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En linguistique, on appelle thématisation (dans la tradition terminologique francophone) ou topicalisation (dans la tradition terminologique anglophone) un procédé langagier consistant à mettre en position de thème (en anglais topic) un élément ou un groupe d'éléments qui composent la phrase. Selon la définition structuraliste, le thème est à opposer au rhème dans le sens où le rhème représente un propos « nouveau » alors que le thème représente le cadre général du discours.
La thématisation s'exprime de diverses manières selon les langues. Ainsi, en français, le thème précède généralement le rhème. En japonais, l'élément thématisé est marqué par un affixe (は, wa).
Certaines évidences permettent d'appuyer cette distinction :
Dans la majorité des langues indo-européennes d'Europe, la thématisation prend le plus souvent la forme d'une prolepse (mise en avant d'un élément) et s'accompagne d'une dislocation syntaxique, ce qui la fait ressortir parfois à la langue parlée.
« Moi, j'habite à la campagne » , « le nez de Cléopâtre : s'il eût été plus court, toute la face de la terre aurait changé » (Blaise Pascal), « Henriette, je la connais bien » , « la mer, j'y vais chaque année » , « l'État, c'est moi » , etc.
« Quant à toi, je t'attends au tournant », « en ce qui concerne le mur, je l'ai construit moi-même », « au niveau du comportement, il doit faire des progrès ».
« Marie est aimée de tous ».
« Ce qui manque à mademoiselle, / C'est l'autorité paternelle » (Juliette)
À la différence du clivage qui opère une rhématisation, le pseudo-clivage met l'accent sur le thème, introduit par un relatif périphrastique. Le rhème est précédé d'un présentatif.
Dans d'autres langues, la thématisation peut être purement grammaticale ; c'est le cas en japonais, où il existe une particule, は wa, que l'on utilise après l'expression voulue en tête de phrase pour indiquer qu'il s'agit du thème. La grammaire japonaise ne confond pas sujet grammatical (fonction qui n'est pas obligatoire dans la syntaxe japonaise) et thème, puisqu'il existe une particule fonctionnelle différente pour les deux (は wa pour le thème, が ga pour le sujet du rhème, qu'on a ici reliées artificiellement par le signe =). Ainsi :
À la différence du français, la thématisation japonaise n'est pas fondamentalement une tournure emphatique. Elle n'implique pas non une plus une reprise de l'élément thématisé dans le propos. Son trait le plus marquant est qu'on la traite comme une fonction, au même titre que l'objet ou le sujet.
Cette coexistence aisée du thème et du sujet permet par ailleurs de focaliser le discours de manière précise et simple. Ainsi :
La thématisation (substantif féminin, crée sur le substantif thème) est une figure de style qui consiste à répéter, généralement en début de phrase ou de vers, un élément repris ensuite (thème du propos) afin de le mettre en relief. La thématisation est proche de la prolepse et se caractérise par la présence d'une ponctuation forte séparant le thème mis en position proleptique, en emphase, et le prédicat, ou propos, d'un énoncé.
« Quant à toi, je t 'attends au tournant. »