Dans le monde d'aujourd'hui, 1559 en France est devenu un sujet d'une grande pertinence et d'un grand intérêt pour un large spectre de la société. Depuis son émergence, 1559 en France a attiré l'attention des universitaires, des experts, des professionnels et du grand public, générant des débats intenses et des discussions sans fin autour de ses implications, applications et conséquences. Que ce soit en raison de son impact sur la technologie, l’économie, la culture ou la politique, 1559 en France continue de faire l’objet d’études et d’analyses, suscitant un intérêt croissant et attirant l’attention de différents acteurs et secteurs. Dans cet article, nous explorerons les différentes facettes de 1559 en France, ses défis, ses opportunités et ses répercussions possibles, dans le but de mettre en lumière son importance et de contribuer à la compréhension de sa portée et de sa signification aujourd'hui.
27 mars, jour du lundi de Pâques : à la suite d'un incident au couvent des Jacobins de Poitiers (un gentilhomme qui aurait menacé d'une pistole le prédicateur est assommé), les calvinistes déclenchent une émeute. Il enfoncent les portes de l'église et dispersent les fidèles ; l’église et le couvent sont saccagés.
16 mai : incendie dit « des Grandes Écoles » à Bourges, qui commence dans un immeuble jouxtant les locaux de l’université, à proximité de la cathédrale. Entourée de tous côtés par les flammes, celle-ci est sérieusement endommagée : les toitures des chapelles sont détruites, ainsi que les orgues, et même la façade est touchée, avec la destruction du lanternon du pignon.
Développement de la réforme en France où l’on peut compter plus d’un million de membres des différentes Églises réformées. La répression contre les protestants s’accentue. À l’automne, les « Malcontents » se regroupent autour du prince de Condé. Début des agitations en province. La France entre dans une période d’instabilité politique marquée par les efforts de Catherine de Médicis pour concilier catholiques et protestants ainsi que son échec dans cette réconciliation.
10 juin : Henri II se rend au parlement de Paris pour assister aux mercuriales et remettre au pas les magistrats complaisants avec les Réformés. Six magistrats, dont Anne du Bourg, sont arrêtés à l’issue de leurs interventions sur l’injustice de l’édit.
7 août : rétrocession officielle de la Savoie par la France à Chambéry.
13 août : enterrement du roi Henri II à Saint-Denis.
Août : arrivée à Lisbonne de Jean Nicot, nommé ambassadeur de France au Portugal pour négocier le mariage du roi Sébastien avec la princesse Marguerite (fin en 1561). Il en rapporte l’usage du tabac.
Tentative de regroupement des fermes financières du roi de France sous la forme d’une « ferme générale ». Le budget de l’État à la fin des années 1550 frise les 190 tonnes d’équivalent argent. L’endettement de l’État cumulé depuis le début du siècle monte à 43 millions de livres, soit trois fois le budget annuel.
↑Denis Crouzet, Les guerriers de Dieu: la violence au temps des troubles de religion, vers 1525-vers 1610, Éditions Champ Vallon, (ISBN9782876734302, présentation en ligne)
↑Auguste de Girardot, La cathédrale de Bourges, P.-A. Desrosiers, (présentation en ligne)
↑Emmanuel Le Roy Ladurie, Henry Méchoulan, L'Etat baroque : regards sur la pensée politique de la France du premier XVIIe siècle, Vrin, , 504 p. (ISBN978-2-7116-0893-5, présentation en ligne)