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Le mât d'artimon (mizzen mast en français anglais) est le plus petit mât à l'arrière d'un voilier, derrière le grand-mât. Ce mât porte une ou plusieurs voiles :
Le mât porte le nom de sa voile principale. Le mot artimon à une origine variable suivant les sources : il pourrait être issu du bas latin de Gênes artimonus, littéralement: « voile du mât », dérivant du latin classique artemo, artemonis qui signifie « petite voile »,, ou du grec artemôn.
Le terme anglais mizzen mast désigne le mât d'artimon mais c'est un faux-ami de mât de misaine qui s'appelle foremast en anglais.
Le mât d'artimon se situe :
Sur les gréements carrés comme pour les gréements auriques, le mât d'artimon présente toujours une brigantine (voile aurique) rarement associée à une deuxième voile basse carrée : la voile d'artimon ou voile barrée (crossjack en anglais,). L'artimon pouvant parfois désigner à tort la brigantine.
Le hunier (2e voile) du mât d'artimon s'appelle le perroquet de fougue. Si le perroquet de fougue est dédoublé on parle de perroquet de fougue fixe (la plus basse) et de perroquet de fougue volant (la plus haute).
Le perroquet (3e voile) du mât d'artimon s'appelle la perruche. Si le navire présente une 4e et une 5e voile haute, on parle de cacatois de perruche et contre-cacatois de perruche.
Sur les gréements auriques et bermudiens, la voile basse du mât d'artimon présente toujours une seule voile (à corne, houari ou bermudienne) qui est la voile d'artimon. Elle peut être surmontée d'une 2e voile aurique appelée flèche d'artimon ou flèche en cul.
Pour un mât d'artimon gréé en voile au tiers, on parle de mât de taille-vent.
Si le mât d'artimon est situé à l'arrière du gouvernail, on parle de mât de tapecul, la voile qu'il porte s'appelle tapecul.