Dans cet article, nous explorerons le monde fascinant de 1755 en France, un sujet qui a retenu l'attention d'innombrables personnes à travers l'histoire. Depuis ses origines jusqu'à sa pertinence aujourd'hui, 1755 en France a joué un rôle important dans diverses sphères de la vie. Grâce à une analyse détaillée, nous examinerons les différentes facettes de 1755 en France, en mettant en évidence son impact sur la société, la culture et la science. Avec un regard rétrospectif et prospectif, cet article cherche à fournir une compréhension globale de 1755 en France et de son influence sur le monde contemporain.
1er mars : le prix des billets des trois loteries qui se tirent à Paris est augmenté de 20 à 24 sols. Deux sols sont affectés à l’augmentation des lots et deux sols à la construction de l’église Sainte-Geneviève.
18 mars : le Parlement de Paris décide par arrêt que la bulle Unigenitus, motif de la crise, n’a pas le caractère d’une loi. Le conflit avec le roi reprend. Le 4 avril, un arrêt du Conseil du roi casse cet arrêt du Parlement.
Mars : création d’une loterie royale au capital de 32 millions de livres.
25 mai-4 novembre : assemblée du clergé. Au sein de l’assemblée se manifeste une tendance dure en faveur de l’Unigenitus. Le roi et les ministres sollicitent la médiation du pape Benoît XIV, qui prend langue avec l’ambassadeur Stainville (Choiseul), partisan d’une ouverture.
11 mai : le brigand Louis Mandrin (1724-1755) qui s’attaquait aux caisses des impôts ou des villes en Dauphiné est pris à Rochefort en Savoie à la suite d’une trahison, jugé (24 mai) puis roué vif à Valence (26 mai). Des « mandrinades », petites revues à bon marché, circulent pour immortaliser ses exploits.
10 octobre : une déclaration royale ordonne que les actes du Grand Conseil concernant les matières de sa compétence seraient exécutées partout sans l’autorisation des Parlements. Dans ses remontrances du 27 novembre, le Parlement de Paris affirme, l’« indispensable nécessité de l’enregistrement au Parlement pour que quelque acte que ce puisse être acquière le caractère législatif ». La dispute de compétence entre le Châtelet et le Grand Conseil, tribunal qui se veut suprême et soutenu par le roi Louis XV, aboutit à souder les magistrats des cours mineures contre le Grand Conseil et contre l’État (1756). Louis-Philippe d’Orléans, premier prince du sang, se rallie au Parlement de Paris dans cette affaire.
↑Antoine Duranthon, Collection des procès-verbaux des assemblées générales du clergé de France depuis l’année 1560, vol. 8, Guillaume Desprez, (présentation en ligne)
↑Léonard Langlois, Histoire de France d'Anquetil : continuée, depuis la révolution de 1789 jusqu’à celle de 1830, vol. 2, Au Bureau central de l'histoire de France, (présentation en ligne).
↑Joseph Terrier de Cléron, Abrégé de la vie de Louis Mandrin, chef de contrebandiers en France : avec le journal de ses excursions et le récit de sa prise et de l'exécution de son jugement à Valence en Dauphiné, Éditions Allia, , 145 p. (ISBN978-2-904235-35-1, présentation en ligne)
↑Procès verbal de l’assemblée générale du clergé de France, tenue a Paris au couvent des grands Augustins, en l'année mil sept cent cinquante-cinq, Paris, Guillaume Desprez, (présentation en ligne)
↑Jean-Charles-Léonard Simonde Sismondi, Histoire des Français, vol. 17, Wouters frères, (présentation en ligne)
↑Jacques de Cock, Pour en finir avec Voltaire : actes du premier Congrès international pour l'étude de la contre-révolution française, fantasques éditions, , 176 p. (ISBN978-2-913846-00-5, présentation en ligne)
↑Maurice Habulot, « Les emprunts-loteries sous l’ancien régime », Journal de la société statistique de Paris, vol. 30, , p. 167-181 (présentation en ligne)