Dans l'article d'aujourd'hui, nous allons parler de Protocole III, un sujet qui a suscité un grand intérêt au fil des années. Protocole III est une question qui a retenu l'attention de nombreuses personnes en raison de sa pertinence dans la société actuelle. Peu importe que vous soyez un expert dans le domaine ou que vous ayez à peine entendu parler de Protocole III, cet article vous fournira des informations clés et vous aidera à mieux comprendre tous les aspects liés à ce sujet. Dans cette optique, nous explorerons différents aspects de Protocole III, de son origine à son impact aujourd'hui, pour vous donner une perspective complète et détaillée sur cette question importante. Ne manquez pas cette opportunité d'entrer dans le monde passionnant de Protocole III !
| Type de traité | Protocole des conventions de Genève |
|---|---|
| Adoption | |
| Lieu d'adoption | Genève |
| Entrée en vigueur | |
| Parties | 80 États |
| Dépositaire | Conseil fédéral de Suisse |
Le Protocole III, de son nom complet protocole additionnel aux conventions de Genève du 12 août 1949 relatif à l'adoption d'un signe distinctif additionnel du 8 décembre 2005 est un protocole qui amende les conventions de Genève. Il porte sur l'adoption d'un nouvel emblème distinctif. Selon ce protocole, l'emblème protecteur du cristal rouge peut être affiché par le personnel médical et religieux en temps de guerre, au lieu des emblèmes traditionnels de la Croix rouge ou du Croissant rouge. Les personnes qui arborent l'un de ces emblèmes protecteurs s'attachent à des missions humanitaires et doivent être protégées par toutes les parties au conflit.

À partir du milieu du XIXe siècle, les pays s'accordent de plus en plus sur la nécessité de distinguer le personnel médical des combattants pour que les commandants militaires évitent de les attaquer et, au contraire, pour qu'ils les protègent[1]. Pour y remédier, les États s'accordent sur la première convention de Genève afin de définir un emblème distinctif au bénéfice du personnel médical qui opère sur les champs de bataille dans le cadre de leur mission humanitaire et qui possèdent le statut de non-combattants[2]. À ce moment-là, le symbole choisi est celui d'une croix rouge sur un fond blanc. Or, les nations composées de musulmans ont émis des réserves sur ce symbole car il évoque une croix chrétienne. Dès 1876, l'empire ottoman introduit le croissant rouge comme alternative à la croix rouge. D'autres emblèmes ont été proposés, dont le lion rouge et le soleil, l'usage conjoint des deux emblèmes par le CICR en Érythrée et le bouclier rouge de David en Israël. Au fil du temps, l'adoption d'un emblème unique et universel a soulevé deux difficultés récurrentes[3] :

En 2005, une délégation internationale parvient à une solution inclusive avec l'adoption du Protocole III. Le Magen David Adom bénéficie des protections prévues dans les Conventions de Genève tant que ses membres arborent le cristal rouge pendant un conflit international. En juillet 2025, le Protocole III avait été ratifié par 80 pays et signé par 20 autres[4]. Le traité entre en vigueur le .
L'article 2 de ce bref protocole reconnaît un nouvel emblème distinctif, le cristal rouge, qui peut être utilisé en même temps que la croix rouge ou le croissant rouge, et dans le même objectif. Les trois symboles bénéficient du même statut légal.
Ces trois emblèmes peuvent être utilisés dans deux cas[5] :
L'utilisation des emblèmes à mauvais escient est prohibée par le droit international. En effet, détourner l'utilisation risque de saper la valeur protectrice des emblèmes et l'efficacité des travailleurs humanitaires. Détourner ces emblèmes pour protéger des combattants et du matériel militaire, dans l'intention de tromper un adversaire, est une perfidie et peut constituer un crime de guerre[5].