Dans l'article de Jean de Menasce, nous explorerons une série de perspectives et de réflexions sur ce sujet qui a retenu l'attention de nombreuses personnes. De son origine à ses implications actuelles, nous examinerons sa pertinence dans le monde d'aujourd'hui et son impact sur différents aspects de la société. À travers des analyses détaillées et des avis d’experts, nous présenterons une vision large et complète de Jean de Menasce, dans le but de comprendre son importance et son influence dans diverses sphères de la vie quotidienne.
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Prêtre catholique (à partir du ), théologien, orientaliste |
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Ordre des Prêcheurs (à partir de ) |
Jean de Menasce, né à Alexandrie le et mort en 1973, est un dominicain français d'origine égyptienne. Théologien et orientaliste, il parlait une quinzaine de langues, dont l'hébreu et le syriaque. Il publia divers ouvrages et articles sur le judaïsme, le sionisme et le hassidisme, mais aussi dans le domaine de l'iranologie, dont il était un expert reconnu. De 1949 à 1970, il fut directeur d'étude à l'École pratique des hautes études, où l'on créa une chaire spécialement pour lui.
Jean de Menasce exerça une influence importante dans le milieu des intellectuels catholiques français. Ami proche de Stanislas Fumet, de Charles Du Bos, de Jacques Maritain et de Maurice Sachs, il joua un rôle majeur dans l'évolution des relations judéo-chrétiennes, au point d'être l'un des neuf participants catholiques de la conférence de Seelisberg en 1947.
La famille de Jean de Menasce appartenait à l'aristocratie juive d'Alexandrie. Son père était le baron Félix de Menasce, banquier d'origine austro-hongroise anobli par l'empereur. Jean de Menasce était le cousin (issu de germain) de l'écrivain Georges Cattaui.
Ses études se déroulèrent à Paris et à l'université d'Oxford, où il fut le condisciple de Graham Greene à Balliol College. En tant que traducteur d'œuvres de T. S. Eliot et de Bertrand Russell, il avait déjà acquis une certaine notoriété lorsqu'il se convertit au catholicisme, en 1926. Il entra dans l'ordre dominicain en 1930 sous le nom de religion de Pierre, et suivit sa formation au Saulchoir de Kain (en même temps que Marie-Dominique Philippe), avant d'être ordonné prêtre en 1935.