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Fils aîné du peintre Jean-Paul Laurens (1838-1921) et de son épouse, Madeleine Willemsens (1848-1913), Paul Albert Laurens voit le jour rue Taranne, dans le 6e arrondissement de Paris, où ses parents viennent d'emménager. La guerre franco-allemande de 1870 éclatant, son père s'empresse de mettre sa famille en lieu sûr, à Fourquevaux, son village natal. Paul Albert Laurens a un frère cadet, Jean-Pierre Laurens (1875-1932), également peintre.
Paul Albert Laurens va fréquenter l'École alsacienne de la rue d'Assas, où il fera la connaissance, entre autres, d'André Gide avec lequel notamment il se lie d'amitié, et qui va jouer un rôle décisif. Le jeune peintre, dans le cadre d'une bourse d’étude, doit voyager durant un an et l’invite à se joindre à lui. Ce périple, rapporté dans Si le grain ne meurt, va être pour Gide l’occasion d’un affranchissement moral et sexuel qu’il appelait de ses vœux. Ils partent de Marseille le pour un voyage de neuf mois en Tunisie, en Algérie et en Italie. Dès le départ, Gide est malade et son état empire à mesure que les deux jeunes gens descendent vers le sud de la Tunisie. Laurens et Gide s'installent ensuite en Algérie à Biskra dans l'ancienne propriété des Pères blancs, où a lieu leur initiation hétérosexuelle dans les bras de jeunes danseuses prostituées Ouled Naïl, dont surtout la jeune Mériem ben Atala (la Bilitis chantée par Pierre Louÿs). L’intrusion soudaine de Juliette Gide, inquiète pour la santé de son fils, vient rompre leur intimité, avant que le voyage reprenne sans elle, en . À Syracuse, brièvement aperçue, succède la découverte de Rome — que Gide, toujours maladif, apprécie peu — et de Florence. Alors que Paul Laurens rentre en France, Gide poursuit vers la Suisse.
Vers 1912, avec son père et l'un des élèves de celui-ci, Ulysse Ravaut, il va collaborer à la décoration du Capitole à la demande de la municipalité de Toulouse. Pendant la Première Guerre mondiale, il est chargé avec d'autres artistes du camouflage au sein des armées et leur travail servira de modèle aux armées alliées.
Portrait d'André Gide, vers 1895, eau-forte. Gide dans sa jeunesse, moustachu dans une pose romantique ;
Le Duc d'Albe demande l'absolution au Pape Paul IV, vers 1900, aquarelle préparatoire à une photogravure publiée par Goupil & Cie vers 1900 ;
Avion survolant Marseille, 1930, dessin pour un timbre de la poste aérienne gravé par Abel Mignon, valeur faciale 1,50 franc bleu ;
La Paix, 1932, dessin pour une série de timbres pour la Poste française gravée par Jean Antonin Delzers. Allégorie de la République, coiffée du bonnet phrygien et tenant un rameau d'olivier à la main gauche, la main droite sur le pommeau de son épée maintenue au fourreau.
Pierre Louÿs, Lêda ou la louange des bienheureuses ténèbres, avec 10 dessins en couleurs de Paul Albert Laurens en 5 lettrines et 5 vignettes en fin des chapitres, sur vergé d'Arches, Éditions du Mercure de France, 1898.
Pierre Louÿs, Les chansons de Bilitis, traduites du grec par Pierre Louÿs et ornées d'un portrait de Bilitis dessiné par P. Albert Laurens, Mercure de France, 1898.
André Gide, Les Caves du Vatican, 2 volumes in-8, demi maroquin caramel avec coins, tête dorée, ornée d'un portrait de l'auteur en frontispice au vernis mou par Paul Albert Laurens, édition originale 550 exemplaires sur vergé d'Arches, Éditions de la NRF, 1914.
Edmond Rostand, Les Romanesques, ouvrage orné d'un frontispice et partiellement illustré en couleurs, in et hors texte, par Joseph Marius Jean Avy, Paul Chabas et Paul Albert Laurens, reliure éditeur en demi cuir brun, titre doré, Librairie Pierre Lafitte & Cie, collection « Œuvres complètes illustrées », s.d.