Dans cet article, nous explorerons l'impact de Saint-Pierre (Alpes-de-Haute-Provence) sur divers aspects de la société actuelle. Saint-Pierre (Alpes-de-Haute-Provence) a été un sujet d'une grande importance ces dernières années, suscitant débat et intérêt dans différents secteurs. À travers cette analyse, nous visons à examiner plus en profondeur comment Saint-Pierre (Alpes-de-Haute-Provence) a transformé notre façon de vivre, de travailler et de communiquer. De son influence sur la politique et l'économie à son impact sur la culture et le divertissement, Saint-Pierre (Alpes-de-Haute-Provence) a laissé une marque significative sur notre société. De plus, nous examinerons les implications futures possibles de Saint-Pierre (Alpes-de-Haute-Provence) et comment cela pourrait façonner le monde dans les années à venir.
La localité apparaît pour la première fois dans les textes au XIe siècle (ecclesia sancti Petri), selon l’église placée sous le patronage de l’apôtrePierre, en occitanPèire, francisé par la suite. Le nom de Puget-Figette est formé du diminutif de puy, dans le sens de montagne : c’est donc la petite montagne.
La communauté de Chaudol apparaît dès 1044 (Caldo) ; son nom est formé sur la racine oronymique (désignant une montagne) *KaL-.
Histoire
Moyen Âge
Le village est issu du déplacement de Puget-Figette, communauté existante depuis au moins le XIIIe siècle, et située sur une colline plus au nord. Le village change d’emplacement après les guerres de religion, et prend le nom de Saint-Pierre vers 1660.
Au départ, la communauté dépend du prieuré Saint-Pierre, relevant de l’abbaye Saint-Victor de Marseille, du XIe siècle au XIVe siècle. Le fief appartient aux Glandevès (XIIIe siècle), puis aux Rostang (XIVe siècle) et aux Villeneuve (XVe siècle). Au XIIe siècle, l’habitat se regroupe sur une colline, entre la cime de Borrel et le pic Salomon, avec le nom de Puget-Figette et avec une église sous le vocable de Saint-Étienne. À cette époque et jusqu’en 1245, la communauté de Saint-Pierre relevait de la baillie d’Outre-Siagne, circonscription administrative du comté de Provence. Celle-ci est ensuite démembrée en plusieurs circonscriptions plus petites, et après une période de stabilisation, on sait qu’en 1264 Saint-Pierre faisait partie de la viguerie de Puget-Théniers.
La mort de la reine Jeanne Ire ouvre une crise de succession à la tête du comté de Provence, les villes de l’Union d'Aix (1382-1387) soutenant Charles de Duras contre Louis Ier d'Anjou. Mais ce dernier, entre les mauvais souvenirs qu'il a laissé lors de sa tentative de conquête en 1368 et la confusion des premières années sur la réalité de la mort de Jeanne Ire, ne se rallie que peu de communautés. La communauté de Figette (Saint-Pierre) est conquise par le parti angevin au début de la guerre après que la confiscation ait été prononcée (Jean de Grimaldi, l’ancien seigneur, étant carliste). Le village est donné en récompense à Pierre Balbi, seigneur de Tende, le .
Les communautés médiévales de Chaudol et Chauragnesse, fortement dépeuplées par la crise du XIVe siècle (Peste noire et guerre de Cent Ans), sont annexées par celle de Saint-Pierre au XVe siècle, la communauté de Saint-Pierre étant elle-même déclarée inhabitée en 1471. Le prieuré est abandonné avec la crise démographique.
Temps modernes
Au XVIe siècle, le terroir est progressivement repeuplé, en s’installant autour du château : la communauté porte le nom de Saint-Pierre-Figette. Au XVIIIe siècle, l’habitat se déplace à nouveau. À la fin de l’Ancien Régime, Saint-Pierre est rattachée à la viguerie d’Annot et le hameau de Besseuges, qui faisait partie de la communauté, est réuni à celle de La Penne en 1760. Le fief appartient aux d’Arquier (XVIIe siècle) puis aux Rasque jusqu’à la Révolution.
Époque contemporaine
Durant la Révolution française, pour suivre le décret de la Convention du 25 vendémiairean II invitant les communes ayant des noms pouvant rappeler les souvenirs de la royauté, de la féodalité ou des superstitions, à les remplacer par d'autres dénominations, la commune reprend son ancien nom de Puget-Figette,.
La Révolution et l’Empire apportent nombre d’améliorations, dont une imposition foncière égale pour tous, et proportionnelle à la valeur des biens de chacun. Afin de la mettre en place sur des bases précises, la levée d’un cadastre est décidée. La loi de finances du précise ses modalités. Dès 1817, le cadastre dit napoléonien de Sausses est achevé.
Géographie
Localisation
Le village est situé à 760 m d’altitude, à 5 km de La Rochette et 8 de La Penne.
La particularité de la commune est d'être située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence mais le code postal est le 06260 correspondant à Puget-Théniers.
Voies de communications et transports
Voies routières
La commune est accessible par les D2211A et D10, depuis Puget-Théniers qui se trouve sur la route nationale 202.
Un réseau des lignes de transport dessert régulièrement l'ensemble des communes des départements des Alpes-de-Haute-Provence - Alpes-Maritimes et Var,.
Environnement
La commune compte 383 ha de bois et forêts, soit 68 % de sa superficie.
Géologie et relief
Le col du Trébuchet 1 141 m et un relief proche "Le Pic de Salomon".
