Dans l'article d'aujourd'hui, nous allons parler de Prime à la conversion, un sujet qui a suscité un grand intérêt ces derniers temps. Prime à la conversion est quelque chose qui affecte de nombreuses personnes dans différents aspects de leur vie, que ce soit au niveau personnel, professionnel ou même social. C’est un sujet qui mérite notre attention et notre analyse, car son impact peut être significatif dans notre vie quotidienne. Tout au long de cet article, nous explorerons différents aspects de Prime à la conversion, de son origine à ses conséquences, en passant par ses solutions possibles ou les moyens d'y remédier. Nous espérons que cet article vous donnera un aperçu plus approfondi de Prime à la conversion et vous aidera à mieux comprendre sa pertinence dans la société actuelle.
En droit français, la prime à la conversion est un dispositif fiscal d’incitation économique à l’achat d’automobiles à faibles émissions de CO2, inséré dans les dispositions de l'article D. 251-3 du code de l'énergie.
Un Règlement de l'Union européenne du 20 juin 2007 a instauré des règles européennes en matière de réception des véhicules à moteur au regard des émissions des véhicules particuliers et utilitaires légers.
Le texte réglementaire est issu du décret no 2014-1672 du 30 décembre 2014 instituant une aide à l'acquisition et à la location des véhicules peu polluants.
Le texte a été codifié dans la partie réglementaire du code de l'énergie par le décret no 2015-1823 du .
En 2021, 114737 primes à la conversion ont été versées, dont 44 % pour l'achat de voitures électriques et hybrides rechargeables contre 3 % en 2018 et 18 % en 2020. En cinq ans, un million de Français ont troqué grâce à cette prime leur vieille voiture pour un véhicule moins polluant. La prime moyenne pour les véhicules électriques a atteint 3 100 € en 2021 contre 2 200 € pour les voitures thermiques.
À l'origine, la prime à la conversion est une aide complémentaire attribuée à toute personne justifiant d'un domicile ou d'un établissement en France et à toute administration de l'État qui acquiert ou prend en location une voiture particulière faisant l'objet d'une mesure des émissions de dioxyde de carbone lorsque cet achat ou cette location s'accompagne du retrait de la circulation, à des fins de destruction, d'un véhicule utilisant le gazole comme carburant principal.
En 2021, les treize conditions cumulatives pour bénéficier de la prime sont les suivantes :
Il existe une autre condition liée au montant de la prime : le taux d'émission de dioxyde de carbone du véhicule acheté ou loué doit être inférieur ou égal à 130 grammes par kilomètre.
Le , un décret, applicable au , modifie profondément le dispositif, afin de réduire son coût budgétaire qui dépassait les prévisions et d'éliminer les dérives constatées (48 % des véhicules achetés avec la prime roulaient au gazole). Les 50 % de Français les plus aisés ne bénéficient désormais de la prime que s'ils achètent des voitures électriques ou certaines hybrides rechargeables, alors que jusqu'ici ils pouvaient acheter une essence datant d'après 2011 ; l'autre moitié des Français, les moins aisés, ne peuvent plus acheter que des voitures à essence d'après 2011, mais avec un niveau d'émission abaissé de 122 g CO2/km à 117 g CO2/km ; pour le gazole, les seuls diesels éligibles sont ceux dont la première immatriculation date du ; ces ménages devront sinon se tourner vers une voiture électrique.
Le montant de la prime est déterminé par l'article D. 251-8 du code de l'énergie.
Elle est de :
Pour 2019, les modalités et montants de la prime à la conversion changent, et s'applique à tous les véhicules neufs ou d'occasions qui rejettent moins de 122 grammes de CO2 par kilomètre. Les montants sont les suivants:
Bien que le Premier Ministre ait annoncé le l'annulation du doublement de la prime, le soir même, retournement de situation, le doublement de la prime à la conversion a été confirmé.
Le décret du remplace le critère « non imposable » par « revenu fiscal de référence inférieur à 13 489 euros par part » ; la prime pour une voiture à essence passe de 2 000 à 1 500 euros (de 4 000 à 3 000 euros pour les gros rouleurs). Le montant est revu en hausse pour l'électrique d'occasion achetée par un ménage appartenant aux 50 % les plus aisés. En revanche, la prime disparaît pour les véhicules coûtant plus de 60 000 euros.
La crise sanitaire ayant entrainé un effondrement des ventes de voitures (-89 % en avril), le gouvernement décide fin un élargissement exceptionnel de la prime à la conversion, afin de permettre aux concessionnaires de résorber les stocks accumulés pendant le confinement : le revenu fiscal de référence à ne pas dépasser pour pouvoir en bénéficier est ainsi porté de 13 500 à 18 000 euros par part, ce qui couvre près des 3 quarts de la population ; la prime est accordée pour le remplacement d'un véhicule ancien par un véhicule récent électrifié, mais aussi par un véhicule essence immatriculé avant 2006 ou un diesel d'avant 2011 ; la prime est revue à la hausse : 3 000 € pour l'achat d'un véhicule thermique neuf ou récent et 5 000 € pour un véhicule électrique ou hybride rechargeable. Réservé aux 200 000 premiers bénéficiaires, le dispositif a été un succès : le plafond des 200 000 primes est atteint fin juillet. Un nouveau dispositif est mis en place à partir du : retour du barème initial pour les bénéficiaires : la prime de 5 000 € pour l'achat d'une voiture électrique ou d'un hybride rechargeable est conditionnée par un revenu fiscal de référence inférieur à 6 300 €, ou 13 500 € si les déplacements domicile-travail dépassent 12 000 km par an ; au-delà de 13 500 €, l'aide est de 2 500 €. Pour les motorisations thermiques, les acheteurs devront choisir un modèle Crit'Air 1 ou 2 et justifier d'un revenu fiscal de 13 500 € maximum.
À partir du , le bonus écologique baisse et la prime à la conversion concerne moins de véhicules.
Avec l'exclusion des véhicules qui ont la vignette Crit'Air 2, plus aucun véhicule diesel, même neuf, n'est éligible à la prime à la conversion. Toutefois, certaines voitures hybrides rechargeables alimentées au gazole restent éligibles à cette prime.
Le seuil maximum d'émissions de CO2 étant abaissé, les voitures neuves essences et hybrides rejetant plus de 132 g/km de CO2 (cycle WLTP) ne sont plus éligibles. Cependant, l'ancien seuil de 137 g/km reste le même pour les voitures d'occasion immatriculées en France depuis plus de six mois.
Le montant de la prime en juillet 2021 varie en fonction de la catégorie à laquelle appartiennent les acheteurs en fonction de leur revenu fiscal :
Dans le cadre d'un achat d'un véhicule électrique neuf, le bonus écologique varie de 2 500€ à 5 000€ en 2022.
Pour avoir accès au montant de 5 000€, l'acheteur doit pouvoir justifier d'une des trois conditions suivantes:
Le dispositif de la prime à la conversion sera reconduit en 2023. Une baisse de 1 000€ devrait avoir lieu. Il faudra cependant attendre la fin de l'année et la parution du décret au journal officiel pour connaitre l'exactitude des conditions.