Dans cet article, nous plongerons dans le monde fascinant de 1594 en France, en explorant ses différentes facettes, caractéristiques et implications possibles dans divers domaines. De son origine à sa pertinence aujourd'hui, nous approfondirons une analyse détaillée qui nous permettra de comprendre son importance et son influence sur la société. A travers des études, des entretiens et des exemples concrets, nous chercherons à faire la lumière sur 1594 en France et son impact sur le monde contemporain, offrant au lecteur une vision complète et enrichissante de ce sujet passionnant.
21 janvier : Henri IV reçoit les délégués protestant à l'issue de l’assemblée de Mantes. Il leur promet de pourvoir à la solde des garnisons mais refuse de leur accorder de nouvelles places de sûreté. Il reconduit les dispositions de l’édit de Poitiers de 1577 augmentées de quelques extensions. Les délégués déclarent ne pas se contenter de ces dispositions et demande la convocation d’une nouvelle assemblée générale à Sainte-Foy.
Janvier : soulèvement ruraux des « Bonnets rouges », pro-royalistes en Bourgogne viticole (Beaunois, Chalonnais et Mâconnais).
Entre le 27 février et le 22 mars : la première édition de la Satire Ménippée, qui circule en version manuscrite depuis mars-, est imprimée à Tours par Jamet Mettayer. Elle consacre le discrédit de la Ligue dû à ses divisions internes et aux prétentions de Philippe II d’Espagne pour sa fille Isabelle au trône de France.
22 mars : Henri IV entre dans Paris avec la complicité du gouverneur Brissac. La ville se soumet. Le roi promet de faire respecter une amnistie.
27 mars : André de Brancas, gouverneur de Rouen livre la ville au roi. Rosny est chargé de négocier avec les ligueurs normands. Les ralliements se multiplient.
Mai : soulèvement des Croquants du Limousin et du Périgord contre les villes et le fisc. Au départ, les « Chasse-voleurs » ou « Tard-avisés » de la vicomté de Turenne, en Limousin, partent en guerre contre les bandits avec l’autorisation des seigneurs. À partir de 1593, ils décident de s’assembler par paroisses et de s’armer sans demander permission à qui que ce soit. Ils tiennent de vastes meetings le dimanche, autour de tonneaux de vin. Les décisions sont prises démocratiquement. À partir d’avril, le mouvement gagne le Périgord. En juin, au cours d’un premier massacre, la noblesse limousine taille en pièces un gros parti de croquants.
18-31 juillet : assemblée protestante de Sainte-Foy. Elle est ajournée et une nouvelle assemblée est convoquée à Saumur sans autorisation du roi.
↑Ogée, Dictionnaire historique et géographique de Bretagne, vol. 2, Molliex, (présentation en ligne)
↑Elphège Frémy, « Premières tentatives de centralisation des impôts indirects (1584-1614) », Bibliothèque de l'école des chartes, vol. 72, no 1, , p. 617 (présentation en ligne)
↑Études religieuses, philosophiques, historiques et littéraires des pères de la Compagnie de Jésus, vol. 1, Lecoffre, (présentation en ligne)
↑Dictionnaire de la conversation et de la lecture, vol. 23, Belin-Mandar, (présentation en ligne)
↑François Boulet, Leçon d'histoire de France : Saint-Germain-en-Laye : des antiquités nationales à une ville internationale, DISLAB, , 576 p. (ISBN978-2-9520091-8-8, présentation en ligne)