Risques majeurs
La commune de Saint-Pierre est exposée à troisrisques naturels :
feu de forêt ;
inondation ;
mouvement de terrain.
La commune de Saint-Pierre n’est exposée à aucun des risques d’origine technologique recensés par la préfecture ; aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune ; le Dicrim existe depuis 2011.
La commune a été l’objet de plusieurs arrêtés de catastrophe naturelle : en 1984 pour un tremblement de terre, et pour des inondations, coulées de boue et glissements de terrain en 1994. Le dernier tremblement de terre fortement ressenti dans la commune est celui du , et dont l’épicentre était situé à Bussana Vecchia, en Italie ; il a atteint une intensité macro-sismique ressentie de VII et demi sur l’échelle MSK (causant d’importants dégâts aux maisons),.
Sismicité
Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton d'Entrevaux auquel appartient Saint-Pierre est en zone 2 (sismicité moyenne) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques, et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 989 mm, avec 5,4 jours de précipitations en janvier et 4,4 jours en juillet. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Ascros », sur la commune d'Ascros à 7 km à vol d'oiseau, est de 10,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 930,1 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 34,4 °C, atteinte le ; la température minimale est de −10,7 °C, atteinte le ,,.
Saint-Pierre est une commune rurale,. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee,.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nice, dont elle est une commune de la couronne. Cette aire, qui regroupe 100 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants,.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (77,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (77,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (77,3 %), prairies (19,4 %), zones agricoles hétérogènes (3,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,1 %).
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui).
En 2021, Saint-Pierre comptait 96 habitants. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (2008, 2013, 2018, etc. pour Saint-Pierre). Depuis 2004, les autres chiffres sont des estimations.
L’histoire démographique de Saint-Pierre, après l’abandon complet au XVe siècle et la lente croissance allant de la fin du XVe siècle aux années 1830, est marquée par une période d’« étale » où la population reste stable à un niveau élevé. Cette période dure de 1831 à 1856. L’exode rural provoque ensuite un mouvement de diminution de longue durée. En 1921, la commune enregistre la perte de plus de la moitié de sa population par rapport au maximum historique de 1851 (même si elle repasse ponctuellement au-dessus de ce seuil, en 1926-1931 et 1946). Le mouvement de perte se poursuit jusqu’aux années 1970, où le plancher représente une perte de 82 % du maximum de 1851. Depuis, on assiste à un mouvement inverse qui a permis un triplement de population par rapport au minimum historique de 1975, et un retour au-dessus du seuil de la moitié de la population de 1851.
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
Comme de nombreuses communes du département, Saint-Pierre se dote d’écoles bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle compte chacune leur école dispensant une instruction primaire aux garçons, au village chef-lieu. Aucune instruction n’est donnée aux filles : ni la loi Falloux (1851), qui impose l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants, ni la première loi Duruy (1867), qui abaisse ce seuil à 500 habitants, ne concernent la commune. Ce n’est qu’avec les lois Ferry que les filles des trois communes sont scolarisées.
Elle est dotée d’une école comportant une classe unique en primaire et une classe unique en maternelle. Dans le même bâtiment, un point-lecture informatisé (Le réseau des Médiathèques de la Communauté de communes Alpes Provence Verdon - Sources de Lumière (CCAPV) est installé, dans le cadre d'un réseau de 8 médiathèques et 10 bibliothèques qui maillent le territoire répartit en 5 secteurs.
Les établissements scolaires les plus proches sont à :
Collèges : Puget-Théniers, Annot ;
Lycées : Vence, Valdeblore.
Santé
Les professionnels et établissements de santé les plus proches :
médecins à Villars-sur-Var ;
kinésithérapeute à Touët-sur-Var ;
Infirmiers à Villars-sur-var ;
pharmacie à Entrevaux ;
hôpitaux à Puget-Théniers.
Cultes
Culte catholique, Paroisse Notre-Dame du Var, Diocèse de Nice.
Lieux et monuments
Monuments de Saint-Pierre.
Chapelle du village de Saint-Pierre.
La façade de la chapelle.
L'église Saint-Étienne et l'école.
L'école.
Puget-Figette, en ruines, avec son église et le donjonXIIe siècle, dit tour Saint-Étienne ;
maison fortifiée dite château des Isnardy, du nom d'une des plus vieilles familles notables de Saint-Pierre (1673) ;
↑ a et bRoger Brunet, « Canton d’Entrevaux », sur Le Trésor des régions (consulté le ).
↑Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 3 : Formations dialectales (suite) ; formations françaises, Genève, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 195), , 1852 p. (lire en ligne). § 28517, p. 1633.
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↑Alexeï Laurent, « Paysages ruraux de la première moitié du XIXe siècle dans le sud-est des Basses-Alpes », in Jean-Christophe Labadie (directeur éditorial), La matière et le bâti en Haute-Provence, XVIIIe – XXIe siècle, actes de la première Journée d'études d'histoire de la Haute-Provence, Digne, 13 octobre 2012. Digne-les-Bains : Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, 2013. (ISBN978-2-86004-016-7), p. 10.
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↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Une étude générale d'identification et d'inventaire du bâti du village a été réalisée par les stagiaires du « Centre européen de formation PARTIR (Patrimoine Architectural Rural, Techniques d'Identification et de Restauration) » - École d'architecture de Paris-La Villette, dans le cadre de ses sessions de formations d'application organisées par l'antenne du Centre pour la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du moyen âge en France, Strasbourg, Editions Publitotal, 4ème trimestre 1979, 1287 p. (ISBN2-86535-070-3)
Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA]