De nos jours, 1659 en France est devenu un thème récurrent dans la société actuelle. Avec les progrès de la technologie et l’évolution constante des modes de vie, il est de plus en plus pertinent et nécessaire d’aborder cette question sous différents angles. Que ce soit sur le plan personnel, professionnel ou social, 1659 en France a un impact important sur nos vies, et il est important d'en comprendre les implications et les conséquences. Dans cet article, nous explorerons l'importance de 1659 en France et ses nombreuses facettes, dans le but de fournir une analyse complète qui nous permettra de mieux comprendre sa pertinence dans la société moderne.
25 janvier : achevé d’imprimer de la seconde édition du recueil collectif publié par Mademoiselle de Montpensier sous le titre de Recueil des portraits et éloges en vers et en prose. La Rochefoucauld donne son Portrait par lui-même, sa première œuvre publiée ; il se rencontre avec Madame de La Fayette, qui donne, dans le même recueil, un portrait de Madame de Sévigné.
17 février : mort d’Abel Servien ; le 21 février, Fouquet devient seul surintendant des finances. Dans l’intervalle, Colbert et Hervart tentent de persuader Mazarin de faire nommer un successeur à Abel Servien, qui ne soit pas Fouquet. Le 19 février, Mazarin déclare à Hervart et Fouquet qu’il va prendre la fonction de Servien. Fouquet fait comprendre à Mazarin qu’en prenant la fonction il devra être caution des engagements de l’État. Mazarin grommelle « On m’a fait faire ici un méchant pas ! ». Le 20 février, Mazarin prend Fouquet à part et lui annonce qu’il sera seul surintendant.
Février :
Bossuet prêche à la demande de Vincent de Paul sur l’éminente dignité des Pauvres, aux Filles de la Providence, à Paris.
Pascal, gravement malade, abandonne tout travail scientifique.
9 avril : Biscaras, officier des gendarmes du cardinal de Mazarin, insulte le prince de Marcillac à l’instigation de l’abbé Fouquet. La querelle manque dégénérer en duel et le roi fait mettre les deux adversaires pendant quelques jours à la Bastille.
11 avril : Bussy-Rabutin arrive chez le duc de Vivonne pour participer à la « débauche de Roissy », avec leurs amis libertins, Guiche, Vardes, Manicamp, Philippe Mancini et l’abbé Le Camus, du Vendredi saint à Pâques (13 avril). Ils passent pour avoir mangé de la viande, baptisé un cochon de lait et composé des alleluias parodiques concernant les amours du roi et de Marie Mancini.
28 mai : rapport du marquis de Caracena, général commandant la cavalerie espagnole en Flandre, au ministre espagnol Luis de Haro : apprenant l’avancée des négociations de paix entre la France et l’Espagne, le cardinal de Retz quitte la Hollande pour Bruxelles, afin de se concerter avec Condé. Les deux hommes auraient accepté, à la demande de l’Espagne, de se joindre à la révolte des nobles normands et autres. Retz se fait fort de décider le clergé parisien de soutenir le soulèvement. À la nouvelle de la suspension d’armes, Retz se rend auprès de Condé et le prince et le cardinal décident de se réconcilier chacun de son côté avec Mazarin, tout en s’entendant pour renverser le ministre après la paix.
4 juin : préliminaires de paix entre la France et l’Espagne.
26 juin : Mazarin s’arrête à Vaux. Il demeure la journée et la nuit.
30 juin : Gaston d’Orléans reçoit magnifiquement Mazarin à Chambord ; lors d’une longue promenade à cheval, Monsieur est consulté par Mazarin sur le mariage de Louis XIV avec l’infante d’Espagne.
10 juillet : Bussy-Rabutin reçoit du roi l’ordre de se retirer dans ses terres après l’affaire de Roissy. Début de 18 mois d’exil de la cour interrompus par des visites clandestines à Paris.
22 juillet : le contrôleur général Hervart écrit à Mazarin pour dénoncer les agissements financiers de Fouquet. Il engage un complot contre le surintendant ourdi par lui, Talon et Colbert.
28 juillet : la cour quitte Fontainebleau ; elle va d’abord à Bordeaux, où elle arrive le 19 août. Elle ne reviendra de ce périple, qui voit la signature du traité des Pyrénées et le mariage de Louis XIV, que le , un an après.
31 juillet : bal donné par Gaston d’Orléans à Chambord, la Grande Mademoiselle y assiste. Récit ironique de celle-ci. Le lendemain, à quatre heures du matin, Monsieur va voir sa fille dans sa chambre et lui recommande de prendre soin de ses sœurs. Dernière conversation.
Juillet : sécheresse dans le Sud de la France pendant la plus grande partie de l’été et tout l’automne. À Nîmes, il ne pleut que le .
29 août : publication d’un violent libelle contre la paix ; Mazarin l’attribue au cardinal de Retz.
31 août : Colbert écrit à Mazarin que les finances ont grand besoin d’une Chambre de justice sévère et rigoureuse, c’est-à-dire une juridiction d’exception chargée de reconsidérer la dette de l’État.
Mazarin reçoit une lettre anonyme qui lui suggère de comprendre Retz dans le traité de paix. Retz en est sans doute l’auteur.
Bossuet est dit résidant au Doyenné de Saint-Thomas-du-Louvre.
26 septembre : mariage à Vaux de Charles Louis de Simiane-Claret avec Madeleine Hay de Couëllans, une nièce de Fouquet. Y assiste Jacques Coste, compagnon de Fouquet lors de l’émeute de Valence en , devenu Président du Parlement du Dauphiné le .
2 octobre : envoi d’un mémoire secret de Colbert à Mazarin, à Saint-Jean-de-Luz : « votre Éminence trouvera ci-joint un mémoire qui m’est échappé des mains, quoique je sache bien qu’il ne contient que des ombres d’une connaissance dont Votre Éminence a toutes les lumières. S’il y a quelque chose qui ne lui plaît pas, je la supplie de le jeter au feu dès la première page. Au surplus, Votre Éminence verra combien il est important qu’il demeure secret… ». Le mémoire est intercepté à Bordeaux et Fouquet en a connaissance le 5 octobre. Mazarin le reçoit le 15 octobre à Saint-Jean-de-Luz. Il répond à Colbert, le 21 octobre, mais réaffirme sa confiance au surintendant.
28 novembre : privilège de faire et vendre du chocolat accordé pour 29 ans par le roi au premier valet de chambre du comte de Soissons, David Chaillou ; début de la mode de cette boisson.
↑Olivier Jouslin, vol. "Rien ne nous plaît que le combat" : la campagne des Provinciales de Pascal : étude d’un dialogue polémique, Clermont-Ferrand, Presses Univ Blaise Pascal, , 805 p. (ISBN978-2-84516-360-7, présentation en ligne)
↑Continuation de la production de Mr Fouquet, pour servir de réponse à celle de Mr Talon sur le prétendu crime d'Estat, vol. 2, (présentation en ligne)