Dans le monde d'aujourd'hui, 1720 en France est devenu un sujet d'une grande pertinence et d'un grand intérêt pour un large éventail de personnes. Depuis son émergence, 1720 en France a généré de nombreuses discussions et controverses, marquant un tournant dans le domaine _var2. Alors que le monde avance et fait face à de nouveaux défis, 1720 en France reste une question centrale qui continue de retenir l'attention des experts, des autorités et des citoyens. Dans cet article, nous explorerons en profondeur les différents aspects liés à 1720 en France, son impact sur la société actuelle et les implications possibles pour le futur.
Le Diable d'argent, gravure satirique reprenant un thème de foire, et symbolisant l'effondrement du système de Law (exécutée chez Jacques Chéreaule jeune, Paris, vers 1720).
24 février : arrêt du Conseil portant réunion de la Banque royale à la Compagnie des Indes. La fusion ordonnée par le gouvernement entre les divers éléments du système de Law provoque une crise de confiance. Les faibles revenus de la Compagnie du Mississippi rajoutent au discrédit. Entre février et octobre, toutes les actions sont vendues. L’effondrement des réserves après des conversions spectaculaires de billets en métaux précieux provoque l’écroulement de tout l’édifice. La banque s’épuise et cesse ses paiements. Law part pour l’exil en décembre.
9 mars : un édit supprime les charges prévôtales de la maréchaussée (ancêtre de la gendarmerie), qui est alors constituée en brigades établies chacune sur un secteur géographique, avant qu’un réel maillage du territoire ne soit réalisé en 1769.
11 mars : Law fait décider que la monnaie d’or cessera d’avoir cours le 1er mai.
13 mars : le Corps de doctrine sur la constitution Unigenitus est approuvé par les évêques de France réunis au Palais-Royal à Paris et un accommodement est conclu en conséquence.
exécution de Pontcallec à Nantes à l’issue de l’affaire de Bretagne. Le soutien de l’Espagne aux aristocrates bretons révoltés provoque la loyauté du Parlement de Rennes envers la France. Les nobles bretons, Pontcallec à leur tête, sont isolés, puis arrêtés. Vingt d’entre eux sont condamnés à mort, dont 16 par contumace, sur ordre de la Chambre royale convoquée à Nantes par le régent. Pontcallec, Montlouis, Talhouët et du Couëdic sont décapités le 26 mars, place du Bouffay à Nantes.
21 mai : arrêts du contrôleur général des finances Law qui réduit autoritairement la valeur des actions de 9 000 à 5 000 livres et divise par deux la valeur des billets en circulation. Les mesures provoquent un mouvement de protestation et le 27 mai le Régent les annule.
25 mai : retour de la peste à Marseille et en Provence, venue du Levant (120 000 morts du 20 juin à l’été 1721, dont 45 000 à Marseille, soit 50 % de la population) avec le navire « Le Grand Saint-Antoine » chargé de soierie contaminées, une des dernières grandes manifestations de la maladie en Europe. Un cordon sanitaire de troupes arrête la contagion dans la vallée du Rhône et le Languedoc. La peste n’est éradiquée qu’en .
29 mai : Law donne sa démission du contrôle général des finances et est assigné à résidence.
1er juin : l’interdiction de détention d’espèces métalliques est supprimée.
↑Christophe Guillaume de Koch et Maximilian Samson Friedrich Schoell, Histoire abrégée des traités de paix, vol. 1, Bruxelles, Méline, Cans et Cie, (présentation en ligne)
↑Alphonse Courtois, Histoire de la Banque de France, Librairie de Guillaumin, (présentation en ligne)
↑Michel Peronnet, Alain Molinier, Henri Michel, Mireille Laget, Yves-Marie Bercé, Le XVIIe siècle 1620 - 1740 De la Contre-réforme aux Lumières, Hachette Éducation Technique, , 352 p. (ISBN978-2-01-181434-0, présentation en ligne)
↑Michel Pierre Joseph Picot, Mémoires pour servir à l'histoire ecclésiastique pendant le dix-huitième siècle : 1717 - 1736, vol. 2, Le Clere, (présentation en ligne)
↑Jean-Chrétien-Ferdinand Hœfer, Nouvelle biographie universelle, vol. 25, Firmin Didot frères, (présentation en ligne)