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Peintre figuratif, Jean Souverbie a peint des compositions de nus et de natures mortes d'une facture modernes, basées sur le nombre d'or. Natif d'une famille bourgeoise dont le père était ingénieur des Arts et Métiers, de constitution relativement fragile, il fut souvent malade, ce qui le rendit solitaire. De ce fait il ne fréquenta pas l'école et reçut de son père et de ses sœurs aînées une instruction à la maison. Plus tard, on lui donna un professeur particulier. Dessinant sans cesse, il présente quelques facilités et dispositions pour cet art qu'il avait découvert enfant, émerveillé par les eaux fortes de Rembrandt. Vers l'âge de dix ans, son père lui offrit une boîte de couleurs à l'huile, un chevalet, une palette et des toiles. Attiré par les décors de théâtre où ses parents l'emmenaient une fois l'an au Châtelet, il réalisa des maquettes, machinerie incluse.
En ce début de XXe siècle, ses parents déménagent et s'installent à Saint-Germain-en-Laye pour l'hiver et le reste de l'année sur la Côte d'Azur. Au château de Versailles et dans son parc, il découvre l'harmonie, les proportions, l'esthétique de l'art du classicisme. Maurice Denis remarqua en 1908 l'autoportrait de l'artiste et eut un entretien avec lui. En 1911, la famille s'installe à Paris, rue d'Amsterdam. Il entre à l'Académie Julian dans l'atelier de Jean-Paul Laurens. Il y fait en 1913 la connaissance de Roger Chastel, qui allait devenir un ami pour la vie. Du fait de sa faible constitution, Jean Souverbie est réformé lorsque la Première Guerre mondiale éclate.
En 1916, il s'inscrit à l'Académie Ranson où il rencontre les nabis : Maurice Denis, Paul Sérusier, Édouard Vuillard, Félix Vallotton. Il retrouve là son ami Jean-Eugène Bersier, peintre et graveur, historien d'art à qui il dédiera une huile sur panneau vers 1930, intitulée Nature morte à la poire et au Sucrier. Il trouve là de quoi satisfaire son goût pour les grandes compositions théâtrales, son goût de l'antique. Son père meurt en 1918, il se trouve alors contraint de travailler. Il quitte l'Académie Ranson et, quelques mois plus tard, il fait la connaissance de sa future épouse ; ils se marient en 1920. Elle deviendra son modèle préféré, ainsi que la mère de leurs cinq enfants. L'un d'eux, Romain Souverbie (né en 1929) deviendra également peintre. Jean Souverbie subit une opération qui le libère enfin de sa maladie et commence alors une activité débridée. Il s'oriente alors vers le cubisme.
Il habite à Saint-Germain dans l'ancien hôtel de la duchesse de Longwy, où il organise des expositions. C'est un grand admirateur entre autres de son ami Pablo Picasso auquel la facture de ses nus s'apparente. Vers les années 1930, il se consacre essentiellement à l'art monumental et présente l'ensemble de ses œuvres à la Biennale de Venise. Il travaille comme décorateur auprès de Jacques Rouché, directeur de l'Opéra de Paris.
Aida, le , seconde production, sept décors et 300 costumes de Souverbie, mise en scène de Pierre Chéreau.
Nele Dooryn, conte lyrique en 3 actes, livret de Camille Mauclair, musique d'Antoine Mariotte, (Favart III), mise en scène de Max de Rieux, décors et costumes de Jean Souverbie.
Kerbeb, danseuse berbère, palais Garnier, , mise en scène de Max de Rieux, livret de Michel Carré d'après une nouvelle d'Elissa Rhaïs, musique de Marcel Samuel-Rousseau, décors et costumes de Jean Souverbie, direction d'orchestre de Louis Fourestier.
↑Cinq représentations, L:F. Po. Liv 257. - P:F. Po. 3771 indic mas bibliographie Erlanger C , Wolff OC cité dans : Théâtre de l'Opéra de Paris, répertoire de 1762 à 1972, par Nicole Wild et David Charlton, Paris, 2005, éditions Mardage, p. 340. (ISBN9782870098981).
↑Data BnF : L'Opéra au Palais Garnier (1875-1962) par Stéphane Wolff.