Aujourd'hui, nous souhaitons plonger dans le monde fascinant de Culte de la Raison. Depuis des temps immémoriaux, Culte de la Raison suscite l’intérêt et la curiosité de millions de personnes à travers le monde. Que ce soit en raison de son impact sur la société, de sa pertinence historique ou de son influence dans la sphère culturelle, Culte de la Raison a laissé une marque indélébile sur l'humanité. Tout au long de cet article, nous explorerons les différents aspects qui font de Culte de la Raison un sujet d’intérêt universel, abordant à la fois son passé, son présent et son futur. Préparez-vous à vous plonger dans un voyage passionnant à travers l'histoire, l'actualité et les possibilités que Culte de la Raison nous réserve.
Le culte de la Raison des hébertistes athées (automne 1793 – printemps 1794) consiste, en France, en un ensemble d'événements et de fêtes civiques.
Contexte
Ce culte s'est propagé dans le climat d'insécurité qui était celui de la menace d'agression extérieure, en particulier celui de l'invasion par les troupes prussiennes à la suite du manifeste de Brunswick du .
Ce fut un des éléments de la déchristianisation qui a accompagné la Révolution française, avant l'instauration du culte de l’Être suprême en 1794. Il trouvait sa justification dans une certaine forme de résistance civique, la recherche de la défense des « acquis » de la Révolution française, notamment les libertés individuelles.
Ce culte se voulait une expression des idéaux des Lumières : liberté (d'expression, de pensée, etc.), égalité.
Origines philosophiques
Philosophiquement, le culte de la Raison et celui de l'Être suprême correspondent à une religion naturelle, concept né à l’ère des Lumières.
Alphonse Aulard, Le culte de la raison et le culte de l'être suprême (1793-1794) : essai historique, Paris, Félix Alcan, coll. « Bibliothèque d'histoire contemporaine », , VIII-371 p. (présentation en ligne, lire en ligne).
Simone Bernard-Griffiths, « Autour de La Révolution (1865) d'Edgar Quinet. Les enjeux du débat Religion-Révolution dans l'historiographie d'un républicain désenchanté », Archives de sciences sociales des religions, nos 66-1, , p. 53-64 (JSTOR30114701).
Jacques Bernet, « Les origines de la déchristianisation dans le district de Compiègne (septembre-décembre 1793) », Annales historiques de la Révolution française, no 233 « La déchristianisation de l'an II », , p. 405-432 (JSTOR41915975).
Edmond Campagnac, « Les débuts de la déchristianisation dans le Cher, septembre 1793-frimaire an II », Annales révolutionnaires, t. 4, no 5, , p. 626-637 (JSTOR41920425).
Edmond Campagnac, « Les débuts de la déchristianisation dans le Cher, septembre 1793-frimaire an II (suite et fin) », Annales révolutionnaires, t. 5, no 4, , p. 511-520 (JSTOR41920541).
(en) Richard Clay, « Violating the Sacred : Theft and "Iconoclasm" in Late Eighteenth-Century Paris », Oxford Art Journal, Oxford University Press, vol. 26, no 2, , p. 3-22 (JSTOR3600388).
Michael Culoma, La religion civile de Rousseau à Robespierre, Paris, L'Harmattan, 2010, présentation en ligne.
Éric Desmons, « Réflexions sur la politique et la religion : de Rousseau à Robespierre », Revue française d'histoire des idées politiques, Paris, L'Harmattan, no 29, 1er semestre 2009, p. 77-93 (JSTOR24610574).
(en) Charles A. Gliozzo, « The Philosophes and Religion : Intellectual Origins of the Dechristianization Movement in the French Revolution », Church History, vol. 40, no 3, , p. 273-283 (DOI10.2307/3163003, JSTOR3163003).
Marie-Hélène Huet, « Le sacre du printemps : essai sur le sublime et la Terreur », MLN, vol. 103, no 4, , p. 782-799 (DOI10.2307/2905017, JSTOR2905017).
Albert Mathiez, « les philosophes et la séparation de l'Église et de l'État en France à la fin du XVIIIe siècle », Revue historique, Paris, Félix Alcan, t. 103, , p. 63-79 (lire en ligne).
Jean-Daniel Piquet, « Le Comité de salut public et les fêtes sur la liberté des Noirs : Châlons-sur-Marne, Lyon, L'Être suprême à Paris », Annales historiques de la Révolution française, no 316, avril-juin 1999, p. 348–354.
Jean-Daniel Piquet, « Robespierre et la liberté des Noirs en l'an II d'après les archives des comités et les papiers de la Commission Courtois », Annales historiques de la Révolution française, no 323, janvier-mars 2001, p. 69–91.
Daniel Schönpflug (trad. Valentine Meunier), « Le culte de la Raison à Strasbourg : facteurs locaux, nationaux et régionaux », dans Michel Biard (dir.), Les politiques de la Terreur, 1793-1794 : actes du colloque international de Rouen, 11-13 janvier 2007, Rennes / Paris, Presses universitaires de Rennes / Société des études robespierristes, coll. « Histoire », , 484 p. (ISBN978-2-7535-0601-5 et 978-2-908327-67-0, DOI10.4000/books.pur.4495), p. 421-433.
(en) Jonathan Smyth, Robespierre and the Festival of the Supreme Being : The search for a republican morality, Manchester, Manchester University Press, , 200 p. (ISBN978-1-5261-0378-9, présentation en ligne).
John Whitworth, « L'exploitation de l'« athéisme » par les promoteurs du culte de l'Être suprême », dans Jean-Paul Bertaud, Françoise Brunel, Catherine Duprat... (dir.), Mélanges Michel Vovelle : sur la Révolution, approches plurielles / volume de l'Institut d'histoire de la Révolution française, Paris, Société des Études robespierristes, coll. « Bibliothèque d'histoire révolutionnaire. Nouvelle série » (no 2), , XXVI-598 p. (ISBN2-908327-39-2), p. 107-116.