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PC-21 de démonstration (2008). | |
Constructeur | Pilatus Aircraft |
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Rôle | Avion d'entraînement militaire avancé |
Statut | En service |
Premier vol | |
Nombre construits | 227+ (juillet 2023) |
Équipage | |
Un pilote et un instructeur | |
Motorisation | |
Moteur | Pratt & Whitney Canada PT6A-68B |
Nombre | 1 |
Type | Turbopropulseur |
Puissance unitaire | 1 622 ch |
Dimensions | |
Envergure | 9,11 m |
Longueur | 11,23 m |
Hauteur | 4,05 m |
Masses | |
À vide | 2 270 kg |
Carburant | 545 kg |
Avec armement | 3 420 kg |
Maximale | 4 250 kg |
Performances | |
Vitesse maximale | 685 km/h |
Plafond | 11 600 m |
Vitesse ascensionnelle | 1 219 m/min |
Rayon d'action | 1 295 km |
Facteur de charge | -4 G / +8 G |
Armement | |
Externe | 4 points d'attache pour de l'armement conventionnel en mode avion d'attaque au sol |
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Le Pilatus PC-21 est un avion d'entraînement militaire avancé construit par l’avionneur suisse Pilatus Aircraft.
Le PC-21 est, comme son prédécesseur le Pilatus PC-7 et le moins connu PC-9, un avion d'entraînement destiné à la formation avancée des pilotes et à leur perfectionnement. Beaucoup moins coûteux que les avions à réaction (en 2022, une heure de vol revient à 1 500 euros pour le PC-21, contre 7 800 euros pour un Alpha Jet), il présente de nombreuses qualités aéronautiques, ainsi qu'un cockpit moderne. Selon la Royal Australian Air Force, le PC-21 est l'avion d'entrainement le plus avancé au monde.
Le PC-21 est équipé d'un habitacle ultra-moderne. Il est pressurisé, son cockpit affiche trois écrans à cristaux liquides pour les informations des systèmes standards. Il dispose également d'un afficheur tête haute (HUD). L'appareil est également doté d'un système anti-g, d'un système embarqué de génération d'oxygène, de deux sièges éjectables et d'une verrière résistante aux collisions de volatiles.
Le développement du PC-21 a officiellement commencé en , lorsque Pilatus a fait voler pour la première fois son PC-7 Mk II, évolution du PC-7 Turbo Trainer. Ce modèle comportait de nombreuses améliorations pouvant présager d'un prochain avion d'entraînement à turbopropulseur. Le premier prototype est sorti d'usine en et effectue son premier vol le de la même année. Le second prototype a volé le . Le second prototype s'est écrasé le à Buochs à la suite d'une erreur de pilotage lors d'un entraînement en vue d'une démonstration aérienne. Le pilote d'essai est mort et une personne au sol a été blessée.
Le , le 100e PC-21 est sorti de la chaine d’assemblage finale de Pilatus. Cet appareil, destiné à la force aérienne saoudienne, est également le 1000e Turbopop Trainer produit par Pilatus.
Le PC-21 ayant reçu les autorisations nécessaires, les Forces aériennes suisses ont reçu et réceptionné les quatre premiers exemplaires en avril 2008. La Suisse a commandé 8 appareils, la république de Singapour en a commandé 19, les Émirats arabes unis 25.
Le , l'Arabie saoudite passe commande de 55 PC-21. Les six premiers appareils sont livrés en .
Le le Qatar commande 25 appareils. Le contrat comprend également la fourniture de systèmes de formation au sol, d’un simulateur et du matériel associé, ainsi que des services de maintenance. Les premiers sont livrés en .
En 2013, l'Armée de l'air française indique vouloir acquérir une vingtaine d'appareils à l'horizon 2016 pour former ses pilotes. La commande est officialisée le pour un total de dix-sept exemplaires.
Le , Saab et Pilatus signent un mémorandum d'entente en vue de fournir à la Force aérienne suédoise une vingtaine de PC-21 pour le remplacement des avions écoles à réaction Saab 105 (SK 60).
En septembre 2015, en vue du remplacement des Pilatus PC-9 et des PAC CT/4 Airtrainer et dans le cadre du projet AIR 5428, la Royal Australian Air Force, pour qui le PC-21 est l'avion d'entrainement le plus avancé au monde, a passé commande de 49 appareils. Son concurrent était le Beechcraft T-6 Texan II. Afin que le système de formation du PC-21 soit spécifiquement adapté à la transition des pilotes sur le futur avion de combat de la RAAF, le Lockheed Martin F-35 Lightning II, Lockheed Martin travaillera en tant que soumissionnaire avec Pilatus Aircraft. Ils seront basés à la RAAF Base East Sale (en) et à la RAAF Base Pearce (en). Les deux premiers doivent être livrés en 2017. Un avion de démonstration Pilatus PC-21 (HB-HZD/ s/n 102) avait effectué un voyage en Australie en février et . Le vol inaugural du premier PC-21 australien se déroule en . Le dernier appareil est livré en
En 2016, la Force aérienne royale jordanienne a commandé huit PC-21 ainsi qu'un simulateur, du matériel de formation et un ensemble de soutien logistique. Cet achat remplace la commande de PC-9M faite en .
Le , Babcock Mission Critical Services France (BMCSF) signe pour 17 PC-21, qui les mettra à la disposition de l'École d’Aviation de Chasse de l’Armée de l'air française. Les avions sont aux couleurs de l'Armée de l'air et ont une livrée bleu nuit. Le contrat comprend également le matériel de formation, dont deux simulateurs, et la logistique, qui est assurée par Pilatus. Le Pilatus était en concurrence avec le Leonardo-Finmeccanica M-345 HET et le Aero Vodochody L-39 Albatros. Ils sont stationnés sur la base aérienne 709 de Cognac et remplacent les Alpha Jet de Tours pour la formation des pilotes, son avionique et son cockpit permettant de passer directement au Dassault Rafale. En juillet 2018 des pilotes de Pilatus et de l'Armée de l'air ont testé les quatre premiers PC-21 à Buochs. Fin août, Babcock réceptionna les premiers appareils, et dès mi-septembre, ils furent livrés à l'Armée de l'air. L'arrivée du PC-21 et des nouveaux outils de formation fut officiellée le lors d'une cérémonie à Cognac.
Le , le ministère de la Défense espagnol annonce avoir choisi le Pilatus PC-21 pour remplacer, à partir de , les 60 monoréacteurs CASA C-101 Aviojet de l'Armée de l'air espagnole encore en service, entrés en service en 1980 et rénovés au début des années 1990. Le contrat, signé , porte sur un système intégré comprenant 24 Pilatus PC-21, quatre simulateurs de vol, dont deux de missions (vol en réseau), toute la logistique associée pour un montant de 204 millions d’euros. Les premiers appareils sont livrés en septembre 2021 (contre mars 2020 initialement prévue) et porter la désignation locale E.27. Ces concurrents étaient les aéronefs avec turbopropulseur PZL-130 Orlik Turbo, KAI KT-1 (en), Super Tucano EMB-314 d'Embraer et T-6C Texan II de Textron Aviation, et les avions à turboréacteur Aermacchi M-345 HET et l'Aero-Vodochody L-39NG.
Le , Pilatus annonce une commande supplémentaire de l'Espagne de 16 appareils afin de remplacer partiellement les ENAER T-35 Pillán utilisés pour l’entraînement primaire et intermédiaire. La livraison s'échelonnera entre 2023 et 2025.
Plusieurs patrouilles militaires de patrouilles acrobatiques utilisent des Pilatus PC-21.