée mais plus étirée, plus intensive, souvent plus luxueuse et plus noble. La pronomination est donc une forme d'allusion et d'euphémisme car elle passe sous silence l'objet du discours :
Celui de qui la tête au ciel était voisine
Et dont les pieds touchaient à l'empire des morts
— La Fontaine, Fables, Le Chêne et le Roseau, I, 22
La Fontaine use d'une métaphore pour nommer l'objet qu'il veut présenter: le Chêne. La figure est souvent introduite et marquée par des locutions figées comme « celui qui... » ou des tournures elliptiques telles : « cet homme... »
Par ailleurs, la pronomination est une figure microstructurale (un trope), tandis que la périphrase est macrostructurale. Enfin, elle se fonde sur une métaphore ou sur une métonymie, par synecdoque.
L'usage de la pronomination trahit souvent l'état d'esprit du locuteur; celui-ci peut y avoir recours pour dissimuler une opinion, par lâcheté, par souci d'hermétisme, par pédantisme ou par euphémisme. L'ironie peut également être employée, le locuteur prend alors une distance comique ou satirique avec son sujet comme dans ce vers des Fables de La Fontaine qui utilise beaucoup de la périphrase : « L'aquatique animal sauveur du Capitole » pour désigner une oie, relativement à l'épisode des "oies du Capitole".
Figure mère | Figure fille |
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périphrase |
Antonyme | Paronyme | Synonyme |
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nominalisation | pronominalisation (grammaire) | allusion, euphémisme, périphrase |