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La traumatologie routière est l'étude des traumatismes physiques résultant des accidents de la route. Dans de nombreux cas, notamment les accidents survenus à grande vitesse ou ceux impliquant des piétons ou deux-roues, les victimes souffrent de nombreux traumatismes.
Le mécanisme de l'accident conditionne le type d'atteinte.
Un piéton ou un deux-roues renversé par un véhicule peut présenter deux sources de traumatismes :
Les dégâts sont en général d'autant plus importants que le véhicule est rapide et massif, dans l'ordre : bicyclette, vélomoteur (scooter), motocyclette, voiture de tourisme, véhicule utilitaire (camionnette), poids-lourd (camion).
Dans le cas d'un accident piéton contre voiture de tourisme, le mécanisme de l'accident va dépendre de la taille du piéton et de la vitesse du véhicule :
N'étant pas intrinsèquement stable, un deux-roues peut chuter seul (défaut de la route, perte d'adhérence, manœuvre d'évitement d'un obstacle ou d'un véhicule, malaise). On s'attend bien sûr aux traumatismes habituels des chutes de faible hauteur (en premier lieu le « cisaillement intra-cérébral »), amplifiés par la vitesse, auxquels viennent s'ajouter les traumatismes résultant de la percussion de l'engin (par exemple le guidon qui percute l'abdomen ou le cou) ou de l'écrasement par l'engin.
On peut aussi avoir des traumatismes des pieds si ceux-ci touchent le sol lorsque l'engin roule. Dans le cas d'un passager sur le porte-bagages d'un vélo, les pieds peuvent se prendre dans la roue arrière.
Enfin, la chute d'un deux-roues motorisé peut entraîner une glissade qui peut occasionner des plaies et brûlures par frottement, et se terminer par un choc contre un obstacle (trottoir, véhicule, rambarde de sécurité...).
Lorsqu'une voiture ou un poids-lourd subit un choc avant, il faut considérer deux situations : le passager porte ou ne porte pas la ceinture.
Les traumatismes décrits ci-après dépendent bien sûr de nombreux paramètres dont la vitesse au moment du choc, et ne surviennent pas tous systématiquement.
Lors du choc, l'occupant est projeté violemment vers l'avant :
La ceinture permet le couplage de l'occupant avec le siège. Il s'exerce donc une force de la ceinture contre le passager (c'est cette force qui le retient), et qui peut occasionner un traumatisme typique dit « traumatisme de ceinture » : brûlure sur le trajet de la ceinture, notamment en travers de la poitrine, traumatisme de la clavicule et des côtes. Si un objet dur se trouve entre la ceinture et le passager (par exemple un objet dans la poche, la ceinture passant sur cet objet), ce point dur peut provoquer un traumatisme spécifique.
La décélération, si elle est importante, peut provoquer une rupture ou une désinsertion des organes internes, avec hémorragie interne, ainsi qu'un traumatisme des vertèbres cervicales (flexion du cou).
Si la ceinture est mal réglée, ou si la décélération est suffisamment importante pour distendre la ceinture ou pour provoquer une rupture des points d'attache du siège, le conducteur ou le passager avant peut percuter le haut du pare-brise ou le volant.
Si un objet se trouve sur la plage arrière du véhicule, il est projeté et peut provoquer des traumatismes aux occupants.