Dans l'article que nous allons aborder ensuite, nous approfondirons 1611 en France, un sujet qui a sans aucun doute acquis une grande importance ces derniers temps. 1611 en France fait depuis longtemps l'objet d'études, de débats et de réflexions, et dans cet article, nous explorerons différentes perspectives et approches sur ce sujet important. De son impact sur la société actuelle à sa pertinence historique, en passant par ses implications dans divers domaines, nous nous plongerons dans une analyse approfondie et détaillée de 1611 en France, dans le but d'offrir aux lecteurs une vision complète et enrichissante de ce sujet.
26 janvier : démission de Sully de ses charges de surintendant des finances et de capitaine de la Bastille. Le pouvoir passe sous le contrôle de Villeroy (fin en 1614). Au départ de Sully, le trésor français dispose de 16,5 millions de livres, que la régente dépensera en pensions, dépenses de cour, paiement des préparatifs militaires engagés par Henri IV avant sa mort.
27 mai - 12 septembre : assemblée générale protestante à Saumur, élaborant un plan d’organisation politique. Le 24 juillet, la régente Marie de Médicis renouvelle le privilège des places de sûreté et augmente de 45 000 livres les sommes consacrées au salaire des pasteurs.
Publication à Paris de De ecclesiastica et politica potestate libellus d’Edmond Richer (Jésus-Christ est le seul véritable chef de l’Église et le pape lui-même est soumis au concile. C’est à l’ordre sacerdotal dans son ensemble qu’appartient le pouvoir des clés et les évêques doivent gouverner leurs églises indépendamment de Rome. L’Église est une autorité purement spirituelle, le pouvoir temporel revenant aux hommes du temps. C’est ainsi que la responsabilité de convoquer les conciles, d’élaborer les lois, etc. doit revenir au roi et au Parlement, détenteurs du pouvoir temporel). Certains docteurs de la Sorbonne sont conquis par ses thèses, mais elle provoquent l’opposition des partisans d’André Duval, docteur de la Sorbonne et supérieur des carmélites, représentant des théologiens reconnaissant l’autorité du pape. La Sorbonne est divisée entre richeristes et duvalistes et, malgré le soutien du Parlement, Richer voit son ouvrage condamné le , puis interdit par l’Église (Sens, , Aix-en-Provence, ).