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Tétracarbonyle de nickel | |
Structure du tétracarbonyle de nickel |
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Identification | |
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Nom UICPA | tétracarbonylnickel |
Synonymes |
nickel carbonyle, |
No CAS | |
No ECHA | 100.033.322 |
No CE | 236-669-2 |
No RTECS | QR6300000 |
PubChem | 26039 |
ChEBI | 30372 |
SMILES | |
InChI | |
Apparence | liquide incolore |
Propriétés chimiques | |
Formule | Ni(CO)4 |
Masse molaire | 170,733 8 ± 0,004 8 g/mol C 28,14 %, Ni 34,38 %, O 37,48 %, |
Propriétés physiques | |
T° fusion | −25 °C |
T° ébullition | 43 °C |
Solubilité | 2 mg·l-1 à 20 °C |
Masse volumique | 1,32 g·cm-3 |
T° d'auto-inflammation | 35 °C |
Point d’éclair | −20 °C |
Pression de vapeur saturante | 42,5 kPa à 20 °C 63,7 kPa à 30 °C 92,9 kPa à 40 °C |
Précautions | |
SGH | |
H225, H330, H351, H360D et H410 |
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Transport | |
Classification du CIRC | |
Cancérogène du groupe 1 | |
Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire. | |
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Le tétracarbonyle de nickel, souvent appelé nickel carbonyle, est un composé chimique de formule Ni(CO)4. Il s'agit d'un liquide incolore à jaune pâle parmi les plus toxiques utilisés en milieu industriel, intervenant dans le procédé Mond de purification du nickel ainsi que dans la chimie des organométalliques.
Le tétracarbonyle de nickel possède 18 électrons de valence et un atome de nickel à l'état d'oxydation 0. C'est un agrégat atomique à géométrie tétraédrique dans lequel quatre ligands carbonyle CO sont liés à l'atome de nickel par une liaison carbone-métal. Les analyses géométriques par diffraction des électrons ont permis de mesurer la longueur des liaisons Ni–C et C≡O respectivement à 183,8(2) pm et 114,1(2) pm.
La première synthèse du tétracarbonyle de nickel a été réalisée par Ludwig Mond en 1890 par réaction directe de nickel métallique avec le monoxyde de carbone CO. Ce travail de pionnier a éclipsé l'existence de nombreux autres carbonyles métalliques, entre autres ceux de vanadium, de chrome, de manganèse, de fer et de cobalt. Il a trouvé une application industrielle avant la fin du XIXe siècle dans la purification du nickel en faisant circuler du monoxyde de carbone sur du nickel non purifié à 50 °C, le rendement optimal se situant autour de 130 °C.
Le tétracarbonyle de nickel ne se trouve pas facilement dans le commerce ; il est en revanche aisément généré en laboratoire par carbonylation du bis(1,5-cyclooctadiène)nickel qui est, quant à lui, disponible dans le commerce.